Le royaume des Femmes

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il y a 10 ans

AUTEUR : petit_chien_a_sa_maitresse

J’étais au volant, et ma Maîtresse à coté entrain de regarder les boutiques illuminées. La nuit était tombée et nous traversions Paris en direction de cet endroit merveilleux qu’avait découvert ma Maîtresse quelques semaines plus tôt. C’est grâce à des amies à elle, rencontrées sur le net, que ma Maîtresse avait pu rentrer dans ce cercle très fermé, exclusivement réservé aux Femmes. Depuis un mois, elle y allait seule chaque vendredi soir. Et aujourd’hui, elle m’emmenait pour la première fois.

Avant de partir, j’eus droit à une leçon de moral. J’étais à la porte de la salle de bains, nu et à genoux, les mains dans le dos et la tête baissée, et j’écoutais les recommandations de ma Maîtresse. Elle se préparait en prenant un soin tout particulier à sa tenue. Elle allait me présenter à ses amies, il y aurait du monde, et insistait beaucoup sur le fait que j’avais intérêt à être un bon toutou bien docile. Surtout, surtout ne pas la décevoir, ni lui faire honte en marquant le moindre signe de désobéissance ou de manque de respect envers ses amies. J’étais prévenu, et je savais que j’avais tout intérêt à être particulièrement bon ce soir, sinon les conséquences seraient terribles pour moi. Nous étions arrêté à un feu rouge. Ma Maîtresse posa alors sa douce main sur le volant. Instantanément, en bon mâle soumis bien dresser, je m’avançais pour déposer du bout des lèvres de multiples petits baisers, en signe de soumission et de dévotion. Quand le feu passa au vert, elle retira sa main, et je puis reprendre la route. Nous étions arrivé dans un quartier tranquille, bordé de hauts immeubles aux façades cossues. Puis elle m’indiqua une place. Je me gara immédiatement, coupa le moteur, puis descendit assez vite pour faire le tour de la voiture afin de lui ouvrir la porte. Ma Maîtresse descendit à son tour tandis que je baissais la tête. Quelques minutes plus tard, on passa sous une immense porte cochère qui donnait sur une petite cour, illuminé par quelques lampadaires d’époques. Ma Maîtresse se dirigea directement vers une double porte, surélevée par quelques marches. Une fois sur la première marche, elle se retourna vers moi. Son sourire était immense. Elle était heureuse, épanouie comme jamais je ne l’avais vu. Elle planta ses yeux verts dans les miens, tandis qu’elle me caressait la joue.

  • Tu as bien compris marco? Je te veux très, très, très soumis ce soir.. Un bon petit chien bien dresser, qui obéit au doigt et à l’œil ? Compris ?
  • Oui Maîtresse…
  • T’avises pas de me décevoir..
  • Non Maîtresse, je serais comme tu m’as appris et comme tu aimes que je sois.
  • Bien, alors maintenant, va attendre devant la petite porte là-bas, on va venir te chercher..
  • Oui Maîtresse.. Elle me déposa un tendre bisou sur le front, puis je partis vers la petite porte qui était à une dizaine de mètres. Ma Maîtresse sonna puis entra. J’ai du attendre cinq ou dix minutes, avant que la porte ne s’ouvre Une jeune Maîtresse m’accueillit et me fit entrer.. Ce que je remarquais tout de suite était ses cuissardes qu’elle portait, ainsi que la cravache qu’elle tenait dans une main. Elle avait une jupe en cuir noire. Mais ayant la tête baissée, je ne pouvais vraiment voir son visage ni ce qu’elle portait vraiment au dessus de sa jupe. Je savais juste que c’était du rouge. Nous étions dans une sorte de vestiaire tout carrelé de blanc. Des portes manteaux étaient accrochées aux murs avec devant chacun d’eux une chaise. Il y en avait une bonne cinquantaine, et il ne restait que quelques places de vide. Visiblement, je n’allais pas être le seul.
  • Allez dépêches toi, lâcha la Maîtresse d’un ton direct. Tu vas pas rester là et faire attendre ta Maîtresse. Déshabille-toi, vite ! Je lui tendis alors le petit sac que j’avais emmené avec moi. Une fois nu, mes affaires sur un des portes manteaux restés libre, je me mis directement à genoux. La Maîtresse se plaça derrière moi, puis me passa mon collier qu’elle avait sortis du sac.
  • Tu te déplaces comment ? Me fit-elle pendant qu’elle accrochait ma laisse La question me surprenait, et je ne savais trop quoi répondre. Je me sentais soudain un peu perdu, presque paniqué par l’inconnu de la situation. Mais la jeune Maîtresse s’aperçut de mon malaise.
  • Toi, c’est la première fois que tu viens ici ?
  • Oui Maîtresse répondis-je aussitôt d’une voix timide.
  • Pas Maîtresse, Madame.. me fit-elle avec un sourire. Maîtresse, c’est un titre que tu utilises seulement avec celle à qui tu appartiens.. On a qu’une maîtresse, comme on a qu’une mère. Sauf si tu as deux Maîtresse évidemment..
  • Non Madame, je n’ai qu’une Maîtresse.
  • Bien.. Alors maintenant dis-moi comment tu te déplaces avec ta Maîtresse… J’ai besoin de savoir pour t’amener à elle. Car il y a les Maîtresses qui ont leurs mâles marchant debout derrière elle, et d’autres à quatre pattes..
  • Je me déplace à quatre pattes Madame m’empressais-je alors de répondre.
  • Tu es un petit chien alors ?
  • Oui Madame.
  • Bien, alors on y va le chien, ta Maîtresse t’attends… Contente toi de bien obéir, et tu verras, tout se passera bien. Je suivis la jeune Femme jusqu’à la porte. Une fois ouverte, la musique arriva jusqu’à mes oreilles. On changeait de décor. Je fus assez heureux pour mes genoux de découvrir de la moquette assez épaisse. On arriva bientôt dans un grand hall ou plusieurs personnes conversaient, visiblement en m’attendant. On fit le tour d’un petit comptoir, et je reconnus immédiatement les chaussures de ma Maîtresse. J’étais d’un coup plus rassuré. Heureux. La jeune femme avait raison. On a qu’une Maîtresse. Et donc qu’une seule crainte, qu’elle nous abandonne. On supporte difficilement d’être loin d’elle, de ne plus voir ses pieds où l’on se couche, la main qui nous caresse et nous punis, la voix qui nous dirige, en quelques mots, la Femme que l’on aime. J’avais soudainement une envie folle de me jeter à ses pieds, d’embrasser et de frotter ma joue contre ses chaussures pour lui montrer mon amour, comme un bon chien fait la fête à sa Maîtresse quand il la retrouve. Néanmoins, je me rappelai vite les consignes. Je restais sage, et m’assis aux pieds en gardant une position bien soumise. La jeune Femme tendit la laisse à ma Maîtresse.
  • Tenez Mademoiselle.
  • Merci, il a été sage au moins ?
  • Un bon toutou… Il a l’air un peu perdu, mais il est bien élevé.
  • Oui, c’est la première fois que je l’amène, mais il est bien dresser, je suis sur qu’il va être parfait.
  • Alors bonne soirée Mademoiselle.
  • Merci, fit ma Maîtresse alors qu’elle prit la direction d’une double porte. Une autre Femme, habillé exactement comme celle qui m’avait reçu nous ouvrit la porte. La musique se fit plus forte, mélangé à des tas de voix qui s’amusaient. Mais bien entendu, il n’y avait que des voix Féminine, car j’entrai dans le royaume des Femmes. Je suivais donc ma Maîtresse, en faisant bien attention de rester bien à la hauteur de ses pieds. Il ne fallait pas que je la gène d’aucune manière. J’étais donc très attentif à la vitesse de son pas. Je marchais à sa droite, et le plus délicat était justement les virages à droite. Je devais anticiper, sentir ce changement de direction. Je découvrais ce royaume, et il y avait des tas de choses à observer. Pourtant, je restais concentré uniquement à ma tâche. Un virage à droite sans que j’y fasse attention et ma Maîtresse qui me rentre dedans et perdre l’équilibre.. Ca aurait été une catastrophe. Un cauchemar. La fin du monde pour moi. Et justement nous allions vers la droite, vers un bar tout en longueur. Ma Maîtresse s’installa sur un haut tabouret. Je m’assis donc à ses pieds, les fesses sur les talons, les mains dans le dos, la tête légèrement baissée. Elle commanda une coupe de champagne, et moi je pouvais tranquillement observer cet endroit idyllique. Ce monde merveilleux où la Femme est reine, enfin à sa place, respecter, aimer, libre d’être enfin heureuse. Je sentais ma Maîtresse complètement épanouie, nageant dans le plus grand bonheur. Elle me caressait la tête, me gratouillait la nuque avec ses ongles, comme on le fait avec son chien assis à ses cotés. Le vrai bonheur de toutes ces Femmes, était qu’ici il n’y avait pas d’homme. Ces Femmes avaient compris où était leur bonheur. Ici, il n’y avait que des mâles soumis, des petits chiens, des esclaves. La nudité était de rigueur. Il fallait ramener l’homme dans son plus simple appareil, dans son état le plus primaire, à sa place. Les habits et toutes les jolies choses étaient exclusivement réservés aux Femmes. Même si mon champ de vision était assez bas, j’avais pu lire à l’entrée, sur une jolie petite plaque de marbre, que les mâles devaient obligatoirement être tenu en laisse. Aucune exception n’était tolérée. Ici, un mâle en liberté était inconcevable. C’était une grande salle avec plein de petit salon entourés de fleurs, une piste de danse, et tout au fond une large scène qui aujourd’hui était éteinte. Sur la gauche, à quelques mètres d’où nous étions arrivé, il y avait un autre vestiaire. Quand les Maîtresses voulaient être tranquille pour s’amuser, danser, où discuter entre amies, elles pouvaient alors rangés leurs mâles dans ce vestiaire, adapté pour la circonstance. Une jeune Femme, habillée toujours de la même façon que celle qui m’a accueilli se chargeait de nous récupérer dans la salle pour nous ranger ensuite, tant que la maîtresse n’avait pas besoin de nous. On m’expliqua qu’au départ, tous les mâles étaient dans une même pièce. Libre. La générosité et la bonté des Femmes nous avait autorisé un peu de liberté. Et les mâles pouvaient tranquillement converser entre eux. Un peu de liberté offert gracieusement par nos Maîtresses. Mais les mâles étaient incorrigibles dès lors qu’ils étaient plus sous la surveillance de leurs Maîtresses. La jalousie, l'agressivité inscrite dans leurs gènes refaisaient surface à la moindre occasion. Il y avait donc eu quelques accidents, où certains mâles se battaient entre eux, se mordant, se battant comme des êtres les plus primaires qu’ils soient. Décidément, l’homme ne savait pas quoi faire de sa liberté. La direction eut vite fait de résoudre le problème. Maintenant, les mâles étaient obligatoirement menottés et bâillonnés, et rangés chacun à une place, la laisse passée dans un anneau scellé le long du mur. Une Maîtresse surveillait assidûment, veillant avec sa cravache à calmer sur le champ tout soumis récalcitrant. Nous étions rangés. C’est tout. Je continuais à observer, veillant bien à garder le regard le plus bas possible. Il nous était formellement interdit de croiser le regard d’une autre Femme. C’était une faute très grave, pouvant même si récidive entraîner l’exclusion de notre Maîtresse. Je ne pouvais donc prendre le moindre risque dans ce sens. Il y avait beaucoup de monde de soir là. Les Femmes étaient toutes très belle. Les mâles tous aux pieds. La jeune Femme qui m’accueillit avait raison. Chaque Maîtresse avait ses habitudes, ses préférences. Je pouvais voir des petits chiens comme moi marcher à quatre pattes. D’autres marchaient debout derrière elle, les mains menottés dans le dos, la tête basse. Ils s’agenouillaient alors dès que leur maîtresse s’arrêtait. Chaque soumis avait une identité différente. Je pus voir passer devant moi un très joli chien. A quatre pattes bien sûr. Il avait une muselière. Il n’avait plus de main, mais de vraies pattes. Une sorte de gant passé à chaque main, mais au bout, c’était de vraies pattes rembourrées avec leurs petites griffes. Il avait aussi une magnifique queue en panache. C’était une fausse bien sûr, fixé sur un gode qui était correctement planté dans l’anus du soumis. J’avoue qu’il était très beau. Il y avait ceux qui portait des chaînes, reliant leurs chevilles entre elles, ou leurs mains, parfois relié au collier du cou. Certains étaient tatoués, percés. D’autres avaient des baillons boules, des mors, des rosebub très jolie. Pour le sexe, il y avait deux conceptions qui parfois étaient sujet de discordes parmi les Maîtresses. Il y avait celles qui préféraient que leurs mâles aient un sexe en érection, bien droit, fier, afin de montrer à tous le monde le désir qu’il éprouve pour leur Maîtresse. Et puis il y avait celles qui trouvaient cela vulgaires. Certaines s’étaient plaintes, mais la direction voulait laisser le libre choix aux Maîtresses d’exhiber leurs mâles comme elles le souhaitaient. Par contre, il était demander que chaque mâle soit rasé, symbole de soumission. Pour les mâles velus, une belle toison sur le torse était tolérée à condition qu’elle soit correctement entretenue. Il fallait tout de même que le mâle soit propre et présentables. Ce lieu offrait aux Femmes tout ce qui était possible pour leurs conforts. Les rapports sexuels n’étaient pas autorisés dans la salle. Il y avait néanmoins une petite tolérance. En étant discret, dans certains petits salons où la lumière était plus tamisée, les Maîtresses pouvaient faire venir les mâles entre leurs jambes pour se faire prodigué un petit cunnilingus. Pour les Maîtresses qui voulait davantage, il y avait à l’étage des petites chambres spécialement étudiées pour que chacune puisse jouer avec leurs soumis selon ses désirs. Avant de gagner les chambres, il y avait une petite pièce où une Maîtresse travaillant dans l’établissement fournissait tous les instruments pouvant agrémenter le jeu des Femmes. On pouvait y retirer des martinets, cravaches, pinces, gode ceinture, chaînes de longueur diverses. Dans chaque chambre il y avait un lit, des anneaux au plafond et aux murs. Il y avait aussi une grande chambre commune, ou plusieurs Maîtresses pouvaient s’amuser ensemble en accouplant leurs mâles entre eux, afin de les humilier davantage. Au sous sol, Il y avait cinq Maîtresses, spécialisées dans le dressage des mâles soumis. Pour diverses raisons, les Femmes pouvaient donc inscrire leurs soumis pour une ou plusieurs séances, ou alors pour un dressage complet. J’entendis la Femme qui discutait avec ma Maîtresse au bar, lui expliqué qu’elle avait préféré confier son mari à des mains expertes. Ainsi chaque vendredi soir elle amenait son mari au dressage. Elle confiait à ma Maîtresse que les résultats étaient surprenants. Son mari était un ancien directeur de banque, macho à souhait. Et depuis un mois qu’il avait commencé à être dressé, ses progrès étaient saisissants et prometteurs. La transformation de mari en mâle soumis ravissait la Femme. Ma Maîtresse ne fit que l’encourager à poursuivre, lui vantant avec bonheur la joie de posséder un bon chien obéissant et docile. J’appris aussi que de temps à autre des soirées à thème étaient organisées. Il y avait parfois des ventes de soumis pour les Femmes seules désirant acquérir un mâle. Le prix était raisonnable. Ce n’était pas pour gagner de l’argent. Ici le bonheur des Femmes était prioritaire. Mais le prix servait à couvrir les frais de recrutements et de dressage. Et le cercle garantissait une soumission la plus totale, sélectionnant avec soin les mâles les plus soumis. Il y avait aussi des spectacles d’organisés, des concours de beauté, de dressage. Parfois, on pouvait assister à une séance de punitions collectives, ou d’humiliation publique. Je fus tiré de mes observations quand ma Maîtresse me présenta à deux de ses amies qui venaient d’arriver.
  • Marco, je te présente de très bonnes amies à moi. Maîtresse Carole et Maîtresse Sandrine. Je me mis aussitôt à quatre pattes et m’avançait vers les deux Maîtresses. Je lançais alors à voix haute et claire un bonjour Madame, avant de me prosterner correctement pour déposer deux ou trois baiser sur chacune de leurs chaussures. Tandis que je disais bonjour à l’autre Maîtresse, la première me flatta la croupe.
  • C’est un beau petit chien que tu as là !
  • Oui, répondis ma Maîtresse. C’est un bon toutou… Parfois pas très sage, mais dans l’ensemble, ca va !
  • Alors la je te rassures… C’est pareil avec tous les mâles. Ils ne comprennent qu’avec la cravache et la frustration.. Là, ils sont adorables et très soumis.
  • Ca c’est vrai, rétorque alors Maîtresse Carole. Tu verrais le mien, il ferait n’importe quoi pour avoir le droit de se masturber… C’est trop adorable à voir sa manière de quémander ! Les trois Femmes se mettent alors à rire.
  • Et vos soumis sont où ? Fait ma Maîtresse en direction des deux Femmes.
  • Au vestiaire… Un peu de liberté ne nous fait pas de mal… On va s’asseoir ? Alors que nous partions en direction d’un petit salon, Maîtresse Sandrine s’adressa à ma Maîtresse.
  • Tu le gardes avec toi ?
  • Oui, il est sage. Et pour la première fois je préfère le garder avec moi. Il se couchera aux pieds. Je suis resté une bonne heure couchée aux pieds de ma Maîtresse pendant qu’elle s’amusait avec ses amies. Elle avait retiré une de ses chaussures afin que je puisse m’occuper avec ma langue. Je lui léchais amoureusement, tétant l’un après l’autre chaque doigt de pieds. Pourtant au bout d’une petite heure, les trois Femmes désiraient aller danser et s’amuser un peu. Mais le règlement était strict. Aucun mâle ne pouvait rester livrer à lui même. Ma Maîtresse appela donc l’hôtesse responsable du vestiaire. Elle lui tendit ma laisse.
  • Allez soit sage, me fit ma Maîtresse en me flattant la croupe. Je suis donc partis avec la jeune Femme, la suivant à quatre pattes jusqu’au vestiaire. Ma Maîtresse s’amusait déjà sur la piste de danse. Je la savais heureuse. En arrivant dans le vestiaire, la jeune Maîtresse me fit mettre à genoux au milieu de la pièce. Il y avait une dizaine de mâle de ranger le long du mur. Elle me fit ouvrir la bouche, puis me mit un bâillon boule qu’elle referma derrière la nuque. Puis l’ordre fut direct.
  • A ta place ! Je filais alors près d’un anneau resté libre. Un petit coup de cravache sur mes fesses me fit accélérer le mouvement. Une fois près du mur, elle passa ma laisse dans l’anneau et fit une boucle. Puis elle me demanda mes mains dans le dos. Elle me menotta.
  • Soit sage, sinon ma cravache t’apprendras vite à rester à ta place. Je suis resté ainsi rangé à ma place pendant deux bonnes heures. Quand ma Maîtresse est venu me chercher, j’avais comme la première fois une énorme envie de lui faire la fête. Mais je resta sage, et me mis instinctivement à ses pieds, le plus heureux des hommes que ma Maîtresse me récupère enfin. On rejoignit le bar, tandis que les deux amies de ma Maîtresse reprenaient elles aussi leurs mâles. Maîtresse Carole partit directement tandis que Maîtresse Sandrine nous rejoignit avec son chien. Comme nous avions très soif après être resté si longtemps dans cette chaude ambiance, les deux Femmes nous emmenèrent à notre bar à nous. C’était un petit abreuvoir dans le fond de la pièce, juste derrière le bar. On se désaltéra avidement, tandis que nos Maîtresses bavardèrent ensemble. Nous sommes restés encore une petite demi heure, les mâles couchés aux pieds de leurs Maîtresse respectives. Puis nous sommes partis. Je refis le chemin inverse de mon arrivée. Je repassai donc avec la jeune Maîtresse qui m’avait accueillis. Je pus me rhabiller et sortir. La jeune Maîtresse me conseilla vivement de me dépêcher, et d’aller chercher la voiture et de la rentrer dans la cour. C’est ce que je fis, et j’attendis bientôt aux pieds des marches, à cotés de la portière passagers, moi debout et tête baissée. Quelques minutes plus tard, ma Maîtresse sortit à son tour par la grande porte, heureuse, épanouie. Elle avait enfin trouvé le monde qui lui convenait. De retour à la maison, elle m’ordonna immédiatement de prendre une douche, et de l’attendre sur le lit, couché sur le dos. Ma maîtresse arriva peu après, vint sur moi, et se fit l’amour sur mon sexe plein de désirs. Quand elle eut crié son plaisir, vaincu par la fatigue de toute cette merveilleuse journée, elle m’ordonna de gagner ma place aux pieds du lit. Le royaume des Femmes 2

Depuis cette soirée, la découverte de ce club, ainsi que la rencontre de ses deux nouvelles amies Mademoiselle Carole et Mademoiselle Sandrine, ma Maîtresse continua mon éducation avec encore plus de détermination. Comme me l’avais précisé la jeune Femme qui m’accueillit dans ce club, le titre Maîtresse était exclusivement réservé à ma propriétaire. Je devais donc appeler toutes les autres Femmes Mademoiselle ou Madame, selon leurs préférences. Une vraie complicité s’était nouée entre ma Maîtresse et Mademoiselle Sandrine. Elles se voyaient régulièrement, avec ou sans leurs chiens, et il était rare qu’il se passe une semaine sans qu’elles ne se voient. Je sentais ma Maîtresse plus heureuse et plus épanouie de pouvoir enfin partager cette passion avec une autre Femme ayant les mêmes idées qu’elle. Mademoiselle Sandrine passait souvent à la maison. Je devais bien sûr, en tant que mâle soumis, montrer tout le respect que je devais à une Femme supérieure. Je me prosternais pour lui dire bonjour en embrassant ses chaussures pour montrer ma soumission et ma dévotion. Et bien sûr, il m’était formellement interdit de croiser son regard, de lui adresser la parole, ou même de lui manquer d’obéissance. Il était entendu que ma Maîtresse restait mon unique propriétaire, mais en tant de Femme, Mademoiselle Sandrine avait les droits qu’une Femme supérieure possède sur tout mâle soumis. Quand Mademoiselle Sandrine venait à la maison avec Jérôme, son chien, c’était l’occasion de nous comparer. Elles échangeaient des tonnes d’idées, de jeux, de technique de dressage pour nous rendre encore plus docile, mais surtout pour nous maintenir à notre place. Au départ je me sentais moins seul avec un deuxième chien. Mais bien vite, un sentiment bizarre m’envahit, car je m’aperçus rapidement que Jérôme était bien mieux dressé que moi. Il était complètement asservit à sa Maîtresse et obéissait au doigt et à l’œil. Un sentiment de jalousie s’empara de moi, surtout quand ma Maîtresse promenait Jérôme et jouait avec lui en prenant un certain plaisir. J’étais frustré et humilié quand ensuite elle me lançait de petits pics comme quoi Jérôme était bien plus soumis que moi. Mais la concurrence entre les hommes est souvent bénéfique, et ma Maîtresse sut en tirer partie. Mademoiselle Sandrine lui avait dit qu’elle faisait preuve de beaucoup trop de gentillesse à mon égard, et que la gentillesse n’empêchait pas la sévérité. Un bon chien doit mériter la bonté de sa Maîtresse. La semaine suivante fut plus dure pour moi, mais terriblement efficace. Ma Maîtresse suivit les bons conseils de Mademoiselle Sandrine, et il ne se passa pas une minute sans que sa cravache et son martinet soient à porter de main. Chaque hésitation, chaque protestation, chaque petit refus d’obéissance était ponctué par une punition immédiate. Le lundi soir, ma Maîtresse posa une couverture devant la porte de sa chambre. Elle m’indiqua que tant que mes progrès ne serait pas significatifs, je n’aurais plus le droit de dormir autre part. « Et ne te plaint pas, ajouta-t-elle, preuve que je suis encore très gentille, je pourrais te faire coucher dans le garage, dans le coffre de ta voiture ! ». Je dois avouer que ce traitement intensif fut des plus bénéfique sur mon comportement. D’abord, parce que je voulais rapidement retrouver ce privilège de pouvoir dormir auprès de ma divine Maîtresse. Ensuite, je voulais qu’elle soit fière de moi, et que la comparaison avec Jérôme ne soit plus qu’un mauvais souvenir. Les progrès furent rapides. J’abandonnais mes dernières rébellions pour devenir le plus soumis possible et très obéissant. Ma seule ambition était à partir de ce moment là de devenir un bon chien bien docile, meilleur de Jérôme. La semaine suivante, Mademoiselle Sandrine complimenta ma Maîtresse de mes progrès. Elle était très fière de moi, et ce jour là, je crois que j’étais l’homme le plus heureux du monde. Tous les vendredis, nous allions au club, où nos Maîtresses respectives s’amusaient beaucoup. Ma Maîtresse était heureuse dans cet endroit. Elle pouvait s’exprimer librement, et était fière de me promener parmi ses amies. D’ailleurs, chaque vendredi, je faisais connaissance de nouvelles chaussures à embrasser. J’étais devenu un parfait mâle soumis. Moi aussi je devenais heureux dans cet endroit où les hommes étaient tous à leurs places. Je pouvais moi aussi m’exprimer librement, car aux regards des autres, j’étais tout simplement à ma place, dans la normalité du lieu. De plus, grâce aux dernières séances de dressage de ma Maîtresse, je ne pouvais plus souffrir de la comparaison avec les autres petits chiens. Toutes les Femmes m’aimaient bien. De celle qui me recevait, à celle qui tenait le bar, en passant par la patronne du club qui à chaque visite venait me flatter la croupe, me donnant un petit biscuit pour avoir le plaisir de me faire faire le beau. Plus nous acceptions l’humiliation, plus les Maîtresses étaient ravies. Une fois, alors qu’une envie très pressante me tenaillait le bas ventre, je m’agitais aux pieds de ma Maîtresse qui conversait tranquillement avec quelques amies. Je ne savais comment lui faire comprendre, car un mâle ne pouvait pas décemment déranger une Femme en pleine conversation. Je n’osais l’interrompre, quand n’y pouvant plus, et par réflexe sans doute, je me mis à aboyer. C’était la première fois. Tout d’un coup, toutes les Femmes s’interrompirent et me fixèrent toutes en même temps. Le silence me glaça d’un coup. Je baissais alors la tête, honteux d’avoir interrompu les Femmes, et les joues entièrement rouges et brûlantes je me suis couché aux pieds de ma Maîtresse. Puis, une des Femmes se mit à rire, entraînant les autres. Ce fut ensuite des compliments à l’adresse de ma Maîtresse. Le fait que par réflexe je m’humilie moi-même davantage était une preuve incontestable de l’efficacité de son dressage et de mon amour pour elle. Ce jour là, elle fut très fière de moi. La patronne qui avait assisté à la scène trouva l’idée plus que séduisante, elle la trouvait évidente. « Mesdames, dit-elle alors, le chien de Mademoiselle M est très bien élevé. Je propose que dorénavant, nous apprenions tous à nos mâles l’aboiement comme moyen de s’exprimer dans ce lieu. Plus de mot, plus de oui Maîtresse ou de merci Maîtresse. Et après tout, a-t-on déjà vu un chien parler ? » Toutes les Femmes se mirent à rire, défendant néanmoins leurs point de vue sur la question. Sans le vouloir, je contribuais à humilier les mâles davantage.

Un concours de dressage avait été organisé. Pourtant, ma Maîtresse me dispensa de cet exercice. Elle voulait laisser du temps au temps. J’avais fait beaucoup d’effort ces derniers temps, et elle était reconnaissante. Cela me motivait davantage à la servir comme un bon chien, et être le plus soumis possible pour ma déesse. Pour ce premier concours, ma Maîtresse préféra simplement qu’on le regarde, afin que je puisse me faire une idée précise de ce qui était demandé. Elle non plus d’ailleurs ne savait pas trop à quoi s’attendre. De toutes façon, ma Maîtresse n’aurait eut que peu de chance de me qualifier. Il n’y avait pas si longtemps que nous étions dans ce club, et les Maîtresses présentes dans cette finale avaient mis plusieurs mois pour entraîner leurs mâles. Les diverses épreuves étaient imposées, avec un programme précis. Et de ce que je pus entendre de la bouche des Maîtresses qui m’entouraient, les favoris n’étaient pas à leurs premiers coups d’essai. Il y avait un jury composé de quinze Maîtresses expérimentées, qui notait à chaque exercice l’esthétique du mâle, sa vitesse d’exécution, son comportement devant l’ordre ainsi que son dévouement envers sa Maîtresse. Il y avait aussi une note artistique, et une autre plus générale sur le plaisir que pouvait manifester le mâle à être aux pieds d’une Femme. Il y avait eu au préalable des présélections, et le jour du concours, seulement dix Maîtresses étaient en finales. Tous les autres chiens étaient par terre au premier rang, alors que les Maîtresses étaient assises derrière dans des fauteuils confortables. Des serviteurs mâles passaient alors pour servir boissons et petit four. Le silence se fit quand la patronne monta sur scène. Elle était fière d’annoncer que ce concours de dressage rencontrait un vif succès auprès des Maîtresses. Il y en avait un tous les six mois, et aujourd’hui c’était une date anniversaire puisqu’il s’agissait du dixième. Elle s’excusait devant le nombre de refus qu’elle avait été contrainte d’effectuer auprès des Maîtresses désireuse de participer. Mais elle était obligé de sélectionner assez durement afin que seuls les meilleurs mâles puissent être présentés. Elle voulait conserver à tout prix la qualité des chiens pour que ce concours reste l’événement du club. Néanmoins, elle promis de commencer les présélections plus tôt, afin que davantage de Femmes puissent tenter leurs chances. Elle promis aussi de réfléchir à la possibilité de créer une catégorie espoirs pour les jeunes chiens nouvellement admis au club. Commença alors la présentation. Elle appela chacune des Maîtresses qui tour à tour montèrent sur scène afin de montrer leurs mâles. La patronne présenta alors chaque chien, avec son poids, ses mensurations, ses qualités et ses défauts, ainsi que son année de naissance. Ici, l’année de naissance du mâle était le jour de son premier dressage et de sa prise en main par une Femme. Quand tout le monde fut passé, elle déclara le concours ouvert, et souhaita bonne chance à toutes les Maîtresses. La présidente du jury monta alors sur scène à son tour, et présenta la première épreuve. Le premier exercice s’appelait la promenade. Chaque Maîtresses défilaient avec son chien. Ce dernier devait marcher correctement en restant bien au pied de sa Maîtresse, veillant bien à être le plus beau possible. Chaque petit coup de cravache que la Maîtresse pouvait administrer au mâle pour corriger sa démarche était des points en moins. Car cela voulait dire que le chien ne marchait pas correctement. Après un premier tour au centre de la scène, quelques obstacles étaient alors présenter au chien, comme par exemple une planche de deux mètres à cinquante centimètre du sol, un cerceau dans lequel le chien devait passer avec élégance. Pour finir, une série d’assis couché debout ponctuait l’exercice. Venait ensuite la vénération de la Maîtresse. Pour débuter, elle faisait assoire son mâle à la droite de la scène, puis gagnait l’autre coté, devant un fauteuil en osier. Elle restait debout, puis siffla son chien. Ce dernier devait alors rejoindre sa Maîtresse avec enthousiasme et empressement. Dans cet exercice, cette note là était la plus importante. La Maîtresse présentait ensuite la cravache que le mâle devait honorer de sa langue. Puis c’était ensuite le tour des escarpins. Le chien avait alors exactement trois minutes pour montrer au jury toute l’affection et toute la vénération qu’il portait à sa Maîtresse. Une fois le temps écoulé, indiqué par une petite clochette que maniait la responsable du temps, le mâle reprenait sa position de soumis, et la Maîtresse s’asseyait dans le fauteuil. Le chien devait alors déchausser sa Maîtresse avec grâce et douceur, puis comme pour l’escarpin, le même exercice était demandé avec le pied nu de sa Maîtresse. Une fois terminé, elle remettait la laisse à son chien et repartait dans les coulisses. Pour la troisième épreuve, chaque chien devait retrouver sa Maîtresse avec son flair. Les dix Maîtresses étaient alignées sur la scène dans un fauteuil, et tour à tour, une Maîtresse neutre tenait un chien en laisse avec les yeux bandés. Ce dernier passait alors devant chaque Maîtresse pour essayer de retrouver la sienne. Il avait le droit avec sa bouche et sa langue de reconnaître les pieds et la main de sa propriétaire. Pour que tous les chiens soient à égalité, et qu’aucun parfum spécifique ni aucun signe distinctifs ne puisse aider le mâle, les Maîtresses devaient retirer leurs bagues et un parfum assez fort était commun à toutes les Femmes. Quand le mâle pensait avoir trouver sa Maîtresse, il venait alors se coucher à ses pieds. La quatrième épreuve était une course. Les dix Maîtresses étaient assises à la droite de la scène, leurs chiens à leurs pieds. A la gauche de la scène était posé sur le sol la paire d’escarpins et la cravache de chaque Maîtresse. Au signal, les mâles devaient alors courir à quatre pattes pour aller chercher un premier escarpin et le ramener le talon entre ses dents devant sa Maîtresse. Il devait ensuite repartir chercher le deuxième, puis pour finir aller chercher la cravache et se présenter devant sa Maîtresse à genoux, la tête bien baissée, la cravache entre les dents. Les points étaient attribués du premier au dernier dans un ordre décroissant. Les deux dernières épreuves étaient d’ordre plus sexuel. Pour la cinquième épreuve, tous les mâles étaient alignés à genoux sur la scène, face au public. Ils devaient montrer au jury leur résistance à l’éjaculation. C’était une note importante au coefficient assez fort, car la première qualité que devait posséder un mâle soumis, outre son obéissance, était de pouvoir permettre à sa Maîtresse de faire l’amour longtemps sans être ennuyer par des éjaculations précoces. Au signal, les mâles devaient alors commencer à se masturber. Trois Maîtresses neutres veillaient avec leurs cravaches à ce que tous les mâles se caressent sur le même rythme. Ceux qui marquait des points étaient bien sûr ceux qui retardait le plus possible leurs jouissance. Si nous, les autres mâles soumis devions juste regarder en silence, toutes les autres Maîtresses derrières nous s’amusaient à encourager les mâles de leurs amies participant au concours. Comme pour la course, les Femmes s’en donnaient à cœur joie, s’amusaient beaucoup, comme des spectateurs dans un stade supportent les sportifs. La dernière épreuve était la plus humiliante pour les mâles. Deux Femmes neutres se tenaient debout au centre de la scène. Elles portaient chacune un gode ceinture. Au signal, chaque Maîtresse venait avec son mâle devant les deux Femmes. Celui-ci se présentait devant la première et avait trois minutes pour effectuer une belle fellation sur le gode. Le style était noté, ainsi que le plaisir que le soumis devait montrer. Au tintement de la petite clochette indiquant que le temps était terminé, il se positionnait ensuite à quatre pattes, et la même Femme sodomisait alors le mâle pendant trois autres minutes. Pour terminer l’épreuve, il y avait encore trois minutes où la deuxième Femme présentait son gode devant la bouche du soumis, afin qu’il puisse reprendre une fellation en étant toujours sodomisé. Le jury notait alors l’enthousiasme du mâle, son comportement, ainsi que ses gémissements qui devaient être perceptibles mais néanmoins discrets. Le mâle devait montrer sa faculté à subir l’humiliation, mais ne devait en aucun cas montrer des excès de zèle. La jouissance lui était formellement interdite. A la fin des épreuves, le jury se retira pour délibérer, puis ensuite vint la remise des récompenses. Le premier prix était une superbe robe de soirée offert par un grand couturier de Paris. Il y avait aussi des parfums, un voyage, et des abonnements dans des centres de beauté et de relaxation. Pour les chiens il y avait des beaux colliers en cuir, des jolis paniers pour se coucher, et des tenues de soumis diverses. Les Maîtresses avaient aussi décidé pour récompenser les efforts et le travail des trois meilleurs chiens, de leurs accorder pour cette fin de soirée toute la jouissance et le plaisir qu’ils voulaient. Bien sûr, il était impensable et hors de question de leurs permettre de jouir à volonté et selon leurs goûts avec des Femmes. Elles trouvèrent rapidement la solution. Les sept derniers mâles du concours furent alors positionner à quatre pattes sur la scène, et les trois vainqueurs purent alors prendre tout le plaisir qu’ils voulaient avec la bouche et les fesses de leurs congénères. C’était le privilège des trois mâles vainqueurs, et une punition pour tous les autres, qui devaient se plier de bonnes grâces aux désirs et à la perversité des trois vainqueurs qui ne se gênaient point. Les Maîtresses estimaient avec raison, que pour les futurs concours, cela motiverait tous les candidats mâles à faire le maximum d’effort pour éviter ce genre d’humiliation en public.

Pour clôturer cette soirée, il y eut un petit événement plein d’émotion. La patronne prit son micro et appela une jeune fille à la rejoindre sur scène. C’était son anniversaire et elle fêtait ce jour là ses 25 ans. Cela faisait peu de temps, environ six mois, qu’elle était adhérente à ce club. C’est sa mère qui lui avait fait découvrir ce lieu et qui l’avait initié aux plaisirs de la domination Féminine. Elle avait convertit sa fille qui avait été pleinement déçu de ses trois années de mariage avec un mari comme tous les autres, possessif, jaloux, macho, lui laissant tous le travail quotidien à sa charge. Sa déception des hommes était à la hauteur de ses rêves d’égalité dans le couple. Toutes les Maîtresses lui chantèrent un joyeux anniversaire tandis qu’un superbe gâteaux arrivait sur la scène sur un plateau roulant, avec ses milles étincelles qui crépitaient, et les vingt cinq lueurs de ses bougies qui éclairaient la salle éteinte d’un anneau de lumière. Elle souffla ses bougies sous les applaudissements de toutes les Femmes. Mais c’est ensuite que vint l’émotion. Sa mère entra alors sur scène avec son cadeau. Elle tenait dans sa main une laisse, et au bout de cette laisse un collier. Dans ce collier il y avait le cou d’un joli mâle qui marchait fièrement à quatre pattes pour rejoindre le centre de la scène. Mais ce qui rendait la situation très émouvante, c’est que ce n’était pas n’importe quel mâle. La jeune fille plaqua ses mains sur son visage devant la surprise qu’elle n’aurait jamais imaginé. Sa mère lui ramenait simplement son mari. Depuis six mois, elle avait sauvé le mariage de sa fille en s’occupant alors du dressage de son gendre. Et aujourd’hui, elle lui ramenait complètement éduqué, docile et à sa place. L’émotion grandit encore quand ce dernier se présenta devant sa Femme, à genoux, les mains dans le dos et la tête baissée. Il s’adressa à elle en lui demandant si elle voulait bien reprendre à ses pieds son ex mari. Il quémanda cet honneur en promettant désormais d’être un bon chien complètement asservit aux désirs de sa Maîtresse. Il reconnaissait sans la moindre hésitation la supériorité de la Femme. Grâce à sa belle mère qu’il remerciait publiquement de lui avoir montrer le chemin, il venait de prendre conscience de sa vraie place. Il continuait en lui demandant si elle acceptait de rester sa Femme par la loi, et de devenir sa Maîtresse par amour. La jeune Femme toute émue, les larmes aux yeux, acceptait avec grand bonheur. Son mari se prosternait alors pour baiser les chaussures de son ex Femme et de sa nouvelle Maîtresse. La mère tira ensuite légèrement sur la laisse afin que le jeune chien se redresse. Elle lui tendit alors un présent qu’il remit à sa Maîtresse. C’était une jolie cravache en cuir enveloppé dans un papier cadeau. La jeune femme fut très émue devant ce magnifique présent. Son nouveau chien prit une dernière fois la parole pour demander à sa nouvelle Maîtresse de prendre possession de lui, en lui administrant devant tout le monde dix coup de cravache comme symbole, afin qu’il offre sa souffrance et ses cris pour sceller le pacte. Sa mère s’approcha de sa fille, la prit dans ses bras et lui souhaita un joyeux anniversaire en lui tendant la laisse. Toutes les autres Femmes quittèrent la scène. En partant, la patronne expliqua à la jeune Femme que ce devait être un grand moment pour elle, et surtout qu’elle ne faiblisse pas avec la cravache. Les quelques hésitations de la jeune Femme s’enfuirent subitement quand elle s’aperçut que le silence régnait dans la salle, et que tous les regards étaient tournés vers elle. Tout le monde attendait cette prise de pouvoir. La jeune Maîtresse ordonna à son mâle de se mettre debout, de présenter ses fesses au public, et de bien se pencher vers l’avant en cambrant bien ses reins pour s’offrir correctement à la cravache. Le nouveau mâle soumis, déjà bien éduqué par sa belle mère, répondit parfaitement aux ordres de la jeune Femme. Puis sans faiblir, et frappant très fort, la jeune Maîtresse fit siffler dix fois la cravache sur les jolies petites fesses blanches à sa disposition. A chaque coup, le mâle lâcha un cri qui provoqua les applaudissements des toutes les Femmes. Après le dernier coup, elle redressa son mari, et comme deux amoureux, ils s’embrassèrent passionnément dans les bras l’un de l’autre. Ils étaient seuls au monde. Elle lui séchait ses larmes. Ils se regardaient, puis s’embrassaient de nouveau, s’échangeaient des mots d’amour que personne ne pouvait entendre. Puis quelques minutes plus tard, alors que les bouchons de champagne commençaient à sauter, la jeune Maîtresse claqua des doigts en direction du sol. Son mari, instinctivement se remit aux pieds et baissa la tête. Elle reprit la laisse pour gagner la salle. La jeune Femme était tellement fière, transporté par le bonheur qu’elle présenta à toutes les Femmes son ex mari, maintenant devenu un gentil toutou. Ce dernier embrassa alors des dizaines de chaussures, dont celles de ma Maîtresse qui félicita la jeune Femme. Ma Maîtresse, avec Mademoiselle Sandrine et Mademoiselle Carole, nous emmenèrent à l’abreuvoir afin que leurs chiens se désaltèrent. La patronne avait voulu que ce soit la fête pour tout le monde, et donc pour les mâles également. A coté de l’abreuvoir, une Femme distribuait aux petits chiens des parts de gâteaux. Devant l’autorisation de nos Maîtresses, la jeune Femme posa trois gamelles en inox devant nous. On se régala, et après avoir bu abondamment, on se remit d’instinct aux pieds de nos Maîtresses, qui commentaient toujours les émotions qu’elles avaient vécu devant ce spectacle. La musique commençait à envahir la salle au fur et à mesure que des serviteurs mâles libéraient la piste de danse. Pour continuer la soirée tranquillement, toutes les Femmes gagnaient le vestiaire pour y déposer leurs soumis. Il y eu un peu d’attente, mais tout s’enchaîna parfaitement. Il faut dire qu’on avait maintenant l’habitude. Dès que ma Maîtresse confia ma laisse à la jeune Femme qui s’occupait du vestiaire, je me plaçais à genoux devant elle, ouvrit la bouche pour recevoir le bâillon qui se présentait très vite. Je gagnais ensuite le premier anneau libre et tendait d’instinct mes poignets dans le dos pour être attaché. Jérôme était à coté de moi. L’organisation était parfaite, et en moins de dix minutes, tous les mâles étaient rangés, et les Femmes sur la piste de danse. Ce n’est que vers cinq heures du matin que ma Maîtresse me récupéra au vestiaire. Elle était épuisée de cette soirée. Pendant qu’elle conversait avec la patronne du club, ainsi que quelques unes de ses amies, je me dépêchais d’aller chercher la voiture pour l’attendre dans la cour. Toute cette soirée avait rendue ma Maîtresse très rêveuse. Elle n’arrêtait pas de penser à cette jeune fille, qui à cette heure là devait certainement nager dans le bonheur. Je conduisais, et sa main étendue derrière moi caressait ma tête, tandis que de temps en temps ses doigts passaient derrière mon collier pour gratouiller ma nuque. « Tu vois, me dit-elle en me regardant avec ses yeux brillants, sa nuit de noce à cette jeune fille, sa vraie nuit de noce, c’est cette nuit qu’elle va l’avoir. Elle doit être très heureuse ! » A chaque retour à la maison, le rituel était maintenant bien en place. Je précédais toujours ma Maîtresse pour lui ouvrir les portes. Pour moi, elle avait adopté le survêtement, sur les bons conseils de Mademoiselle Sandrine. Pour nous les mâles, le vêtement servait surtout pour passer de la maison au club, sans choquer personne. Le col fermé permettait de dissimuler le collier, et ainsi nous pouvions le porter en permanence. Mais l’avantage du survêtement porté à même la peau, était qu’en rentrant à la maison, nous pouvions être nu et à notre place en moins de dix secondes. Et ainsi cela permettait de ne pas faire attendre nos Maîtresses. Une fois à l’intérieur de l’appartement, je retirais donc mon survêtement et me présentait ensuite pour prendre le manteau de ma Maîtresse. Tout de suite après, je m’agenouillais pour retirer ses escarpins. Ensuite cela pouvait varier, mais en général elle m’envoyait immédiatement à la douche que je devais prendre assez rapidement. Ce soir là, ma Maîtresse était vraiment trop fatiguée pour faire l’amour, mais elle était trop excitée pour s’endormir aussitôt. C’est avec un grand bonheur que je m’occupai d’elle juste avec ma bouche, délicatement, amoureusement. Comme ma Maîtresse était très contente de moi, elle m’autorisa ensuite à aller dans la salle de bains pour me soulager. Puis, elle m’accorda le grand privilège de s’endormir dans mes bras. Le royaume des Femmes 3

Cela faisait plus d’un an maintenant, que Ma Maîtresse fréquentait ce cercle. Nous y allions chaque vendredi soir. Selon les ambiances, nous pouvions y passer la nuit ou ne rester que le temps de dire bonjour et de boire un verre. Ma Maîtresse ne m’emmenait pas systématiquement. Cela dépendait de son envie, mais aussi de mes punitions de la semaine. Parfois, je restais à refaire du ménage ou du repassage si je ne l’avais pas fait correctement, ou d’autre fois, lorsque Ma Maîtresse et ses amies désiraient se faire une soirée entre elles, sans leurs chiens, je restais attacher aux pieds du lit à attendre le retour de Ma Maîtresse. A son retour, je lui faisais la fête, comme un bon toutou. Depuis la découverte de ce cercle, Ma Maîtresse était devenue une Femme complètement épanouie. Le bonheur se lisait chaque jour sur son visage. La rencontre avec d’autres femmes dominantes, ayant la même philosophie qu’elle sur la supériorité de la Femme, l’avait conforté dans son idée du couple, et dans son rêve. Elle n’était plus isolée, et pouvait enfin partager cette manière de vivre avec des amies. Tout devenait plus simple, ce qui rendait Ma Maîtresse très heureuse. Ainsi, quand nous allions dîner chez Mademoiselle Sandrine, son amie, nous pouvions passer une soirée tranquillement sans être obligé de cacher nos penchants. Je pouvais donc rester tranquillement à ma place, aux pieds de Ma Maîtresse, et je dînais avec les Femmes, mais sous la table dans ma gamelle. Toutes ces rencontres furent aussi enrichissantes pour notre évolution, car les Femmes s’échangeaient leurs expériences, leurs idées, des solutions à certains problèmes rencontrés. Ce qui permit à Ma Maîtresse de s’affirmer davantage, et de prendre son rôle de dominante encore plus à cœur. La principale évolution fut qu’elle était maintenant Ma Maîtresse 24 heures sur 24. Ces derniers mois passés dans ce cercle et avec ses nouvelles amies dominantes, nous avaient convaincu que nos jeux de départ étaient maintenant un mode de vie. Après une discussion, il fut décidé d’un commun accord que pour le bien de notre couple, pour notre bonheur à tous les deux, ma soumission devrait être totale. Sa supériorité était devenue évidente et naturelle pour moi. Je n’en étais que plus soumis, plus obéissant, et donc plus heureux. Ma Maîtresse fut également très heureuse de cette évolution. Son rêve était maintenant réalité. Elle possédait son soumis, bien à elle.

Il en était de même pour ce cercle où elle se sentait à l’aise. Bien sûr, comme dans tous les milieux, il y avait plus d’affinités avec certaines Femmes que d’autre, mais au bout d’un an, Ma Maîtresse avait maintenant quelques amies proches qu’elle prenait plaisir à voir. Elle avait aussi sympathisé avec la patronne du cercle, et plus d’une fois elles dînèrent ensemble. C’était une Femme d’une cinquantaine d’année, distinguée, toujours habillée avec élégance. Son visage pouvait être froid et sévère avec les soumis, mais devenait alors très chaleureux avec les Femmes. Sauf les soumises, qu’elle détestait par-dessus tout. La Femme est supérieure à l’homme, donc elle doit dominer. Rien que l’idée qu’une Femme baisse les yeux ou s’agenouille devant un homme la rendait malade. Elle vivait avec deux soumis permanent. Le premier était son mari qu’elle commença à dresser le lendemain de sa nuit de noce. Ils avaient décidé d’un commun accord d’attendre le mariage pour s’engager sur la voie de la soumission totale, avec fidélité et dévotion. Ils étaient impatient tout les deux. Dans un geste de bonté, elle lui accorda la nuit de noce pour qu’il lui fasse l’amour une dernière fois, comme un homme libre, selon ses désirs et ses envies. Au lever du soleil, il s’était mis nu, à genoux devant sa Femme, puis lui avait demandé humblement, les yeux baissés, de prendre possession de lui. Comme pour imiter l’échange des alliances, elle lui avait offert son collier de soumis, et lui une cravache. Depuis vingt cinq ans maintenant, il était un parfait soumis, merveilleusement dressé, s’occupant de tout dans la maison, avec passion et dévotion pour sa puissante Maîtresse. Son deuxième soumis était son amant qu’elle avait pris peu de temps après son mariage. Pendant une dizaine années elle le garda comme objet sexuel occasionnel. Il était très beau, d’un naturel soumis, charmant et très attentionné. Il vouait une véritable passion pour sa Maîtresse. Elle s’attacha à lui, et au bout de dix ans, elle envisagea fortement de le garder à temps complet. Mais chez elle, l’homme était inférieur à la Femme, et ne pouvait être que soumis et obéissant. Ayant déjà un serviteur, elle réfléchissa alors à la place qu’elle pouvait lui octroyer à la maison. En discutant beaucoup avec lui, de ses envies et de ses qualités, elle arriva à la solution du chien. Elle fut immédiatement séduite à l’idée de dresser un homme afin de le transformer en animal domestique. Cela adhérait parfaitement à l’idée qu’elle se faisait de la place de l’homme auprès de la Femme. Etant donné qu’elle avait déjà un mari soumis pour la servir, la deuxième place idéale pour un homme dans sa maison, était bien la place de l’animal de compagnie, donc celle du chien. Il fut donc dressé en conséquence afin qu’il se rapproche le plus possible de l’animal. Ma Maîtresse aimait beaucoup la compagnie de cette Femme. Elle adorait l’écouter parler de sa passion qu’était la soumission des hommes. Elle prenait beaucoup de plaisir à raconter son expérience, ses anecdotes, ses pensées, ses méthodes de dressage, et sa philosophie de la domination. Je dois dire qu’elle nous adorait. Autant elle détestait les hommes dits normaux et les Femmes soumises, autant elle adorait les mâles soumis, qui assumaient leur infériorité et leur place. Elle n’ignorait jamais un mâle. A chaque fois que dans son club elle disait bonjour à une Femme, elle n’oubliait jamais le soumis. Cela pouvait être une simple caresse sur sa tête, une petite claque sur la croupe du chien, ou alors elle tendait sa main pour un baiser. Mais à chaque fois, elle avait toujours un petit geste et un petit mot pour le mâle. Si elle pouvait être dure et sévère pour les hommes mal dressés et irrespectueux envers les Femmes, elle s’attendrissait toujours dès qu’elle voyait un beau soumis bien obéir à sa Maîtresse. « Il n’y a rien de plus charmant qu’un beau mâle bien dressé et obéissant au doigt et à l’œil », disait-elle tout le temps à ses clientes. « Un homme à quatre patte, et tenue en laisse par une Femme est forcément un homme bien », ajoutait –elle en riant largement. Elle savait que j’étais dressé pour dire bonjour aux Femmes en embrassant leurs chaussures. Alors à chaque fois, elle prenait le temps de me regarder lui dire bonjour, et elle me répondait toujours ensuite en me caressant la tête. Un compliment à Ma Maîtresse me rendait fier. Il lui arrivait même de me donner un sucre, ou un gâteau pour chien, spécialement acheté pour nous. Elle m’avait appris à faire le beau, comme un vrai toutou. L’humiliation était toujours grande, mais elle savait rendre un mâle heureux d’être à sa place. Dans ce club, chaque mâle était dressé selon les désirs de leurs Maîtresses. Mais la patronne avait sympathisé avec Ma Maîtresse, parce que tout comme son amant, j’avais été dressé pour être un chien. Cela les avait rapproché, car elle nous adorait en tant qu’animal de compagnie. La patronne lui raconta alors toute l’évolution de son amant, la façon dont il s’adapta à son nouveau rôle ainsi que les étapes à franchir pour que l’homme puisse devenir un bon chien. Ma Maîtresse lui raconta à son tour mon parcours ainsi que la façon dont j’avais été dressé. J’étais couché aux pieds des Femmes, une oreille bien entendu attentive à ce qu’il se disait. Mais les Femmes ne nous sont pas supérieures pour rien. Au moment où la patronne commença à prodiguer à ma Maîtresse quelques bons conseils afin que je progresse dans mon rôle de chien, elle s’arrêta soudain puis appela une de ses employées. Quand la jeune Femme arriva, la patronne attrapa ma laisse puis la tendit à la jeune fille. Elle lui demanda alors d’aller me ranger au vestiaire. Je suivis la jeune Femme à quatre pattes, et je ne pus en entendre davantage sur la suite de mon dressage. Mais nul doute que ma Maîtresse allait en tirer de bons conseils. J’avais maintenant parfaitement l’habitude du vestiaire. La jeune hôtesse qui s’occupait de nous ranger me connaissait bien. Elle m’appréciait beaucoup, car je n’étais pas comme certains soumis, toujours un peu récalcitrant, dont il fallait à chaque fois utiliser la cravache pour de petit rien. J’étais parfaitement dressé et heureux d’être un chien. Et cela se ressentait dans mon attitude. Je ne faisais pas de manière, et dès que j’arrivais à l’entrée du vestiaire, je me mettais dans la position du soumis, la bouche ouverte pour attendre le bâillon. La jeune Femme appréciait ma soumission totale, car elle n’avait jamais besoin de me reprendre, ou de me répéter les choses. De plus, elle était très excitante. Elle portait toujours des bottes assez hautes, une petite jupe en cuir assez serré, un joli visage illuminé par des yeux bleus clairs, brune aux cheveux longs. Et son parfum était enivrant autant que son sourire était radieux. Même si nous étions dressés, nous ne pouvions néanmoins oublier que nous restions des hommes. Cette jeune Femme était très excitante, et elle ne faisait rien pour épargner les mâles, bien au contraire. Elle aimait bien leur montrer ce qu’ils n’auraient jamais. A chaque fois que je me retrouvais à genoux à l’attendre, je ne pouvais empêcher mon sexe de se redresser. Mais avec moi elle était gentille, car elle appréciait ma dévotion envers les Femmes. Et mon érection la faisait toujours sourire. Elle me trouvait charmant. Elle me conduisait à ma place, me menottait, puis s’agenouillait près de moi. Elle attrapait alors mon sexe, puis commençait quelque va et vient. Bien sûr, elle m’avait au préalable souffler à l’oreille que je ne m’avise surtout pas de jouir. D’abord parce qu’elle n’avait bien sûr pas le pouvoir de donner du plaisir au chien d’une cliente sans son autorisation, et ensuite parce qu’elle voulait simplement m’exciter un peu plus, afin de me frustrer davantage. Mais je savais qu’il n’y avait aucune méchanceté dans ses intentions. Etre excité, caressé et frustrer par la main d’une Femme devait être interpréter comme une récompense, un honneur. Du reste, c’est comme cela que je le prenais. Les autres chiens avaient très souvent droit à la cravache, mais moi, j’avais le droit à sa main. J’en étais très fier. Avec le temps, elle avait aussi sympathisé avec ma Maîtresse, et une fois, alors que le cercle était particulièrement calme, elle alla la trouver pour lui demander un petit service que ma Maîtresse lui accorda. La jeune Femme revint, attacha ma laisse, puis me conduisit dans le petit bureau attenant au vestiaire. J’ai cru que je rêvais ce moment. Je vis la jeune Femme relevée sa jupe, s’assoire et ouvrir largement ses jambes magnifiques. Elle tira sur ma laisse afin de m’attirer à elle, me retira mon bâillon, puis je dus la lécher pendant une bonne demi heure. Quel bonheur d’être un chien ! Quand elle prit son plaisir, elle me garda quelques minutes près d’elle afin de reprendre ses esprits. Pendant ce temps, j’honorais ses bottes de ma langue afin de lui monter toute ma reconnaissance, et pour la remercier. Elle me ramena ensuite à ma place, puis pour me remercier à son tour, elle me masturba quelques minutes, juste le temps de m’exciter un peu plus. A la fin de la soirée, comme il n’y avait plus personne, c’est Ma Maîtresse qui vint dans le vestiaire me détacher. La jeune Femme complimenta Ma Maîtresse sur ma façon de me comporter et de donner du plaisir à une Femme. A chaque fois que Ma Maîtresse recevait un compliment sur son chien, cela la rendait particulièrement fière et heureuse. Je savais que c’était très important pour elle que je me comporte dignement et que je lui fasse honneur en toute circonstance. Et il n’y avait rien de plus important pour moi que de rendre Ma Maîtresse heureuse. Ce jour là, elle me récompensa. Elle m’autorisa à me masturber à genoux devant la jeune Femme. C’était toujours très humiliant pour un homme de devoir se caresser ainsi devant une Femme inconnue, mais c’était très gratifiant pour le chien que j’étais de donner un beau spectacle à deux dominatrices, dont une était ma propriétaire. Je ne fus pas très long à venir. La jeune Femme me tendit alors sa botte que je m’empressais de soutenir avec mon autre main. En gémissant modérément, j’éjaculais sur le cuir en prenant soin de ne rien mettre à coté. La jeune Femme reposa alors son pied à terre, et je me prosternais rapidement pour lécher sa botte afin de tout nettoyer.

Nous étions parfaitement intégrés dans ce club. Cet endroit nous rendait heureux, car nous pouvions évoluer vraiment en respectant notre mode de vie. Ici, tout était fait pour que les Femmes puissent passer du bon temps, avec leurs soumis à leurs pieds. Mais nous étions loin d’imaginer ce qu’il y avait derrière ce club. La patronne nous invita un soir à dîner, mais pas au club, chez elle. C’est son mari qui nous ouvrit. Il portait un tablier blanc sur un string, un tee shirt noir ainsi qu’une coiffe blanche dans les cheveux. Il avait bien sûr un large collier de cuir noir, ainsi que des bracelets aux poignets. Il se tenait parfaitement droit, le regard au sol. Il prit ensuite la veste que lui tendait Ma Maîtresse, puis d’une politesse exemplaire d’un majordome, il ouvrit une porte vitrée afin de l’inviter à patienter quelques minutes. Moi je restais dans le hall, puis sur un signe, je suivis le mari vers les cuisines et les pièces de services. De dos, on pouvait voir ses fesses portant encore les marques de la cravache. Sa dernière correction devait être toute fraîche. Je me déshabillai dans une petite pièce, mis mon collier avec ma laisse. Puis son mari me conduisit auprès de Ma Maîtresse. Il n’y avait pas très long à faire, seulement une dizaine de mètres. Mais je détestais par-dessus tout marcher à quatre pattes aux pieds d’un homme. Autant je trouvais normal d’honorer une Femme, et de la respecter dignement en marchant à quatre pattes à ses cotés, autant avec un homme, cela me mettait mal à l’aise. Heureusement cela ne dura que quelques secondes, et je retrouva bientôt Ma Maîtresse en compagnie de la patronne du club. Cette dernière, toujours heureuse de voir un homme bien dressé, m’accueilla avec enthousiaste.

  • Mais c’est marco ! Comment il va le chien ? Son mari lâcha ma laisse, et devant tant d’enthousiasme, je courrais à ses pieds. Je dévorais ses escarpins, les embrassant, les léchant, frottant ma joue sur le cuir de ses chaussures. Pendant ce temps, elle me claquait gentiment la croupe comme on le fait avec un chien.
  • C’est un bon chienchien ça… bien obéissant, bien dressé ! Un homme comme on les aime ! Puis elle retira une de ses chaussures, et me présenta son pied nu. Je n’hésitai pas une seconde, sachant pertinemment ce qu’on attendait de moi. Je me mis alors à bien lécher ses pieds, léchant chaque orteil.
  • Tu me permets que j’en profite un peu ? fit-elle à l’attention de Ma Maîtresse
  • Je t’en prie. En plus, il adore ça lécher les pieds… Sa langue est délicieuse, très douce, et est surtout très active…
  • Tu en as de la chance… Moi mon chien, il n’est pas très doué pour ça… Ca va bien dix minutes, mais après on voit bien que ce n’est pas son truc…
  • Tu ne lui as pas appris ?
  • Si bien sûr, mais tu sais, chaque soumis a ses qualités qui lui sont propres. Mais lui, dès le départ, il n’a jamais été fétichiste des pieds. Ca va pour dire bonjour, ou pour m’honorer, mais pour le massage avec sa langue, il n’est pas doué. Pourtant, je t’assure, ce n’est pas les coups de cravache qui ont manqués. Mais le tien, c’est vrai qu’il a l’air doué, et qu’il aime ça !
  • Il n’a pas eu le choix. Pour moi c’est la moindre des choses pour un chien de bien lécher les pieds de sa Maîtresse. Mais c’est vrai que contrairement au tien, lui il était très fétichiste des pieds et de mes chaussures. Cela a rendu son dressage plus facile.
  • C’est vraiment agréable ! Ca détend. Il lèche souvent ?
  • Tous les jours… C’est sa place quand je regarde la télé ou que je suis à mon ordinateur. Et au fait en parlant de ton chien, il est où Idéfix ?
  • Dehors, à sa niche… D’ailleurs je vais dire à mon mari de le rentrer, il commence à faire frais dehors, et je ne voudrais pas qu’il soit malade. C’est fragile ces bêtes là ! Et puis je vais quand même pas lui faire mettre un pull… Un chien à sa niche avec un pull, t’imagine le tableau ? Les deux Femmes se mirent à rire ensemble, puis levèrent leurs coupes de champagne, tandis que je m’étais couché aux pieds de la patronne et que ma langue s’activait sur ses doigts de pieds.
  • A nos hommes, fit la patronne.
  • A nos petits chiens, reprit Ma Maîtresse. Les deux Femmes discutèrent de choses et d’autre, comme une conversation banale de la vie de tous les jours. Puis le sujet revint assez vite sur les mâles, ainsi que sur d’autres dominatrices fréquentant le club. Puis arriva le but de cette invitation. La patronne expliqua alors à Ma Maîtresse que le club possédait bien d’autres merveilles. En réalité, il n’était qu’une petite partie de l’édifice. Si elle en était la directrice, elle n’en était pas la propriétaire. Ce club appartenait en réalité à une association, tout ce qu’il y a de plus légale. Et cette association s’appelait le royaume des Femmes. Elle regroupait à travers la France un peu plus de 3000 membres, et commençait à s’étendre en Europe. Bien sur, uniquement des Femmes, et uniquement dominante. Cette association avait été créée afin que les Femmes dominantes puissent se retrouver et partager ensemble leurs passions avec leurs maris soumis. Mais si cette association avait pour but d’aider les Femmes, elle avait également pour but de venir en aide à tous les hommes soumis désirant vivre pleinement leurs vénérations pour leurs Maîtresses. Il y a bien des associations pour protéger les espèces menacées, disait-elle en riant, alors le royaume des Femmes protège également tous les mâles soumis. Car sans eux, ajouta-t-elle, il n’y a pas de dominantes heureuses. C’est pourquoi, elle expliqua à Ma Maîtresse qu’il était très difficile de devenir membre. L’association veillait avec mille précaution au bien être de ses membres, afin que chacune y trouve bonheurs et surtout sérénité et tranquillité. C’est pourquoi, continuait-elle en attrapant un petit four, il ne suffit pas d’être dominatrice pour pouvoir en faire partie. Maintenant, il faut être parrainé par un autre membre pour pouvoir devenir membre actif. Car parrainé, voulait dire garantie que le membre proposé possédait les valeurs que l’association voulait défendre. Elle expliqua à Ma Maîtresse que cette association n’avait pas d’autre but que le plaisir et le bonheur des Dominantes et de leurs soumis. Certaines féministes par exemple, avaient voulu récupérer l’association à des buts politiques, ce qui avait causé un mal être parmi les membres. De même, le sm et ses dérives pratiquées par certaines Maîtresses avaient été combattus ardemment. C’est pourquoi, disait-elle en me caressant la tête, nous protégeons nos soumis qui veulent bien nous rendre heureuse. Une des conditions pour être accepté par l’association, était donc que la Dominante devait montrer de l’attachement et de l’amour envers son soumis. Un bon mâle est un mâle heureux ! La patronne termina son exposé en disant que depuis un an qu’elle nous connaissait Ma Maîtresse et moi, elle se disait que si nous le voulions, elle pourrait nous parrainé pour devenir membre, et profité ainsi que tous les avantages que cette association proposait. Ma Maîtresse fut ravie d’apprendre la nouvelle. Puis, intriguée par les avantages que pouvait proposer l’association, elle questionna alors la patronne afin de savoir ce qu’elle pouvait trouvé de mieux que ce club. La patronne attrapa la petite clochette posée sur ma table basse, puis la fit retentir. Quelques secondes à peine, et son mari entra dans la pièce. D’un signe de la tête, elle indiqua les verres vides. Il s’empressa alors de faire le service, puis disparut aussitôt. Ce club, reprit la patronne, est ouvert à tous le monde. Bien sûr, nous faisons un certain tri à l’entrée et nous faisons nous aussi des cartes d’adhésion car cela reste un club très privé. Mais l’association possède d’autres lieux adaptés, et uniquement pour ses membres cette fois ci. Par exemple, l’association possède deux immenses domaines, d’une trentaine d’hectare, entièrement fermé par un mur. Une société de sécurité s’occupe de veiller à la tranquillité des pensionnaires. A l’intérieur de ce domaine, tous y est conçu pour le bien être des Femmes dominantes. Tu peux y aller passer un week-end, ou rester la semaine. Tout s’articule autour d’un château entièrement restauré. Tu y trouveras une immense piscine aménagée avec du sable fin autour, une boite de nuit comme celle-ci, un petit restaurant, une boutique qui vend de tout, de l’alimentaire en passant par les maillots de bains. De temps en temps, il y a des soirées d’organiser. Autour du château, ce sont des bois, et à l’intérieur il y a de petites clairières avec des bungalows. Un vrai centre de vacance. Il y a même un centre équestre pour les amateurs, des courts de tennis, sauna, centre de relaxation. C’est un endroit idyllique, car c’est une grande forêt qui entoure le centre. Il y a de grande promenade à faire. Tout a été aménagé, même autour des petits étangs tu peux trouver un pilori pour y mettre ton soumis. D’ailleurs, tu connais le parcourt du cœur que tu trouves dans toutes les forêts de France, et ben, nous on a eu l’idée de faire un parcours du soumis dans les bois. Tu verras, c’est drôle et amusant. Il y a plein d’exercice à lui faire faire. Et promener son chien en pleine forêt, c’est un vrai régal. Cette année, nous venons de terminer la dernière tranche qui était de restauré la bergerie. C’est là où nous dressons les hommes à être de bons mâles soumis. Ils y passent une année entière avant d’être vendu à des membres qui recherchent un mâle. Si nous parrainons des Femmes à devenir membres, nous recrutons également des futurs soumis, car chaque homme peut se présenter librement. En général, il y a un recrutement début septembre. Nous faisons un premier entretien où là nous en sélectionnons environ la moitié. Ceux qui restent effectuent un premier stage où nous évaluons leurs motivations et leurs qualités. En général, là aussi il y a de la perte. Nous en gardons à peu près 20 % pour le dressage finale, car nous ne voulons que les meilleurs éléments, soumis par leurs nature, mais aussi développant le culte de la Femme. C’est important. Ils doivent déjà posséder en eux une impression d’infériorité, ainsi qu’un grand désir de vénération et de dévotion. Nous devons éliminer tous les fantasmeurs, ainsi que tout ceux attirer par le sm. Ensuite, ceux qui restent, passent donc une année à être éduqué selon la spécialité dont nous avons besoin. Mais il y a aussi des stages pour les soumis de nos adhérentes. Pour des remises à niveau, ou alors pour un changement de spécialité. Cette année, la grande nouveauté est le chenil que nous venons d’ouvrir. Beaucoup de nos membres nous en faisait régulièrement la demande. Et c’est vrai que c’est pratique, car beaucoup de Femme qui doivent s’absenter, pour le travail ou pour des vacances sont souvent ennuyées, ne savant pas trop quoi faire de leurs soumis. Au moins, ici, elles savent qu’ils sont entre de bonnes mains. La patronne termina son exposé en disant à Ma Maîtresse que le mieux était tout de même de se rendre compte sur place. Ce serait dommage de tout dévoilé maintenant. Il y avait deux domaines similaires, un en Normandie, et un deuxième dans le sud de la France. Chaque membre pouvait bien sûr choisir son lieu de vacance. Les tarifs étaient très abordables, que ce soit pour les vacances, le chenil ou le dressage des soumis. L’association ne cherchait pas à gagner de l’argent, mais tous ces services avaient un coût, et il fallait entretenir les domaines. C’est pourquoi une participation était demandée. La patronne ouvrit alors une chemise qui était posée près d’elle.
  • C’est pourquoi je t’ai fait venir. Si tu le désires, l’association le royaume des Femmes serait heureuse de te compter parmi nos membres. Toi et ton soumis pourrait y être heureux. Mais comme il est de coutume, avant que tu nous donnes ta réponse, l’association t’invite un week-end en Normandie avec ton chien, afin que tu visites les installations, et que tu te rendes compte par toi-même. Si cela te plait, et que tu veux devenir membre, alors le royaume des Femmes t’accueillera avec grand plaisir. Ma Maîtresse attrapa la brochure, ainsi que l’invitation. Elle ne savait plus quoi dire. J’étais maintenant assis près d’elle, et elle me caressait la tête. Ses yeux brillaient. Je la savais heureuse. Nous sommes ensuite rentrés chez nous. Pendant tout le voyage, Ma Maîtresse parla peu. Je sentais bien qu’elle était déjà là-bas. Elle qui avait toujours rêver de me dominer librement en pleine nature, dans un restaurant, pendant qu’elle se faisait bronzer à la piscine, ou se promenant sur son cheval en me tenant en laisse. Une fois arrivée, je coupai le moteur. Ma Maîtresse se tourna vers moi, puis me tendis le dos de sa main. Sans attendre, je basculais vers l’avant et posais mes lèvres sur sa main si douce. Je fermais les yeux, et déposais des dizaines de petits baisers pour lui montrer toute ma vénération. Puis, j’entendis sa voix.
  • Nous irons dès le week-end prochain mon amour… J’ai hâte d’y être… Le royaume des Femmes 4

Le vendredi suivant, nous prenions la route vers la Normandie.

Cela faisait maintenant plus de 20 minutes que nous avions quitté l’autoroute. Nous roulions en pleine campagne, sous un soleil couchant, orangé, qui rasait les champs défrichés. De temps en temps, nous traversions de petits villages, ou la vie semblait tourner au ralenti. Les fenêtres à demi-ouvertes procuraient une température agréable. Ma Maîtresse savourait le paysage, ses deux pieds nus posés sur le tableau de bord. Je la sentais impatiente, excitée à l’idée de s’immerger pendant un week-end entier dans le monde de ses rêves. Après m’avoir caressé la tête pendant de longues minutes, sa douce main glissa tendrement sur mes cheveux. Elle ouvrit ensuite le haut de mon survêtement, afin de dégager mon torse pour mieux mettre en évidence mon collier de chien. Puis, délicatement mais fermement, elle passa ensuite deux doigts entre ma nuque et le cuir épais de mon collier. Elle imprima une légère pression afin de mieux sentir la prise, histoire de tenir correctement son objet de plaisir. Nous roulions souvent ainsi, amoureusement, Ma Maîtresse tenant son chien directement par sa main divine et délicate. Vers 19 heures, après avoir rouler de nombreux kilomètres dans la campagne normande, on s’enfonça dans un petit bois, qui devait être l’orée d’une forêt beaucoup plus grande. Au bout de quelques centaines de mètre, on rencontra un mur de pierre qui courait à perte de vue. Il fallut un bon kilomètre et demi pour enfin trouver une large ouverture qui perçait l’enceinte. La propriété était à l’écart de toutes villes, immergée dans le secret et dans les profondeurs d’une forêt épaisse. Un mur d’environ trois mètres de haut faisait le tour du parc. J’arrêtais la voiture devant une immense grille en fer forgé. Deux immenses lettres peintes en bordeaux, RF, jaillissaient de la grille. Mon cœur se mit alors à battre. Nous étions arrivés. Dans quelques minutes, j’allais pénétrer dans le Royaume des Femmes, pour le plus grand bonheur de Ma Maîtresse. Deux jeunes Femmes arrivèrent bientôt et ouvrirent la grille. C’était des Maîtresses du Royaume. Elles portaient la même tenue. Des bottes assez hautes, une jupe en cuir noire assez courte avec un corset blanc. Leurs douces et divines mains étaient recouvertes de gants en velours noirs. J’avançais alors la voiture, et m’arrêtais de nouveau quelques mètres plus loin, à la hauteur d’une petite maison. Une troisième Femme nous attendait sur le petit perron en bois. Quand la voiture fut immobile, elle se dirigea directement vers la fenêtre passagère pour s’adresser à ma Maîtresse qui descendit alors sa vitre. Je baissais la tête, et attendit.

  • Bonjour madame, puis-je voir votre carte de membre s’il vous plaît ?
  • Je ne suis pas encore membre, je suis juste invitée pour le week-end ! Voici nos invitations.
  • Merci, je me disais aussi, je ne connais pas cette voiture. Vous avez réservé ?
  • Oui, cela a été fait mercredi je crois, par la personne qui nous a fourni nos invitations.
  • J’espère qu’elle n’a pas oublié. En cette période, les week-ends sont assez chargés. Bien, je vais vous demander de me suivre à l’intérieur avec votre mâle. Il y a quelques petites formalités à remplir pour votre première venue. Je suis désolée, mais nous tenons à ce que le règlement soit respecté, afin d’éviter trop de laxisme.
  • Ne soyez pas désolée. Je comprends parfaitement. Voyant que Ma Maîtresse allait descendre de voiture, je sortis alors, puis au petit trot je fis le tour par derrière pour venir lui ouvrir la porte. L’autre Femme, après avoir fait quelque mètre, s’immobilisa devant la voiture. Mes yeux restèrent en permanence au sol, pourtant je sentis que son regard se poser sur moi.
  • Les vêtements sont interdits pour les mâles ! Ils doivent rester nus dans ce domaine… Seuls leurs sexes peuvent être caché par un string ou une ceinture de chasteté. Ce qui n’est pas plus mal parfois.
  • Oui je se sais bien, rétorqua Ma Maîtresse. C’était juste pour la route.
  • Je comprends. Nous pratiquons de la même manière pour ne pas choquer nos concitoyens. Il y a un petit parking sur la route, à cent mètres d’ici. Et toutes les Femmes s’y arrêtent pour mettre leur soumis en tenue. Et les mâles franchissent toujours cette grille à leur place ! La Femme tourna le dos, puis entra dans la maison. Je retirais alors mon survêtement, puis mes baskets tout en restant au sol. Je me retrouvai bientôt nu, juste avec mon string noir, au pied de la voiture, au milieu d’arbres, les genoux sur la terre sèche et dure. Ma Maîtresse accrocha ma laisse puis l’enroula autour de son poignet pour réduire l’allonge. Je savais que je pénétrai dans le royaume des Femmes, là ou les hommes n’ont qu’un statut d’animal domestique. Le ton était donné. Je n’en menais pas très large à cet instant. Mon cœur débordait de coups de tambour. J’aurais voulu fuir, me retrouver tranquillement aux pieds de Ma Maîtresse pour une soirée intime. Juste nous deux, entre amoureux. Un petit vent frais traversa mes hanches, me rappelant que j’étais presque nu, dehors, et que je n’étais qu’au début d’un voyage dans l’inconnu. Ma Maîtresse imprima à la laisse le signal du départ. Pour marcher à son pas, je devais marcher la tête contre sa jambe comme un bon chien. Elle n’avait pas l’habitude de me promener ainsi en laisse aussi courte. Sauf lors de séance de dressage, ou je devais perfectionner ma démarche canine. Mais certainement qu’elle voulait montrer à ces Femmes que j’étais parfaitement dressé, et capable de mériter ce Royaume. Je connaissais bien Ma Maîtresse, et je savais que j’avais intérêt à la rendre fière de son chien. En grimpant les marches du perron, je m’aperçus qu’il y avait un petit chenil sur le coté de la maison. Un petit espace clôt par du grillage. A l’intérieur, je vis plusieurs soumis à quatre pattes. Leurs têtes étaient entièrement recouvertes d’une cagoule. Je ne pouvais voir que leurs yeux qui me fixaient. Ils n’avaient pas l’air aimables. Ils portaient un large collier avec des clous, et juste une ceinture de chasteté. Ce qui était frappant était leurs tailles. Ils n’étaient pas gras, mais très musclés avec des épaules assez larges et des bras énormes. Sur le grillage de leur chenil, il y avait un petit écriteau. « Chiens de gardes. Ne pas s’approcher ». Un frisson me traversa l’échine. Je préférais baisser la tête et ne pas les regarder. J’étais presque sûr qu’ils allaient aboyer. Une fois à l’intérieur, la Femme était déjà assise derrière un large bureau en chêne. Elle invita Ma Maîtresse à s’asseoir dans un des fauteuils qui faisait face. Je pris alors immédiatement la position du soumis à la place que m’indiquait Ma Maîtresse, faisant attention à bien baisser ma tête et à surtout ne pas bouger, ni ne manifester aucune gène ni aucun bruit.
  • Bien je vais vous demander quelques petits renseignements obligatoires. D’abord votre mâle. Sa véritable identité ? La Femme se mit alors à taper sur son clavier les renseignements que Ma Maîtresse lui donnait. Elle vérifiait en même temps sur son écran, puis enchaînait les questions.
  • Son nom d’esclave ? Ou de chien ? Comme vous préférez ! Ma Maîtresse hésita quelques instant. Il est vrai qu’elle n’avait jamais songé à m’attribuer un nom spécial. Elle m’appelait son petit chien tout simplement. Je l’imaginais qui cherchait ardemment. Puis, elle sortit d’un coup, comme si cela avait été une évidence.
  • Clochard !
  • C’est un joli nom pour un chien, reprit la Femme avec un sourire. Le mien s’appelle polux ! Puis vint ensuite les renseignements concernant Ma Maîtresse. Quand ce fut terminé, elle enregistra la fiche.
  • Sandra, s’il te plaît ? Au bout de quelques secondes, je sentis une présence pénétrée dans la pièce. Une voix Féminine me confirma mon impression.
  • Oui
  • Il y a un code qui va sortir pour le mâle. Tu t’en occupes ?
  • D’accord.
  • Cela ne va pas être long, reprit la Femme en direction de Ma Maîtresse. En attendant, je vous donne notre petite brochure concernant notre domaine. Je vous conseille de bien la lire. Tout y est spécifié. Mais de tout façon, notre directrice va vous recevoir à l’accueil, afin de vous offrir un rafraîchissement pour votre arrivée. Elle vous expliquera tout avant de vous conduire à votre bungalow.
  • On m’en a déjà dit beaucoup de bien !
  • Oui, c’est un endroit merveilleux pour une dominatrice. Vous y serez heureuse avec votre mâle.
  • J’avoue qu’un tel endroit fait rêver. Je m’imagine bien trouver ici mon bonheur.
  • Vous ne trouverez jamais l’équivalent autre part. C’est malheureusement le seul endroit où une Femme peut venir en dominant librement son mâle. Dehors, les conventions sociales nous interdisent souvent de dominer nos hommes comme nous le souhaitons. Ce qui est bien dommage. Sandra revint dans la pièce. J’avais les yeux rivés sur le sol, mais je sentis l’ombre d’une Femme au pas souple et gracieux venir directement vers moi. Son parfum délicat enivrait mes sens quelques secondes plus tard. Puis, je sentis sa main se poser derrière ma tête. Une légère pression autoritaire se fit aussitôt sentir, tandis que sa voix douce et ferme s’adressa à moi.
  • A quatre pattes ! Dressé à l’autorité Féminine, mes mains se posèrent immédiatement au sol, prenant ainsi la position animale, seule place dévouée à l’homme dans ce domaine. Mon cœur s’emballait de nouveau, sentant le regard appuyé et certainement amusé des ces Femmes. Il y avait un mélange de honte et de peur. Alors dans cet inconnu, je pensais fort à Ma Maîtresse, et j’étais soudainement fier de moi de montrer toute ma docilité et mon conditionnement au monde animal. Je savais Ma Maîtresse heureuse à cet instant. Puis je sentis comme un coton humide frotter fermement le bas de ma nuque. Mon inquiétude augmenta, et je ne pus empêcher un gémissement sourd et plaintif de s’échapper de ma bouche. Tel un vétérinaire qui a parfaitement l’habitude de ce genre de situation, la jeune Femme posa sa main sur le bas de ma tête, et enserra aussitôt mon cou fortement.
  • Soit sage, me dit-elle de sa voix douce. Cela ne fait pas mal. Ici nous prenons soin de nos soumis. Nous ne leur faisons aucun mal. Ce n’est pas notre but ! Mais rien ne me rassurait. Ce fut le contraire quand je sentis une matière plastique prendre la place du coton. Et ensuite, une chaleur monta très vite. Puis avant même que j’eus le temps de gémir, je sentis un déchirement sur ma peau, comme quand on arrache un pansement.
  • C’est fini reprit la jeune Femme, tandis qu’elle m’abandonna à ma position, après m’avoir mis quelques petites tapes sur les fesses. Tu es un bon chien Clochard ! J’entendis le rire clair de Ma Maîtresse. Aucun doute, elle était fière de moi, ce qui était dans ces moments là un appréciable réconfort moral. Puis mes émotions à peine enfui, je connus dans la minute suivante un autre sentiment un peu particulier.
  • C’est juste de l’encre expliqua la jeune Femme à Ma Maîtresse. Une sorte de décalcomanie, mais un peu plus résistant. Dans une semaine, tout aura disparu.
  • C’est un code barre ? demanda Ma Maîtresse d’une voix un peu étonnée.
  • Exact, reprit la Femme derrière son bureau. Cela nous permet de pouvoir tout de suite identifier un mâle. On a ainsi accès à son nom et celui de sa propriétaire avec ses coordonnées. Avec tous les mâles que nous gérons ici, c’est un gain de temps énorme, et surtout plus pratique.
  • Je vois, repris Ma Maîtresse d’un air amusé. Tout est étudié.
  • Nous sommes bien obligées, sinon nous serions vite dépassées. C’est le plus simple système que nous ayons trouvé. Cela nous permet aussi d’accéder directement à sa fiche complète. Outre son nom et le votre, on peut tout de suite savoir son parcours, depuis quand il est ici, les stages qu’il a suivis, son carnet de punition, ses visites chez le vétérinaire et son profil psychologique. Bref, tout le dossier. Et croyez-moi, on gagne à chaque fois un temps précieux dans la gestion des mâles.
  • Je sens que je vais me plaire ici, fit Ma Maîtresse allongeant un sourire.
  • J’en suis sûre. Et d’ailleurs, sachez que si vous devenez une membre permanente il faudra faire graver son code barre soit directement sur le cuir de son collier, soit sur une petite médaille. Il vous sera demandé également une visite complète chez notre vétérinaire, ainsi qu’une évaluation du dressage de votre soumis. Il s’avère que certaine fois, les soumis sont très mal dressés, ce qui pose par la suite des problèmes de comportement. Dans ces cas là, il est donc nécessaire qu’ils suivent des stages pour les animaliser complètement, et leur apprendre leur place de soumis qui est exigée ici. J’étais comme abasourdi pour cette nouvelle. Mes yeux fixés sur le sol voyaient de multiples images se chevaucher. J’étais marqué d’un code barre, comme un produit dans un grand magasin. Marqué comme du bétail. C’est un frisson de honte, d’humiliation profonde qui me parcouru tout le dos. Pourtant, malgré moi, je sentis comme une chaleur dans mon bas ventre. Je sentis mon sexe se tendre. L’humiliation n’en était que plus grande. Et pourtant, dans les secondes suivantes, c’est une forme de fierté qui émanait de tout mon être. C’était comme si je venais de signer un contrat d’appartenance. Je portais sur moi le nom de ma propriétaire, ses coordonnées. Dans ce monde, j’étais reconnu comme le chien à part entière de Ma Maîtresse. J’offrais les derniers restes de ma dignité pour l’amour de Ma Divine Maîtresse. J’étais marqué à son nom. C’est un sentiment bizarre que je vécu à cet instant, un sentiment que seul un soumis aux pieds de sa Maîtresse peut véritablement comprendre. Les Femmes se levèrent. Mais je ne quittais pas ma place. Aucun ordre ne m’était parvenu, alors je n’osais bouger le moindre muscle. Je restais immobile, à quatre pattes. Puis arrivée à la porte, Ma Maîtresse me siffla !
  • Au pied clochard… dépêche toi ! Sans la faire attendre, je me rendis immédiatement à ses pieds, puis je m’assis en gardant la tête basse. Mais la main de Ma Maîtresse arriva aussitôt devant mon visage. Ses doigts claquèrent. Son index resta pointé vers le sol. Alors je répondis aussitôt. Pas besoin d’explication. Ma laisse traînait par terre et ce n’était pas à Ma Maîtresse de s’abaisser. Alors je la saisis entre mes dents, puis me redressant, je l’approchai au maximum de sa main qui n’avait pas bougé de place. Elle saisit ma laisse, puis l’enroula autour de son poignet, une nouvelle fois en laisse très courte. Elle me serra contre sa jambe avec fermeté. Il suffit alors d’une très légère pression pour que je me remette à quatre pattes, puis que je la suive, le museau collé à son genou. La complicité entre Ma Maîtresse et moi, ainsi que la qualité de mon dressage donna en quelques minutes une démonstration d’obéissance. Nous étions déjà pris au jeu, et nous comptions bien montrer à ce Royaume que je n’avais pas besoin d’un stage de perfectionnement. Je savais que Ma Maîtresse serait très fière de moi si je réagissais parfaitement, et si je montrais toute ma docilité et mes compétences à être un bon chien bien dressé.
  • Je vois que clochard est très bien éduqué, et qu’il connaît bien sa place ! Ajouta la Femme avec un demi-sourire.
  • Il la connaît parfaitement ! répondit Ma Maîtresse, fière de recevoir ce genre de compliment de la part d’une autre dominatrice.
  • C’est agréable à voir un bon soumis obéissant. Vous savez, on se méfie toujours un peu des invités vous comprenez… Parfois, certains membres font des invitations pour faire plaisir à des amis, et on se retrouve avec des mâles qui ne connaissent pas bien leur place qui leur est attribuée ici, et des Maîtresses qui n’en sont pas vraiment. Cela donne parfois des spectacles affligeants !
  • Je comprends très bien, répondit Ma Maîtresse. Et je me doute de ce que pouvez voir parfois! J’ai suffisamment été déçu par le comportement des hommes mal dressés. Mais clochard est un bon chien, et il connaît parfaitement sa place. Je l’ai animalisé au maximum, et il se comportera comme tel. D’ailleurs, c’est aussi pour lui que je suis heureuse d’être ici, car il va pouvoir vraiment exprimer son coté animal, et vivre comme un vrai chien pour mon plus grand plaisir.
  • Bien, je vous souhaite un agréable séjour. Je vous envoie une calèche, car les voitures sont interdites dans le parc. Vous pouvez vous garer juste à coté. Il y a un parking de prévu.
  • Je vous remercie.
  • Bon séjour Mademoiselle. Et lisez tout de même bien la brochure. Nous tenons à ce que le règlement soit respecté. La laisse est obligatoire, et le bâillon est conseillé. Mais vous pouvez aussi choisir la muselière ou le mors, selon vos goûts.
  • Merci, je lirais tout cela attentivement.

Ma Maîtresse tira légèrement sur ma laisse pour imprimer le départ. Nous avons vécu ce court déplacement avec une grande fierté. Je faisais bien attention à marcher correctement à quatre pattes, le nez collé sur le genou de Ma Maîtresse. Nous n’avions qu’une centaine de mètre pour aller garer la voiture, mais certainement pour terminer dignement cette démonstration, elle m’emmena directement vers le coffre arrière. Je n’avais pourtant pas l’habitude, mais je compris bien que c’était la volonté de Ma Maîtresse. Elle retira son sac, et je grimpais dans le coffre qu’elle referma aussitôt. J’entendis les deux Femmes échanger quelques mots, puis la voiture se mit à ronronner. Le voyage ne dura que quelques minutes, le temps de garer la voiture dans le parking, une centaine de mètre plus loin. Quelques minutes plus tard, le coffre s’ouvrit, et je pus descendre de la voiture. Je repris immédiatement la position du soumis au pied du coffre. Ma Maîtresse approcha le dos de sa main que je m’empressais de couvrir de doux baisers avec dévotion et déférence.

  • C’est bien mon chien, tu t’es bien comporté ! Je suis fière de toi. Allez, en attendant la calèche, tu peux lécher mes chaussures, tu l’as bien mérité… Sans attendre, je me prosternai correctement, et avec ravissement, je commençais à honorer Ma Maîtresse qui s’était assise sur le rebord du coffre. Mon plaisir dura à peine cinq minute, quand on entendit de petites clochettes venir en notre direction. Mais sans ordre de sa part, je continuai à embrasser ses chaussures avec le même dévouement et le même amour. Plus la calèche approchait, plus les clochettes retentirent fortement et douceur à la fois. On se serait cru en station d’hiver. Puis elle s’immobilisa devant Ma Maîtresse. Les clochettes se tuent.

  • Allez le chien, finit de s’amuser. Attrape mes affaires et charge les dans la calèche. Dépêches-toi, je suis lasse de ce voyage, et j’ai envie de me détendre.

Tandis que la conductrice descendait pour se présenter à Ma Maîtresse, je me hâtais de rassembler ses affaires pour les déposer à l’arrière de la calèche. C’était une voiture très légère à quatre roues, avec deux places confortables à l’arrière, et un siège surélevé à l’avant pour la conductrice. Mais la particularité était l’attelage. Dans ce domaine, il y avait des mâles pour remplacer les chevaux. Celui-ci était un attelage à deux soumis. Chacun avait une ceinture de cuir noir autour du ventre où les poignets étaient fixés avec de courtes chaînes, et ceux-ci enserraient une barre de bois qui leur permettait de tirer la calèche. Ils étaient l’un à coté de l’autre, et debout. Je vis plus tard qu’il existait de toute petite calèche individuelle ou les soumis sont à quatre pattes. Mais ils existent plus pour le plaisir des Femmes que pour le réel transport dans le parc. La faible vitesse des soumis à quatre pattes avaient contraint les Femmes de ce royaume à les mettre debout. Je pu constater que les soumis étaient complètement matés, et à leurs places. Ils ne bougeaient pas d’un millimètre, gardant le regard droit et fixe. De toute façon, ils n’avaient pas le choix. Ils portaient des œillères comme pour les chevaux. Les rênes dont la conductrice se servait pour conduire la calèche étaient reliés aux mors de chaque soumis. Mais le plus intéressant était les accessoires. Hormis le mors tenu par des courroies qui entouraient le visage, les soumis avaient un espèce de plumeau au dessus de leur tête. Ils étaient rouges. J’appris plus tard qu’il y avait des couleurs pour les attelages. Des petites clochettes étaient accrochées à chaque courroie. Les mâles étaient entièrement nus, sans aucun poil, bien musclés. Seul leur sexe était dissimulé dans une ceinture de chasteté en cuir noir. Mais une longue queue tenue par un plug, partait de leurs fesses pratiquement jusqu’au cheville. Ce qui me fascina le plus était leurs sabots. Les faire travailler pieds nus n’avaient pas dû être suffisamment convaincant, car il y avait beaucoup de chemin de terre, et parfois des graviers. Et il faut avouer que des baskets pour les mâles n’auraient pas été adéquates dans ce monde. Les Femmes de ce royaume ont alors fait faire spécialement pour leur attelages, des chaussures assez hautes, remplaçant les semelles par de véritables fers à cheval. Une fois la voiture déchargée et fermée, je tendis les clés à Ma Maîtresse qui s’était installée à l’arrière de la calèche. La conductrice qui m’attendait attrapa ma laisse. Elle tira d’un coup sec vers le bas pour me mettre à genoux. Ce que je fis immédiatement, prenant soin comme à mon habitude de bien baisser la tête.

  • Avez-vous un bâillon pour votre chien ? C’est obligatoire pour les animaux ! fit la jeune femme en direction de Ma Maîtresse. Ils doivent être attachés également quand ils ne marchent pas à quatre pattes !
  • Oui, excusez-moi. Va mon chien, dans le sac noir où il y a tes affaires de soumission. Donne ton bâillon à la Maîtresse, et tes menottes. Dépêche-toi, ne nous fais pas attendre ! Je posai mes mains au sol, et à quatre pattes, j’emmenai la jeune Maîtresse derrière la calèche. Je sortis du sac ce qu’elle demandait, puis repris aussitôt ma place, à genoux et la tête basse. La jeune Maîtresse me menotta les mains derrière le dos, puis me présenta le bâillon. J’ouvris d’instinct la bouche. Puis pour finir, elle fixa à mon collier une corde d’environ trois mètres de long qui était reliée à la malle arrière. La jeune Maîtresse disparut me laissant seul à ma place. Je l’entendis monter sur la calèche, puis échanger quelques mots avec Ma Maîtresse. Puis j’entendis le fouet claquer dans le silence. La calèche fit lentement demi-tour, et prit le chemin du château. Quelques secondes plus tard, ma corde se tendit et je dû me mettre debout, puis trottiner derrière la calèche, tirer par mon collier pour suivre Ma Maîtresse dans son nouveau Royaume.

Le royaume des Femmes 5

Le voyage dura cinq bonne minutes pour arriver au château. Je compris tout de suite l’utilité des sabots pour les soumis. Le chemin en terre était parsemé de gros cailloux, de petites branches, d’aspérités diverses qui rendaient souvent la marche difficile avec des pieds nus. De ma place, je ne voyais pas les soumis tirant la calèche, mais j’entendais nettement des coups de fouet claquant dans l’air. Je devais marcher d’un pas rapide pour éviter que la corde ne se tende trop. Cela aurait tiré sur mon collier, et avec les mains attachées dans le dos, j’aurais pu tomber et me faire mal. Ce contretemps aurait fortement déplu à Ma Maîtresse. Alors je trottinais, veillant à ne pas poser mes pieds sur de gros cailloux. Je voyais le haut de la tête de Ma Maîtresse. Je la savais heureuse, et j’imaginais son plaisir à voyager ainsi dans une calèche tirée par des soumis, avec son chien qui suivait derrière, attaché par son collier. Puisque aucune Femme ne me voyait, je pouvais marcher la tête haute et observer ce paradis. Le chemin semblait assez long pour arriver au château, environ cinq cents mètres. Sur la droite, derrière un premier rideau d’arbres parfaitement débroussaillés, on pouvait distinguer de minuscules clairières engazonnées. Il y avait des tables en bois, des transats pour les Maîtresses, ainsi que des petits piloris pour y attacher les soumis. Et il y avait aussi des jeux en bois. Certainement pour y entraîner les chiens et les faire jouer. Un peu plus loin derrière, se détachait dans une clairière plus vaste, un petit lac. Je découvris plus tard qu’il y était aménagé avec du sable fin, transats et parasols. Un bar restaurant, ainsi que sauna et salle de détente pour les Maîtresses. Bien sûr, tout était prévu aussi pour les soumis. A l’orée du bois, à la frontière ou le sable laissait sa place aux premières rangées d’arbres, il y avait tous les dix mètres un petit pilori muni de divers crochets. Et quelques mètres derrières, parsemés parmi les arbres, des niches individuelles étaient là pour les Maîtresses qui désiraient garder un œil sur leurs chiens. Derrière le restaurant, caché du regard des Femmes, un petit chenil grillagé offrait aussi la possibilité aux Femmes de passer un moment sur la plage sans avoir à s’occuper de leurs animaux. Sur la gauche du chemin, cinquante mètres enfoui dans la forêt, je perçu un immense bâtiment d’environ cent mètres de longueur. C’était ce que les Maîtresses appelaient les écuries. Ce bâtiment était entièrement réservé aux soumis qui travaillaient dans le domaine ou qui étaient en phase de dressage et de conditionnement. Tandis que mon regard observait les alentours avec intérêt, la calèche sortit enfin de la forêt. Un petit château s’élevait droit devant nous. De part et d’autre, de nombreux massifs de fleurs distribuaient leurs couleurs et leurs parfums. Juste devant le château, il y avait comme un petit rond point engazonné, avec en son centre une fontaine. Une statue représentant une Femme tenant en laisse deux hommes à quatre pattes s’élevait au milieu de ce petit bassin d’eau. L’endroit était idyllique, parfumé, haut en couleur, et accompagné par la douce musique de l’eau ruisselant sur les pierres de taille. Après avoir fait le tour de ce rond point, dont quelques soumis s’occupaient de l’entretien, la calèche s’arrêta devant les marches du château. Une Femme habillée d’une longue robe noire attendait en haut du perron. Elle portait des escarpins, ainsi que de longs gants en velours noir. Dès l’arrêt de la calèche, je pris d’instinct la position du soumis, à genoux, la tête bien basse. J’entendis Ma Maîtresse descendre de la calèche. Puis l’autre Femme descendit à son tour quelques marches.

  • Je m’appelle Isabelle, fit-elle à l’attention de Ma Maîtresse. Je suis la directrice de ce domaine, et je suis heureuse de vous accueillir dans notre petit paradis pour dominatrices. Ma Maîtresse se présenta à son tour, puis lui renvoya son plaisir d’être là, dans ce Royaume construit pour le bonheur des Femmes dominantes.

  • Je sens que je vais être très heureuse ici, ajouta Ma Maîtresse. Le peu que j’ai déjà vu, avec ce qu’on m’a déjà raconté me réjouit d’avance.

  • Vous n’avez pas encore tout vu. Vous verrez que tout est fait ici pour être heureuse avec son soumis. Mais je vous en prie, suivez-moi à l’intérieur. Je vais vous présenter à nos amies. Un petit cocktail vous attend !

  • Et pour mon chien ?

  • Les animaux sont interdits dans cette partie du château. Mais ne vous inquiétez pas Mademoiselle, on va s’occuper de lui. Nous avons une petite tradition pour les nouvelles venues. Nous recevons les Maîtresses près de la piscine, avec une petite collation. Quelques amies sont là pour vous parler du domaine. Pour les soumis, nous avons aussi une petite fête de prévu. Avec votre accord bien sûr, mais par tradition, nous aimons que les soumis prennent tout de suite conscience de leur véritable statut dans ce domaine. Corina ! La calèche avait disparue. J’étais maintenant seul, à genoux dans les graviers. J’attendais sagement. Malgré la tête basse, je pus apercevoir une jolie jeune Femme sortir du château. Deux soumis suivaient, portant chacun un plateau. Comme tous les mâles travaillant dans ce domaine, ils étaient nus, imberbes. Leurs sexes étaient cachés par leurs ceintures de chasteté en cuir. Puis un harnais leur entourait le haut du corps. Et bien sûr, ils portaient un collier en cuir épais, et des bracelets aux poignets et aux chevilles. La tête basse, ils présentaient à Ma Maîtresse leurs plateaux. Sur l’un était exposée une grande variété de plug, de tailles et de couleurs différentes. Sur l’autre, il y avait plusieurs cravaches aux diverses formes, des martinets, ainsi que des canes et un fouet.

  • Nous aimons exposer les nouveaux soumis au pilori, pendant que nous offrons aux nouvelles Maîtresses une petite collation. Mais, nous aimons aussi leur offrir quelques petites douceurs pour leur souhaiter la bienvenue, et pour leur faire comprendre tout de suite qu’ici, ce ne sont que des objets mâles, soumis au service du plaisir des Femmes.

  • Je vois, fit Ma Maîtresse avec un sourire. C’est une bonne intention. Et il faut respecter les traditions ! Je commençais à trembler comme une feuille. Non pas de honte, ni d’humiliation. Mais des espèces d’angoisses se réveillaient en moi. Je n’aimais pas être séparé de Ma Maîtresse. J’avais parfaitement l’habitude du martinet et du plug, mais c’était toujours pour le plaisir et sous les ordres de Ma Maîtresse. Elle ne me laissait jamais seul avec d’autres dominatrices. Avec elle, j’avais confiance. J’étais son chien, son objet, dressé à sa voix, à son plaisir. Mais sans elle, je me sentais comme un chien perdu, errant, en danger. Si seulement je pouvais la voir, même de loin. Le simple fait de savoir qu’elle avait un œil sur moi aurait été d’un grand secours. Mais là, ce monde inconnu qui se profilait devant moi me semblait d’un coup terrifiant.

  • Le bleu me semble de bonne taille, fit Ma Maîtresse en désignant un plug. Et j’ai une préférence pour le martinet avec les longues lanières.

  • Corina manie le martinet avec une grande dextérité, ajouta la directrice. Pour leur souhaiter la bienvenue, nous avons l’habitude de leur donner vingt coups, offert gracieusement par Le Royaume.

  • Cela me va, fit Ma Maîtresse.

  • C’est parfait. Corina va s’occuper de votre chien, et vous pourrez le voir en dégustant tranquillement votre verre. Si vous voulez me suivre, je vais vous présenter à nos amies. Ma Maîtresse disparue avec la directrice. Corina renvoya un des soumis, et confia à l’autre le plug et le martinet que Ma Maîtresse avait choisit pour moi. Mais la dernière phrase de la directrice m’avait tout d’un coup rassuré complètement. Ma Maîtresse allait pouvoir me voir. Je retrouvais alors mon calme. Corina s’approcha de moi, puis prit ma laisse. D’une petite pression autoritaire, elle me fit lever. J’obéissais immédiatement, gardant la tête basse, puis je suivis la Maîtresse qui m’emmenait au pilori. Le chemin me semblait particulièrement long. Je compris ensuite que le château formait un U. Et nous le contournions par l’aile Ouest, afin d’arriver derrière. Je marchais derrière la Jeune Maîtresse, la tête basse. Et je pouvais voir ses bottes, ses jambes, et sa jolie robe de cuir noir qui couvrait des hanches que je supposais très jolie. Mais cette vision provoqua chez moi une chaleur dans le bas ventre. J’étais un chien, mais je n’en restais pas moins un homme. Un sentiment de honte me prit d’un coup d’avoir de telles pensées envers une Femme supérieure, alors qu’elle me tenait en laisse, les mains attachées dans le dos, juste avec mon string, mon collier et mon bâillon boule. Je forçais alors mes yeux à quitter cette merveilleuse vue qui n’était pas pour moi. Je collais mon regard sur le sol, puis de temps en temps, sur le soumis qui marchait à coté de moi. Il avait une position très soumise, la tête très basse. Il était très beau à voir. Pourtant, la jeune Maîtresse ne le tenait pas en laisse. Je me demandais bien pourquoi, puisque j’avais cru comprendre que c’était obligatoire. Puis je remarquais sur sa hanche deux lettres tatouées. RF.

J’appris plus tard qu’ils n’étaient qu’une vingtaine à être marquer ainsi des initiales du Royaume des Femmes. C’était la récompense ultime, le plus grand honneur que pouvait recevoir un soumis. Cela voulait dire qu’il avait passé toutes les étapes de domestication, et qu’il était accepté comme esclave du Royaume, et que celui-ci en devenait propriétaire. C’était le but à atteindre pour beaucoup de mâle, être reconnu comme un parfait soumis, et obtenir le titre d’esclave pour Femmes. Et ces derniers obtenaient de ce fait quelques privilèges. La laisse et le bâillon leur étaient dispensés. Un soumis portant la signature du Royaume se devait d’avoir un comportement exemplaire. Ils avaient également droit une fois par semaine de choisir un mâle pour s’accoupler librement.

J’étais dans mes pensées quand je vis soudainement cinq piloris s’élever devant moi. Nous avions fait le tour du château, et nous étions maintenant derrière, à l’intérieur du U. Entre les deux ailes, il y avait une immense piscine, avec ce qu’il faut de transats et de parasols pour le confort des Femmes. Et au fond de cet U, c’était l’arrière du château. Je pouvais apercevoir une cinquantaine de Femmes en tenue de soirée, qui conversaient tranquillement un verre à la main, parmi plusieurs buffets.

  • A quatre pattes, me fit la jeune Femme qui compris que je recherchais ardemment Ma Maîtresse parmi toutes les Femmes. Je m’exécutais, tout en gardant un regard absorbé vers le rassemblement de Maîtresses.

  • Tu va la revoir ta Maîtresse, ne t’inquiète donc pas. Elle est juste en face. Pour l’instant elle fait connaissance, et s’amuse avec ses nouvelles amies. Et toi, tu vas aller à ta place. Elle viendra te chercher à la fin de la soirée. Tandis que la jeune Maîtresse me parlait, elle enfila un gant de chirurgien. Puis je sentis un doigt s’immiscer entre mes fesses, puis la fraîcheur et la douceur d’un lubrifiant. Elle me préparait avec beaucoup de douceur et de patience. Pendant ce temps là, je cherchais à reconnaître Ma Maîtresse. Et quand je la vis, en grande conversation avec une autre Femme, je me sentis tout d’un coup libéré, et heureux. Plus rien ne pouvait m’arriver. Ma Maîtresse était là, et il suffisait qu’elle tourne son regard pour voir son chien. Alors que je m’attendais à être sodomisé, le jeune Femme me fit mettre debout contre le pilori. Elle m’attacha les mains, puis fixa mes menottes à une chaîne qui pendait le long du poteau. Elle tira alors à l’autre bout, ce qui eut pour effet de me tendre les mains au dessus de ma tête. Elle s’arrêta juste avant que mes talons décollent du sol. Puis la jeune Femme passa une ceinture autour de ma taille et du poteau. J’étais ligoté au pilori. Mon cœur commençait à s’emballer, et mon corps à trembler. L’angoisse montait en moi. Puis un coup de martinet cingla mes fesses. Le bâillon boule freina mon cri, pour ne laisser échapper qu’un faible gémissement. Un deuxième coup arriva. La directrice avait raison, cette jeune Femme était très douée pour le maniement du martinet. Je reçu le dernier coup comme une délivrance. Mes yeux étaient humides tandis que mes fesses me brûlaient. Je reprenais mon souffle, quand je sentis la Jeune Femme me caresser les fesses avec ses gants de velours. C’était agréable, et je me laissais aller à cette douce caresse. Mais quelque seconde plus tard, je sentis le plug se présenter. Elle retira la ceinture qui me libéra du poteau, afin que je m’offre davantage à la pénétration. Puis, elle me sodomisa avec le plug. Je suis resté accroché à mon poteau plus de deux heures. Mes bras commençaient à me tirer douloureusement. Mes fesses ne sentaient plus les coups de martinet, mais le plug me rappelait mon humiliation à chaque mouvement. Ma mâchoire commençait également à s’ankyloser à cause du bâillon. Mais j’étais à ma place, et Ma Maîtresse à la sienne. Je la savais heureuse d’avoir enfin trouver son Royaume, et de pouvoir voir son chien à sa place pendant qu’elle s’amusait avec ses nouvelles amies. Mais ce fut un vrai soulagement quand je l’entendis venir vers moi.

  • Mais c’est mon chien qui est là, sagement à sa place ! Comme sa voix était douce et rassurante. Une jeune Maîtresse détendit alors ma chaîne, puis retira mes menottes. Je n’avais qu’une envie, celle de me blottir à ses pieds, de lui faire la fête. Alors à peine la jeune Femme m’avait libéré, que je me précipitai à quatre pattes aux pieds de Ma Maîtresse. J’étais comme un chien fou. Mais le bâillon m’empêchait d’honorer correctement ses chaussures. Alors, son ordre fut sec et ferme :

  • Aux pieds clochard ! Je me mis immédiatement à genoux, dans la position du soumis. Ma Maîtresse retira alors mon bâillon. Ce fut un grand soulagement de pouvoir à nouveau faire marcher ma mâchoire.

  • Allez, tu peux me faire la fête maintenant. Je me précipitai à nouveau sur ses chaussures, et ma langue vénéra le cuir avec passion et bonheur. Je frottais ma joue, embrassais ses bottes, et je ne pu m’empêcher de laisser échapper des gémissements de contentement.

  • C’est bien mon clochard, tu es un bon chien… On va aller à notre bungalow maintenant. Mais je suis obligé de te remettre ton bâillon. C’est obligatoire pour les chiens. Je te l’enlèverai dès notre arrivée, et tu pourras manger. Je me remis à genoux, sans véritable plaisir à retrouver mon bâillon. Mais j’ouvris grand la bouche pour obéir à Ma Maîtresse. Tout gémissement plaintif était inutile.

  • Les Femmes de ce Royaume t’offrent ce plug comme cadeau de bienvenue, continua Ma Maîtresse tandis qu’elle me fixait mon bâillon derrière la tête. Tu vas le garder. Tu sais combien j’aime te le voir porter. Il est vrai que le port du bâillon et du plug contribuait à nous rendre encore plus docile, et donc plus obéissant à notre Maîtresse. Cela contribuait à nous rappeler à chaque instant notre place. Nous avons rejoint notre bungalow par un petit chemin traversant la forêt, éclairé par des luminaires au ras du sol. Les bungalows étaient dispersés par petit groupe dans le parc, tout autour du château. Nous allions dans le groupe Ouest, réservé pour les invités et les membres de passages. C’étaient des bungalows individuels plongés dans la forêt, avec un petit jardin engazonné devant, entouré d’une petite clôture en bois. Ils ressemblaient à des petits chalets de montagne. Je marchais debout derrière Ma Maîtresse, pendant qu’elle me racontait sa soirée.

  • C’est un endroit magnifique tu sais. Tout est étudié pour notre confort. Et chaque Femme peut dominer son mâle comme elle le souhaite. Bien sûr il faut respecter l’environnement, et votre statut d’animal domestique. Il y a aussi une charte de bonne conduite, afin que toutes les Maîtresses puissent vivrent en harmonie avec leurs soumis. Nous n’avons pas toutes la même façon de dominer et de nous amuser. D’ailleurs tu savais qu’il y avait une psychologue pour chien ? Ma Maîtresse se retourna devant mon silence. J’avançais tête baissée, les mains attachées dans le dos.

  • Ah pardon, tu es bâillonné ! J’avais oublié. Mais tu es beau comme ça mon chien ! Je t’aime tu sais. Puis elle se retourna, un grand sourire accroché à son visage d’ange.

  • Bref, je disais qu’il y avait une psychologue spécialisée dans le comportement du mâle soumis. C’est comme un cabinet médical. Il y un docteur généraliste pour les soins, et la psy pour les problèmes d’ordre psychologique. Le soumis peut lui parler librement de ses petits problèmes, relationnels avec sa Maîtresse, ou alors philosophique sur sa condition. Bref, un endroit pour le soumis. Elles ont vraiment pensé à tout dans ce village. Tout est étudié, aussi bien pour notre confort, mais aussi pour nos petits soumis. Ma Maîtresse s’arrêta, puis retira mes menottes.

  • Allez on est presque arrivé. C’est le bungalow au bout de l’allée. Tu vas finir à quatre pattes, comme un bon chienchien. La nuit était maintenant tombée, et nous avons fini les cinquante derniers mètres sous la lueur des petites lumières des bungalows, et celles du chemin. Certaines Femmes étaient tranquillement dans leurs petits jardins, à profiter de la douce température de la saison. Une autre Femme rentra chez elle, tenant devant elle deux soumis à quatre pattes. A chaque fois, les Femmes s’échangèrent un bonjour courtois. Les chiens bien dressés, ne détournaient même pas la tête. Ils s’arrêtaient simplement, attendant sagement que leur Maîtresse leur donne l’ordre d’avancer. Puis enfin, nous sommes arrivés devant notre bungalow. Une fois dans notre petit jardin, Ma Maîtresse me retira mon bâillon que je commençais à détester, puis décrocha ma laisse. Le jardin était minuscule, un petit espace engazonné devant le bungalow. Sur le coté, il y avait une niche, avec une chaîne de deux mètres plantée à un poteau dans le sol. C’était chez moi. Ma Maîtresse me fit rentrer dans son bungalow. Cela ressemblait à un chalet de montagne. Tout était en bois. Une large pièce centrale, avec canapé, cheminée, salle de séjour. Les Femmes du Royaume avaient tout préparé. Au centre de la pièce, les bagages de Ma Maîtresse avaient été déposés, et un feu crépitait encore. Des fleurs fraîches étaient posées sur la table, ainsi qu’une bouteille de champagne dans son seau à glaces. Un petit mot nous souhaitait un agréable séjour. Sur la droite, il y avait une immense salle de bains moderne, avec jacuzzi, bain moussant, et une douche à jets multiples. Tout était en marbre, décoré avec soin, rempli de miroirs et de lumières. Juste derrière, il y avait une petite cuisine aménagée. Elle était assez petite, juste assez grande pour un soumis. Car les Maîtresses n’y rentraient presque jamais. De l’autre coté de la pièce centrale, il y avait la chambre de Ma Maîtresse. Elle était vaste, avec un immense lit en son centre, une coiffeuse de style ancien, ainsi qu’un large bureau en acajou, avec ordinateur et téléphone. Sur la table de nuit, il y avait également un petit écran avec quelques boutons, dont je comprendrais l’utilité un peu plus tard. La particularité de ce chalet, était le petit cagibi de deux mètres carré à peine, entre la salle de séjour et la chambre. Une petite porte dans chaque pièce permettait d’y accéder. A l’intérieur, il y avait des crochets sur chaque mur, au sol et au plafond. C’était l’endroit idéal pour ranger un soumis.

  • Je sens que je vais me plaire ici ! fit Ma Maîtresse d’un air enjoué. J’étais à ses pieds, et elle me caressa la tête.

  • Allez mon chien, ranges moi mes affaires pendant que je vais prendre un bain. Et ensuite tu pourras manger. Je fis couler un bain à Ma Maîtresse, tandis que je lui préparais ses affaires de toilette. Elle revint bientôt de sa chambre, à demi nue, l’air décontracté et heureuse.

  • Que ce bain va me faire du bien. Tu m’apporteras la brochure que je la consulte en me détendant. Ma Maîtresse se mit nue, me tendant ses affaires sales que je m’empressais de ranger. Qu’elle était belle Ma Maîtresse ! Je l’aurais bien dévoré du regard pendant mille ans, je ne m’en serais jamais lassé. Juste pouvoir poser mes yeux de petit mâle sur son corps magnifique était un privilège. J’avais soudain envie de me prosterner à ses pieds, juste pour la remercier une fois encore de m’avoir gardé à ses pieds. Mais j’avais ses affaires à ranger, et ce n’était pas le moment de jouer. Après m’être renseigné sur ses désirs, je la laissais se détendre dans son bain. Je m’occupais ensuite de ranger délicatement ses affaires dans l’armoire de sa chambre. Je rangeai ses affaires de domination sur l’étagère du bas. Mais je disposais son martinet sur la table de séjour, car elle aimait toujours l’avoir à portée de main. Une fois tout rangé, je m’inquiétai de savoir si Ma Maîtresse n’avait besoin de rien.

  • C’est parfait mon chien… Cria-t-elle à travers la porte. Tu peux aller prendre ta douche. Dehors, derrière ta niche. Je sortis sur le petit perron, et restait quelques instants à respirer cette douce température. Ce monde était incroyable. Ces Femmes devaient être parfaitement heureuses. Ici, dans ce Royaume des Femmes, elles étaient enfin à leur vraie place, et nous à la notre. Je descendis dans le jardin pour trouver ma salle de bains. Je passais derrière ma niche que je visitais au passage. Elle était assez grande pour dormir, avec un matelas de paille à l’intérieur. Je contournai la niche, puis découvris sur le coté du bungalow, caché par une haie de laurier, une petite surface bétonné. Un petit tuyau d’arrosage, long de deux mètres me permettait de me doucher. Je me lavais alors avec soin. L’eau fraîche par cette température était agréable. Puis sur le coté un petit miroir permettait de nous raser. Je me demandais alors comment les soumis pouvaient faire en plein hiver. Une fois beau et propre, je regagnais l’intérieur du bungalow pour attendre Ma Maîtresse. Elle sortit quelques minutes plus tard, et je fus bien heureux d’être là pour l’attendre. Comme à mon habitude, je l’attendais à genoux, la tête basse et les mains dans le dos. Elle passa plusieurs fois devant moi, puis ressortit bientôt de sa chambre avec une petite nuisette noir satin. Elle se posa alors dans le canapé.

  • Apportes moi une petite coupe de champagne, et viens aux pieds ! Je lui apportais quelques minutes plus tard, à genoux.

  • Tenez Maîtresse, pour votre plaisir.

  • Merci mon chien. Je suis contente de toi. Lèche moi les pieds maintenant, et sois heureux. Je me couchais alors à ses pieds, puis délicatement, je commençais à lui lécher chaque pied avec amour et dévotion. Ma Maîtresse se délectait de sa coupe de champagne.

  • Cet endroit est vraiment délicieux… fit elle après avoir savouré une gorgée de champagne. Mmm, quel plaisir d’avoir son chien pour être honorée de la sorte. Tu m’as fait bien plaisir ce soir. J’étais fière de te voir à ton pilori pendant que je discutais avec toutes ces Maîtresses. C’était très agréable pour moi. A sa voix qui se perdait dans les nuances du plaisir, je savais que Ma Maîtresse se caressait. Mais j’attendais son ordre. Je continuai à lécher son pied, quand j’entendis la phrase magique.

  • Plus haut mon chien. Comme un objet bien dressé à la voix de Ma Maîtresse, je commençais alors ma remontée. Ma langue s’attarda sur son mollet, puis remontait très lentement vers ses genoux. Quand je fus à porter de sa main, elle attrapa délicatement mes cheveux pour me guider à sa convenance. Je suivais le parcours qu’elle m’indiquait. Puis n’y tenant plus, elle me plaqua la tête entre ses jambes magnifiques. Je m’appliquais alors à lui donner le plaisir qu’elle désirait. Quelques longues minutes plus tard, alors qu’elle me tenait toujours pas les cheveux, j’entendis à nouveau sa voix, apaisée par le plaisir qu’elle venait de prendre.

  • Il se fait tard maintenant, et demain, une longue journée nous attend. Je vais te donner ta pâtée mon chien, et ensuite, dodo. Je suivis Ma Maîtresse à quatre pattes vers la cuisine.

  • Il paraît qu’il y a des boites pour toi ! Va chercher ta gamelle… J’avais très faim, et je ne tardais pas à aller chercher ma gamelle, que je ramenais à Ma Maîtresse entre mes dents. Les Femmes de ce Royaume avaient voulu animaliser les mâles au maximum. Au départ, elles avaient pensé nourrir les soumis avec de véritables boites pour chiens achetées dans le commerce. Mais cette nourriture n’était pas vraiment adaptée pour les humains. Cela provoquait trop de carence alimentaire. Et l’objectif principal était que les soumis soient en parfaite forme physique pour bien servir les Femmes. Un des premiers mâles animalisé dans ce domaine était directeur d’une conserverie. Il avait alors mis son entreprise au service des Femmes. D’autres, cuisiniers de métiers, et qui s’occupaient des cuisines du Royaume, avaient alors inventé une pâtée pour soumis, équilibrée, possédant tous ce dont le corps humain avait besoin. Tous les ingrédients étaient mixés. Il y avait trois sortes de boites ; poisson, volaille et bœuf. Il y avait même des étiquettes représentant des soumis à quatre pattes ou faisant le beau. Les Femmes avaient donc des boites qu’elles trouvaient au magasin pour nourrir leurs chiens. Ma Maîtresse m’ouvrit une boite poisson, et me donna ma gamelle. La pâtée délivrait une odeur alléchante, et le goût correspondait parfaitement à la nourriture humaine. Mais ce qui plaisait aux Femmes de ce Royaume, c’est que la consistance ressemblait parfaitement à une pâtée pour chien. De plus, cela ne leur prenait qu’une minute pour donner à manger à leurs soumis. Il suffisait juste d’ouvrir la boite, et de la transvider dans une gamelle. Après un vote dans le Royaume auprès de toutes les Femmes, il s’avérait que quatre-vingt-trois pour cent d’entre elles appréciaient ce moment où elle donnait une boite à leurs soumis. Elles ne considéraient pas cela comme une corvée qu’aurait impliqué de cuisiner pour un mâle, mais comme un plaisir d’ouvrir une boite et de donner sa pâtée à un soumis. J’avais très faim, et je dois avouer que je mangeai tout avec plaisir. Je léchais ma gamelle afin qu’il ne reste rien. Ma Maîtresse n’aimait pas que je gâche de la nourriture. Je n’y avais pas encore eu le droit, mais si les Femmes avaient adapté notre nourriture, elles avaient gardé les véritables croquettes pour chiens. La vétérinaire de ce Royaume n’avait rien trouvé à redire. Une fois ma gamelle terminée, je retournai aux pieds de Ma Maîtresse, qui terminaient tranquillement sa coupe de champagne.

  • C’était bon le chien ?

  • Oui Ma Maîtresse.

  • Allez, on va aller coucher maintenant. Je suis très fatiguée. Ma Maîtresse passa une robe de chambre. Quelques secondes plus tard, nous étions dehors dans le petit jardin. Elle retira mon collier pour me passer celui qui était au bout de la chaîne. Ce collier avait la particularité d’avoir une ouverture par télécommande. Et un soumis ne pouvait pas l’enlever seul. Un petit cadenas reliait la chaîne au collier, et l’autre bout était scellé dans le sol.

  • Bonne nuit mon chien, et à demain.

  • Bonne nuit Ma Maîtresse. Je déposais alors plusieurs doux baisers sur les chaussons de Ma Maîtresse. Puis je rentrais dans ma niche. Il y avait de la paille, et après avoir fait ma place, je me couchais dans le silence de ce Royaume. e royaume des Femmes 6

  • Debout mon chien. Il est l’heure. Je me réveillai sur la voix de Ma Maîtresse. Les yeux à demis ouverts, je sortais alors la tête de ma niche pour dire bonjour à Ma Maîtresse. Mais elle n’était pas là ! J’avais juste la tête dehors, et devant ma stupéfaction, je regardais de droite à gauche comme un bon chien dans sa niche. Le village était calme, et le soleil déjà haut. Seul un léger vent faisait bouger les branches. Voulait-elle jouer à cache cache de si bonne heure ? Était-elle déjà levée sans avoir pris son petit déjeuner ? Je sortis alors pour m’étirer. Mais mes deux mètres de chaîne ne me permirent pas d’aller très loin. Puis j’entendis à nouveau la voix de Ma Maîtresse.

  • Je suis là mon chien, dans ta niche ! Ma stupéfaction monta encore d’un cran. Je n’étais pas très bien réveillé, mais tout de même, Ma Maîtresse dans ma niche ! C’était incompréhensible. Je rentra de nouveau, puis je compris. Il y avait dans ma niche, tout en haut, un petit boîtier avec un haut parleur, et un œil de caméra. Ma Maîtresse pouvait me voir et surveiller son chien de son lit. Je compris alors le petit écran posé sur sa table de nuit. Je supposai qu’il y avait aussi un petit micro.

  • Bonjour Maîtresse !

  • Bonjour mon chien, tu as bien dormi ? Moi, comme une princesse !

  • Oui Maîtresse, j’ai bien dormi, mais la paille ça me gratte un peu Maîtresse !

  • J’imagine… Tu étais beau à voir dormir, en boule dans ta paille ! C’est vraiment agréable ce Royaume.

  • Oui Maîtresse.

  • Je te libère. Va prendre ta douche, et viens me préparer mon petit déjeuner. Et n’oublie pas de remettre ton collier. Il est sur la table.

  • Oui Ma Maîtresse, tout de suite. J’entendis alors un petit clic autour de mon cou. Ma Maîtresse pouvait me libérer de son lit. Je retirai mon collier, puis gardant mes bons réflexes, je rejoignais ma douche à quatre pattes. S’il y avait d’autres caméras, je voulais que Ma Maîtresse voie son chien à sa place. Mon corps fut saisi par l’eau fraîche, mais cela me réveilla complètement. Je me rasai de nouveau pour être parfaitement propre et présentable. Quelques minutes plus tard, je me présentais dans la chambre de Ma Maîtresse, à genoux, la tête basse, avec son petit déjeuner sur un plateau.

  • Tu es beau mon chien, faisait-elle en s’étirant. C’est agréable pour moi de te voir à ta place en permanence. J’ai une faim de louve. Apporte ! Je lui posai alors le plateau devant elle, puis repris ma place. J’attendais l’ordre suivant que je connaissais par cœur. Mais je ne bougeais pas avant que Ma Maîtresse m’en donne l’ordre. Elle commença à déjeuner, puis comme à son habitude, elle sortit ses divins pieds de la couette.

  • Allez mon chien, va lécher. Je fis alors le tour du lit comme j’en avais l’habitude, puis je me mis à honorer Ma Maîtresse en lui léchant chaque doigt de pieds délicatement. C’était un rituel chaque matin pendant qu’elle déjeunait. Vers 9h30, nous étions dehors. J’avais rangé la chambre et la cuisine pendant qu’elle se douchait et se préparait. Le matin, j’avais le droit de déjeuner seul, dans la cuisine. Mais elle ne voulait surtout pas voir son chien manger comme un homme. Alors je profitais toujours de ce moment où elle se préparait dans la salle de bains. Ma Maîtresse avait revêtu sa tenue de cavalière. Le cheval était au programme de ce matin. Nous avons alors pris le chemin du haras. Je marchais derrière elle, tenu par ma laisse. Je la suivais tête baissée. Nous rencontrions de temps en temps d’autres Maîtresses avec leurs chiens. Je m’agenouillais alors pour l’attendre pendant que les Femmes conversaient. Sur le chemin, nous avons croisé un petit centre commercial. Quelques boutiques étaient rassemblées pour le confort des Femmes. Il y en avait une d’alimentation générale, de domination avec une animalerie, de vêtements pour Femmes, ainsi qu’un marchand de fleurs et une pâtisserie qui faisait aussi petit bar. A l’entrée du centre, il y avait un petit panneau en rouge, avec à l’intérieur un soumis à quatre pattes. Le panneau était barré d’un trait rouge. En dessous il y avait marqué interdit aux mâles. Ma Maîtresse m’attacha donc à l’entrée du centre, dans un petit carré prévu pour les chiens. Il y avait plusieurs façons d’attacher son soumis. Ma Maîtresse opta pour la position haute. Elle passa mes menottes sur le devant, puis les glissa dans un crochet au dessus de ma tête. Je me retrouvais dans la même position que sur le pilori. Nous étions trois soumis rangés contre le mur. Je croisai le regard du soumis à coté de moi. Je compris l’utilité du bâillon. Les soumis n’avaient pas le droit de parler entre eux. Il avait les yeux humides. Je tournais alors la tête pour le détailler. Ses fesses étaient biens rouges, et quelques zébrures traversaient le haut de ses cuisses. Il avait du être corrigé ce matin. Nous sommes repartis vingt minutes plus tard. Mais une amie qu’elle avait rencontrée dans une boutique l’accompagna. Je marchais derrière les deux Femmes qui conversaient tranquillement. Elles s’étaient rencontrées la veille, durant la réception en l’honneur de Ma Maîtresse.

  • C’est bizarre tout de même que les soumis soient interdits dans le centre commercial, interrogea Ma Maîtresse. Ils sont quand même là pour faire nos courses ?

  • Rassures toi, ils sont juste interdits à l’intérieur du centre, et dans les magasins où les Femmes peuvent se promener. Mais ils peuvent passer par derrière. Il y a un petit comptoir derrière chaque magasin, ou le soumis peut se présenter avec la liste de sa Maîtresse. Et là il y a un soumis qui travaille qui prépare la commande. Mais ton soumis à toi ne peut pas rentrer dans un magasin. Avant c’était comme ça, mais les Femmes se sont plaint. C’était tout de même assez désagréable de se promener avec des mâles dans les magasins. Et puis, parfois ils n’étaient pas toujours propres, et puis attendre derrière des soumis pour passer à la caisse, c’était tout de même dérangeant pour une Femme. Alors elles ont changées le système. Et puis de l’avis de toutes, on préfère les voir attachés et bâillonnés. Les mâles doivent rester à leur place.

  • C’est clair ! Mais alors si je l’envoie en course, il fait comment pour ramener les sacs ?

  • Tout est prévu. Dans la cuisine de ton bungalow il y a des paniers prévus pour cela. Tu l’accroches autour du cou de ton soumis. Et comme le bâillon est aussi obligatoire, tu mets ta liste dans une petite enveloppe que tu accroches ensuite à son collier. Et là, tu peux l’envoyer. La Femme qui est au magasin prend alors ta liste, et fait préparer ta commande par un soumis à elle qui travaille.

  • Tout est étudié ici, fit Ma Maîtresse avec un grand sourire.

  • Tout est parfaitement étudié, tu peux me croire. Avec le panier, tu as aussi un petit écriteau vert avec une chaîne que tu lui passes autour de cou, mais dans le dos. C’est marqué soumis en service. D’ailleurs je te signale que c’est le seul cas où ton soumis peut se promener seul dans le parc. S’il n’a pas son panier avec ta liste et son petit écriteau dans le dos, il peut être ramassé par la sécurité. Et ensuite, tu es obligée d’aller le rechercher au chenil. La conversation se poursuivit par les activités du Royaume. Elle indiqua à Ma Maîtresse quelques jolis endroits dans le domaine pour se promener à cheval. Nous arrivions devant le château, ou un rassemblement de Femmes avait lieu. Une Maîtresse avait trois soumis à quatre pattes, au pied d’un range rovers. Ils étaient nus, avec une queue en tire bouchon tenue par un plug. Une chaîne d’un mètre reliait leurs chevilles. Mais ce qui amusaient le plus les Femmes, était le masque de cochon que les soumis portaient sur leur tête. Ma Maîtresse interrogea sa nouvelle amie.

  • Il y a une partie de chasse d’organiser ce matin, répondit la Femme. Une fois par mois je crois. Il lâche deux ou trois soumis dans un coin du parc. Aujourd’hui, vu leur masque, ce doit être une chasse au cochon !

  • Une chasse ! Repris Ma Maîtresse qui se mit à rire.

  • Oui, une chasse. Mais ce n’est pas une chasse à courre. Quoique, je sais que si quelques Femmes le désirent et en font la demande, cela peut se mettre en place. Il y a assez de chevaux pour le faire.

  • Et on les chasse avec quoi ? Des armes ?

  • Ce sont des fusils à peinture. On ne va pas quand même faire de mal à nos gentils soumis. Mais ça défoule bien. Au départ, cela ne m’amusait pas trop, mais en fait, tu te prends vite au jeu. Tu es par équipe, il y des cartouches rouge, verte, jaune. Et à la fin, l’arbitre compte les impacts de chaque équipe. C’est vraiment amusant, et très agréable de chasser le mâle. Les deux Femmes éclatèrent de rire.

  • Bon je te laisse, moi je m’arrête au château. Pour le haras, tu continues tout droit. C’est indiqué de toute façon. On te voit ce soir ?

  • Certainement. Y a t il quelques chose d’organiser ?

  • Oui, à 19h, un accouplement de mâle au cirque. J’y amène le mien pour le punir. Ca lui fera du bien, depuis le temps que je le menace.

  • Ok, je serais là. Je suis curieuse de voir ça. A ce soir. Dix minutes plus tard, nous étions au haras. Ma Maîtresse m’attacha à un arbre devant l’entrée. Je pouvais voir quelques soumis travaillés. Ils étaient rarement seuls. Une Maîtresse surveillait le groupe, les encourageant avec sa cravache. De l’autre coté, je pouvais apercevoir un grand manège extérieur. Certains soumis étaient en dressage. Il y avait un groupe qui apprenait à marcher à quatre pattes, les uns derrières les autres. Une Maîtresse veillait à leur enseigner la bonne démarche. Plus loin, il y avait deux sulkys conduits par des Femmes. Des soumis tiraient la voiture à quatre pattes. Cela ne semblait pas convenir à l’une des Femmes, car elle n’arrêtait pas de cravacher son soumis. L’autre, visiblement, réussissait tant bien que mal à avancer. Je me disais que cela ne devait pas être simple, que je n’aimerais pas trop être à leur place. Puis, je me disais ensuite, que cela devrait donner des idées à Ma Maîtresse, qui je suis sûr, serait ravie de faire du sulky avec moi. Puis je vis Ma Maîtresse sortir avec un grand sourire. Je me redressais pour reprendre une position plus correcte. Elle me détacha, puis me conduisit à l’intérieur du haras.

  • J’ai trouvé mon cheval. Il est magnifique tu sais ! C’est un pur sang espagnole, tout noir, comme je les aime. Je vais aller galoper un peu, puis je reviendrais te chercher ensuite. En entrant, je respirais à pleins poumons l’odeur du cheval. Ma Maîtresse me conduisit dans une rangée de box. Je ne fis pas le fier quand je croisais un cheval. Moi à quatre pattes, j’avais vraiment l’air minuscule. J’aurais pu passer en dessous. Nous avons attendu quelques minutes devant un box. Puis une Femme a sortit le cheval de Ma Maîtresse. Il était beau, musclé, il était tout noir comme l’ébène. Il me paraissait un peu nerveux, tout ce qu’aimait Ma Maîtresse. Je me disais en le regardant, « toi tu vas connaître Ma Maîtresse, et tu vas te faire maté si tu joue le fier comme ça ! ». Cela me fit sourire, ce que releva Ma Maîtresse.

  • Qu’est ce qui te fait rire mon chien ?

  • Rien Maîtresse, je me disais qu’il était plus grand et plus musclé que moi, mais qu’il va se faire mater pareil !

  • J’espère mon chien ! J’aime mater tous les mâles, et qu’il m’obéisse parfaitement ! Ma Maîtresse me fit alors rentré dans son box, puis me passa une chaîne autour du coup qu’elle ferma avec un petit cadenas.

  • Je vais te laisser là pour le moment mon chien. Tu vas m’attendre sagement. Tu peux te reposer dans la paille si tu veux. Ma Maîtresse me tendit le dos de sa main. Je m’empressais alors de lui déposer de petits baisers délicats. J’étais toujours heureux de pouvoir l’honorer de la sorte. Mais mon string se tendit. Je ne sais pas pourquoi, mais je sentis un début d’érection. J’étais presque gêné.

  • J’aurais pu te déposer au chenil, mais je préfère te savoir dans le box à m’attendre. Et je vois que cela te plaît, fit Ma Maîtresse avec un sourire.

  • Pardon Maîtresse. Je n’ai pas fait exprès.

  • Je sais bien. C’est humain. Même les chiens ont ce genre de réaction. Mais je vais quand même t’attacher les mains à ton collier pour que tu ne fasses pas de bêtises

  • Oui Maîtresse.

  • Allez, calme toi, et sois sage surtout. Ma Maîtresse ferma la porte du box, puis disparut. Je ne l’ai revu que deux heures plus tard. Une jeune Maîtresse ouvrit la porte du mon box. Je devais dormir. Elle me détacha mes poignets afin que je puisse reprendre la position animale, puis attacha une longe de trois mètres à mon collier. Quand je suis sortit, Ma Maîtresse m’attendait sur son cheval. Même debout, j’avais l’air tout petit, alors à quatre pattes ! Elle était belle Ma Maîtresse, assise sur son bel étalon noir. J’étais fier de lui appartenir. Elle prit la longe que lui tendait la jeune Femme.

  • Allez, un peu d’exercice te fera le plus grand bien. Ma Maîtresse démarra, et fit prendre à son cheval un petit trot. Je du courir à coté d’elle pour la suivre. Le plus dur était de faire attention à ne pas poser mes pieds nus sur des cailloux trop gros. Je ne voulais pas gâcher ce week-end avec une entorse. Ma Maîtresse me faisait faire mon footing à ses cotés. Elle m’a fait courir une vingtaine de minutes à travers la forêt. Puis elle mit son cheval au pas.

  • Comme un chien maintenant ! Dépêche toi ! Je me mis à quatre pattes, puis continuait d’avancer comme un bon chien. Elle m’autorisa pour soulager mes genoux à marcher sur le bas coté. Un peu d’herbe humide faisait du bien à me genoux. Nous nous sommes promenés ainsi pendant un bon quart d’heure, rencontrant une fois une autre cavalière. Ma Maîtresse s’arrêta à sa hauteur, et les deux Femmes discutèrent quelques minutes. Elle promenait deux chiens, qui restèrent à quatre pattes pendant le temps de la discussion. Moi, j’avais repris la position du soumis, que Ma Maîtresse aimait me voir prendre.

  • C’est un beau temps pour une promenade à cheval, fit la Femme.

  • Oui, repris Ma Maîtresse. C’est vraiment un temps magnifique, surtout avec nos petites bêtes !

  • C’est vrai que c’est agréable de les promener ainsi.

  • Vous avez deux beaux chiens en tout cas, et qui ont l’air biens sages.

  • Oh ils sont sages. Enfin surtout celui de Royaume. Lui, il est parfaitement dressé. L’autre, le petit moustachu, c’est le mien. Et s’il est sage, c’est qu’il est bien fatigué. En plus, je l’ai fait prendre par l’autre soumis, alors il est plutôt maté en ce moment, et il ne fait pas le fier !

  • Je ne savais pas qu’on pouvait emprunter un soumis au domaine !

  • Bien sûr que si… Vous demandez à la réception, et ils vous en réservent un. Je fais souvent ça. J’aime bien accoupler mon soumis en pleine nature. C’est plus agréable à regarder je trouve !

  • Et bien, c’est bon à savoir.

  • Bon, il faut que je vous laisse. Bonne promenade !

  • Bonne journée ! La Femme reprit sa promenade au pas, ses deux chiens suivant à quatre pattes cote à cote.

  • Et bien tu vois mon chéri, on va pouvoir te trouver un petit copain ! La nouvelle ne me réjouissait pas vraiment. Mais je savais que Ma Maîtresse désirait m’accoupler avec un autre mâle. Et je me doutais bien que ce Royaume lui en donnerait l’occasion. Mais je préférais fuir cette pensée. De toute façon, je savais que j’y aurais le droit un jour. Alors autant ne pas y penser trop. Pour le moment, il fallait que je courre. Ma Maîtresse reprit le trot. Je repris ma position à quatre pattes quand on arriva dans une large clairière. Ma Maîtresse descendit de cheval, puis me promena en laisse un peu plus courte. Elle en profita pour me faire une petite séance de dressage, et réviser mes acquis. Elle trouvait cela très agréable de pouvoir me dresser dans l’herbe, sous le soleil, en toute liberté, sans la crainte de rencontrer des promeneurs. Je commençais à être fatigué, mais Ma Maîtresse ne semblait pas vouloir que la séance se termine. Je pris plusieurs coups de cravache bien cinglant sur les fesses, ce qui me força à m’appliquer. Je savais que je n’avais pas intérêt à la décevoir, et que ce n’est pas elle qui lâcherait la première. Alors la dernière série d’assis couché debout, fut réalisée dans une parfaite obéissance. J’étais content de moi, et j’ai cru que j’allais pouvoir me reposer un peu. Mais ce n’était pas le désir de Ma Maîtresse. Elle retira mon bâillon, prit un morceau de bois, puis le lança à une vingtaine de mètre.

  • Allez va chercher mon chien ! Je n’en avais pas très envie, mais la vision de la cravache de Ma Maîtresse me dissuada de résister. Et plus je montrerais ma lassitude, plus je devrais courir après ce morceau de bois. Alors je suis parti à quatre pattes pour chercher le jouet. Ce n’était pas les dix mètres de long du jardin. Ici Ma Maîtresse pouvait vraiment s’amuser. J’ai du courir cinq ou six fois après ce baton. A chaque fois je lui ramenais, et faisais le beau, le baton dans ma gueule. Mais le dernier jeter fut moins drôle. Par bonté, elle m’avait épargné les orties et les ronces. Mais cette fois, elle l’avait jeté au dessus de hautes herbes, avec des petits branchages et quelques piquants. Je m’arrêtais alors devant l’obstacle, l’air un peu perdu. Je tentais désespérément un regard un peu bas vers Ma Maîtresse, les yeux un peu plaintif. Mais son regard était inflexible.

  • Va chercher j’ai dit ! Je savais que je n’y couperais pas, et que si je voulais garder mes fesses bien blanches, j’avais intérêt à obéir. Alors sans réfléchir, je me suis jeté à travers ces petites broussailles. J’ai dû me griffer de partout, voyant avec horreur quelques orties venir me caresser les flancs. J’ai attrapé mon bâton, puis je me suis mis à vouloir faire le tour pour lui ramener. Mais la voix de Ma Maîtresse m’arrêta aussitôt.

  • Par le même chemin, et dépêche toi ! Ce n’était pas la peine de résister. Si Ma Maîtresse voulait que je passe là, c’est que je passerai là. Et si je ne voulais pas y passer quatre fois de suite, ou alors faire le même exercice dans les orties, il valait mieux serrer les dents et la contenter le plus rapidement possible. Alors le mieux était de ne pas réfléchir. J’ai fermé les yeux et je me suis jeté à nouveau dans ses petites broussailles. J’ai ramené mon bâton à Ma Maîtresse. Elle m’a alors caressé la tête.

  • C’est bien mon chien, je suis contente. Elle raccrocha ma laisse. Je pensais que c’était fini et qu’on allait rentré. Mais c’était bien mal la connaître. Elle avait trouvé une autre humiliation pour moi. Je n’étais pas venu dans le Royaume des Femmes pour être en vacance, et Ma Maîtresse était là pour s’amuser avec son chien. Quelques mètres plus loin, on trouva l’entrée d’un sentier qui s’enfonçait à l’intérieur de la forêt. On le suivit. Je sentais sous mes mains et mes genoux des traces d’humidités. Et plus on avançait, plus la terre devenait molle. Et quand quelques mètres plus loin, je vis une large flaque d’eau au creux du chemin, je compris tout de suite vers quelle humiliation Ma Maîtresse me conduisait. Je tentais vainement de ralentir, et de lui proposer un autre sentier. Mais là aussi, c’était peine perdue. On s’arrêta devant la flaque. L’eau était sale, et la terre imbibée d’eau se transformait en une espèce de boue liquide.

  • Retire ton string ! Le ton de sa voix était ferme et définitive. Mon hésitation ne dura pourtant pas longtemps. Mais Ma Maîtresse me connaissait bien. Et avant que je réfléchisse trop, un coup de cravache s’abattit sur mes fesses. Je retirai alors mon string. Ma Maîtresse savait très bien que ce petit bout de tissu me permettait de garder encore un peu d’intimité, et que la nudité totale serait beaucoup plus humiliante pour moi. Je lui tendis mon string.

  • Avance maintenant. C’est là où le soumis prend son plaisir, dans cette petite seconde où il sait qu’il va obéir vers son humiliation. Je n’y échapperais pas, alors j’avançais au milieu de la flaque. Je ne me sentais pas fier du tout, et je redoutais la suite. Quand on connaît sa Maîtresse, on sait exactement son plaisir, et l’humiliation qu’elle veut faire subir. Mais le soumis pense toujours qu’il peut y échapper. Mais il sait aussi que ce sont des faux espoirs, et que l’on va faire exactement ce que la Maîtresse veut, parce qu’on lui obéit et c’est tout. Alors je me disais que peut être je ne vais faire que passer dans cette flaque. Rêve illusoire. J’espérais, mais en vain, car je connais parfaitement Ma Maîtresse. Alors j’obéis à son ordre suivant, car je l’attendais en espérant le contraire.

  • C’est bien mon chien, reste là. J’étais au milieu de la flaque. Il y avait peu d’eau finalement. Cela recouvrait à peine mes mains posées à plat. Toujours selon le même processus, j’espérais sans y croire une seconde que Ma Maîtresse se contenterait juste de ce petit jeu. Mais pour elle, ce n’était pas assez amusant, et pas assez humiliant pour moi. Elle se plaçait devant moi, et je pouvais voir ses bottes. Je ne fus pas surpris de l’ordre suivant.

  • Assis maintenant. Je tentais désespérément de m’asseoir sur mes talons, ce qui eut pour effet de faire rire Ma Maîtresse.

  • Tu es trop mignon mon chien, je t’aime toi tu sais… Et elle me caressa la tête. Mais la seconde suivante, le ton de sa voix devient alors plus ferme. Son autorité naturelle s’exprimait.

  • J’ai dit assis clochard! Alors je n’hésitais plus. Mais mon image de l’homme nu dans un bois, trempant ses fesses et son sexe dans une flaque d’eau et de boue me donnait honte de moi. L’humiliation était totale quand j’écartais mes talons, et que je sentis mon sexe tremper dans l’eau de cette flaque.

  • Couché maintenant ! Ma Maîtresse ne m’épargnerait rien. Mais le plus dur était passé. Alors je me couchais dans l’eau.

  • A plat ventre, et roule toi, comme un gentil chien qui s’amuse et qui fait le fou ! A cet instant je n’étais plus moi-même. L’humiliation était complète. J’étais son chien, et quand je vis les yeux de Ma Maîtresse brillés, je me mis à me rouler dans l’eau. Une fois sur le dos, elle prit à son tour un peu de boue dans sa main, et me caressa le ventre. Puis, elle attrapa mon sexe, et avec de la boue, elle commença à me caresser. Mon sexe répondit à ses caresses et commença à se tendre, ce qui ne fit que décupler mon humiliation. Je baissai les yeux de dépit. Mais elle m’ordonna de la regarder. Elle voulait voir mes yeux de petit mâle soumis, de petit objet obéissant à sa Maîtresse. Et surtout elle voulait me prouver que j’étais fait pour jouir dans l’humiliation, comme un chien, me roulant dans la boue au milieu d’une forêt. Et son sourire me montrait qu’elle était contente de moi, et qu’elle prenait beaucoup de plaisir à me voir jouir ainsi. J’essayais vainement de résister. Mais mon sexe obéissait à Ma Maîtresse, et elle allait me vider ainsi, couché dans une petite mare de boue. Et je ne pu résister. J’éjaculais sur mon ventre par la main de Ma Maîtresse. Le retour vers le haras se fit tranquillement à quatre pattes, puis en courant légèrement. Je compris pendant ce voyage ce que voulait dire l’autre Femme quand elle disait que son chien était maté. Je l’étais moi aussi. Je marchais comme un bon chien derrière Ma Maîtresse, tête basse, et j’aurais obéis à n’importe quelle ordre. Le pire pour moi fut le retour au bungalow. Ici les soumis tenus en laisse sont une chose banale. Et personne ne regarde vraiment un mâle derrière sa Maîtresse. Mais moi, j’étais couvert de boue, sale des pieds à la tête. J’entendais les Femmes sourires, ou dire à Ma Maîtresse, « il s’est bien amusé votre chien ». J’avais honte de moi, et j’avais la tête baissée au maximum. J’aurais voulu me cacher. Et le pire, ce n’était pas tant la boue, mais cette impression que tout le monde voyait que j’avais joui en me roulant dans la boue. Je savais Ma Maîtresse fière d’elle. Et quand nous sommes arrivés dans notre bungalow, alors que je m’attendais à ce qu’elle m’envoie me laver, elle repassa mes menottes devant moi, puis comme devant le centre commercial, elle m’attacha les mains en l’air sur la poutre du perron. Je fus exposé ainsi à la vue de tous, une demi heure supplémentaire, pour le simple plaisir de Ma Maîtresse.

Heureusement pour moi, l’après midi fut plus douce. Ma Maîtresse décida d’aller au petit lac avec quelques amies. Pour être tranquille, elle me déposa au chenil. Une Maîtresse me passa au jet d’eau pour me nettoyer, puis me conduisit dans un petit enclos engazonné. Cela devait faire huit mètre carré. La Maîtresse attacha mon collier à la chaîne de la niche, puis mes mains furent elles aussi attachées par une paire de menotte dans le dos, qu’elle relia à mon collier avec une petite chaîne de cinquante centimètre. Elle me donna ensuite ma gamelle. Mes exercices du matin m’avaient donné très faim. L’après midi fut donc plus douce. Les rayons du soleil frappaient sur mon enclos, et je pus me laisser bercer par la chaleur, en attendant la suite. J’étais bien. J’étais un chien à sa place. Le royaume des Femmes 7

Une jeune Maîtresse est venue me chercher vers 16h 30. Elle me détacha, et me fit mettre à quatre pattes. Ensuite, elle bipa avec une petite machine sur mon code barre.

  • Clochard, c’est bien ça, fit elle à une collègue qui attendait à la porte. Bungalow 32. Sa Maîtresse a demandé à ce qu’on lui ramène ! Elle remit mon bâillon boule, puis tendit ma laisse à la jeune Femme qui attendait.
  • Allez viens clochard, ton taxi t’attends ! Je suivis la jeune Femme à quatre pattes. Elle marchait vite, et mes genoux furent vite réchauffés. Quand on arriva sur le devant du chenil, cinq autres chiens attendaient. Ils étaient tous à quatre pattes, en rang par deux, la tête basse. Sur leurs dos, ils avaient un numéro. J’en déduisis que c’était le numéro du bungalow où l’on devait les ramener. Je pris la sixième place, à coté d’un autre chien, et derrière deux rangs. La jeune Maîtresse s’approcha de moi, puis avec un rouge à lèvre, inscrivit un numéro sur mon dos. Je n’eu pas de mal à deviner le 32.
  • Allez, on y va. En route les chiens ! La jeune Femme nous obligea à marcher serrés. Je devais coller au soumis à coté de moi. Ce qui fait qu’on se frottait les épaules. Et mes mains devaient se poser à la hauteur des chevilles de celui qui me précédait. Si je relevais ma tête, j’avais alors le nez dans ses fesses. C’est pourquoi les Femmes n’avaient aucun mal à nous faire marcher tête baissée. Elle n’avait pas de cravache, mais un martinet, qui était plus impressionnant par son bruit que par la douleur. Mais il ne devait pas être choisi par hasard, et elle n’hésitait pas à s’en servir pour nous faire avancer à la bonne cadence, et rester bien à notre place. Nous traversions le domaine ainsi, en troupeau. Dès que l’on déposait un chien à sa propriétaire, on devait s’avancer pour combler le trou. La Maîtresse nous faisait marcher dans le gazon, afin d’éviter le chemin de terre, qui aurait provoqué beaucoup de problème à nos pauvres petits genoux. Nous n'étions plus que trois chiens quand on entra dans l’allée de notre bungalow. Une fois devant chez Ma Maîtresse, le jeune Femme nous arrêta, remit ma laisse, et me conduisit jusqu’à la porte. J’avais hâte de la revoir. Ma Maîtresse me manquait déjà. Quelques heures sans elle, et j’étais perdu. Dès qu’elle ouvrit la porte, je ressentis une envie folle de me jeter à ses pieds. Dès qu’elle prit ma laisse, je déposais alors des petits baisers sur ses chaussures. Ma Maîtresse ne me rejetait jamais. Elle était contente de ces gestes d’affections. Elle donna un pourboire à la jeune Maîtresse, puis me remit à ses pieds, d’un ordre sec. Je répondis tout de suite en prenant la position du soumis.
  • Tu vas dans la cuisine clochard, et tu mets ton plug tout de suite. Dépêche toi, je t’attends ! Le ton de Ma Maîtresse ne laissait aucune place à l’hésitation. Il ne valait mieux pas que je la fasse attendre. Alors je filais à la cuisine. Mon plug m’attendait sur la table avec un petit tube de lubrifiant. Mais la surprise était que ce n’était pas mon plug de la veille, ni un que Ma Maîtresse avait emmené. Il était neuf. C’était un plug avec une queue de cheval. Mais je ne perdais pas de temps à comprendre. C’était le désir de Ma Maîtresse. C’est tout. J’avais parfaitement l’habitude maintenant de mettre un plug. En règle générale c’est moi qui me le mettais, sauf les moments où cela amusait Ma Maîtresse. Je retrouvai Ma Maîtresse qui m’attendait sur le petit perron.
  • Oh que tu es beau comme ça mon chien… Vite, fait moi plaisir, marche un peu dans le jardin. Je fis alors plusieurs petits tours, à quatre pattes, avec ma queue traînant derrière.
  • Magnifique ! J’adore ! Allez viens ici, et tend moi tes mains… Je repris la position du soumis devant elle. Ma Maîtresse me menotta puis me fit lever. Elle glissa mes menottes sur le crochet de la poutre, juste au dessus de ma tête. Puis elle se colla légèrement à moi en me caressant les fesses avec tendresse. Elle me déposa de petits bisous au niveau de l’omoplate. Un petit câlin à son chien comme elle aimait le faire pour me montrer son amour.
  • Je vais juste boire un café chez une amie. Je n’en ai pas pour longtemps, alors sois sage mon chien. C’est juste pour le plaisir de te voir à ta place quand je reviendrais. Et aussi, que tout le monde puisse voir mon bon chien avec sa jolie queue ! Elle me mit une petite claque sur les fesses, puis partit chez son amie. Je suis resté une petite heure à ma place, accroché à ma poutre. Au retour de Ma Maîtresse, elle me détacha, puis m’envoya lui préparer son bain. Ensuite, c’était mon tour d’aller me doucher. Vers 18h30, une amie de Ma Maîtresse passa nous chercher. Les Femmes avaient décidé de nous emmener à quatre pattes, et que les soumis marcheraient devant elles. Nous allions au cirque. A quatre pattes, les distances n’avaient plus le même rapport. Ce qui était une promenade pour les Femmes, devenait un long parcours pour nous. Nous marchions plus lentement. Mais nous étions leurs chiens, et c’est ainsi qu’elles nous aimaient. Le cirque était un endroit où nous n’avions pas encore été. C’était dans la partie sud du domaine, juste derrière le château, à quelques cinquante mètres du pilori où j’avais été attaché à mon arrivée. Ma Maîtresse trouva l’endroit magnifique. Il y avait une piste avec du sable, d’une dizaine de mètres de diamètre, comme dans un vrai cirque. C’était là où les mâles se donnaient en spectacle pour le plaisir des Femmes. Tout autour, entourées de massifs de fleurs, il y avait comme des petites terrasses surélevées, chacune a des hauteurs différentes afin que chaque Femme puisse avoir une bonne vue sur la piste. Une multitude de petites tables basses permettaient aux Maîtresses de s’installer confortablement. Les spectacles étaient variés, et des thèmes pouvaient être proposés par les membres du Royaume. Il pouvait s’agir de course, de concours de dressage ou de beauté, des séances de punitions. Mais ce cirque était surtout l’endroit où les mâles pouvaient être exhibés, et se servir de leur appareil génital. C’est ainsi qu’était organisé une fois par semaine les récompenses pour les soumis, sous la forme d’une séance de masturbation. Les Femmes avaient bien compris que la frustration chez le mâle était bénéfique pour leur comportement docile. Mais elles savaient aussi qu’une trop grande frustration pouvait également être néfaste pour l’équilibre du mâle. Alors il fallait les vider de temps en temps. Elles organisaient donc des récompenses une fois par semaine, et les meilleurs soumis avaient alors le droit de venir se vider en public. Les Maîtresses disposaient les soumis à genoux, en rang l’un a coté de l’autre. Puis au signal, ils avaient trois minutes pour faire leur affaire, devant le regard amusé des Femmes. Ils repartaient ensuite à quatre pattes et en troupeau vers leur chenil. Mais ce genre de récompense n’attirait que peu de Femme, car le spectacle offert donnait finalement peu de plaisir aux spectatrices. Mais aujourd’hui, le spectacle était différent, et les Femmes se déplaçaient volontiers. Car il s’agissait d’assister à l’accouplement des mâles entre eux. Et ce spectacle rencontrait un vif succès auprès de toutes les Maîtresses de ce Royaume. A tel point, qu’une séance était organisée trois fois par semaine. Ce qui rendait ce spectacle très attractif, c’est qu’il se passait toujours quelques choses de drôle ou d’inattendu. Les soumis n’étaient pas très fiers de venir ici, et ils redoutaient particulièrement le cirque. Souvent, les Maîtresses n’avaient qu’à prononcer ce mot, pour que le chien baisse la tête et obéisse tout de suite. Chaque Femme pouvait inscrire son soumis pour un accouplement au cirque. Suivant ce qu’elle recherchait, punition, simple humiliation, exhibition, ou tout simplement plaisir de voir son soumis se faire prendre dans l’arène, elle choisissait la formule qui l’amusait le plus. Cela pouvait aller de la simple représentation en duo, à livrer son mâle à plusieurs soumis, voire pour les punitions les plus croustillantes, mettre son soumis à la chaîne. J’étais sage depuis mon arrivé dans ce Royaume, mais particulièrement aujourd’hui. Je savais que Ma Maîtresse voulait me faire prendre par un autre mâle, mais j’espérais vraiment qu’elle ne m’ait pas inscrite pour ce cirque. Je ne me sentais pas prêt pour affronter cette humiliation en public. Surtout pour une première fois. Alors j’étais très sage, et je me montrais particulièrement obéissant envers Ma Maîtresse. Nous étions assis à une des premières tables. J’étais couché par terre, et je m’appliquais à lui lécher les pieds amoureusement pendant qu’elle conversait tranquillement avec ses amies.
  • Qu’est-ce qu’ils sont beaux ces soumis là bas, près de la piste !
  • C’est normal, ce sont les sp, lui répondit son amie en souriant. Les soumis du plaisir. Il y avait en effet cinq beaux soumis attendant dans un petit carré de gazon, près de la piste. La Jeune Maîtresse qui s’occupait d’eux venait de leur retirer leurs ceintures de chasteté. Ils étaient à présent complètement nus, ne gardant que leurs colliers mauves. Leurs sexes étaient tendus. Ils entretenaient délicatement leurs érections, destinés dans les minutes suivantes à de jolies fesses de mâles soumis. Je n’avais pas d’attirance particulière pour les hommes, mais je dois avouer que je les trouvais très beaux moi aussi. Ils étaient jeunes, assez grands, élancés, et possédaient une très belle musculature, sans la moindre présence de graisse.
  • Et on peut en emprunter un ? Questionna Ma Maîtresse en souriant.
  • Bien sûr, fit son amie immédiatement, et je te le conseille. L’amour est leur spécialité, et ils sont très doués pour cela. La jeune Femme raconta à Ma Maîtresse qu’ils étaient affectés au service du plaisir. Et ils étaient bien entendus disponibles pour toutes les Femmes qui le désiraient. On ne les voyait jamais dans le parc, ou dans les services divers du Royaume. C’était d’ailleurs les seuls soumis qui mangeaient à table, et qui étaient dispensés des boites et des croquettes pour chiens. Ils avaient une alimentation spécifique, diététique afin d’entretenir un corps parfait. Ils faisaient beaucoup de sport, de musculation. Le sexe était leur spécialité. Ils travaillaient dans les salons de massages, et de soins pour Femmes. Ils avaient été éduqués pour s’occuper à la perfection d’un corps de Femme, et pour leur faire l’amour autant de temps qu’il le fallait pour satisfaire une Maîtresse.
  • Tu sais, continua la Jeune Femme, il paraît même qu’ils ont des vagins artificiels pour s’entraîner au cunnilingus. Mais les dresseuses sont les premières servies pour les entraîner.
  • Et ils sont si bons que ça ?
  • Tu n’imagines même pas. Ils te donnent un orgasme rien qu’en te massant. C’est divin.
  • Et ils s’occupent des mâles aussi ?
  • Bien sûr, tu vas voir. Ils ont été dressés pour s’occuper indifféremment des Femmes ou des mâles. D’ailleurs, quand ils ne sont pas très demandés, on leur amène des soumis pour qu’ils puissent entretenir leur forme sexuelle. Mais s’ils sont un peu privilégiés, ils ont aussi appris à marcher à quatre pattes. La première chose qu’ils ont appris en entrant ici, c’était aussi à être de bons chiens. Plusieurs Maîtresses se présentèrent de l’autre coté de la piste, avec leurs soumis en laisse. Ces derniers n’avaient pas l’air vraiment enchantés du sort qui les attendait. On pouvait voir chez certains un peu de nervosité. Cela me fit frissonner. Je souffrais pour eux.
  • On ne sait jamais trop ce qu’il va se passer. C’est ça qui est drôle ! fit le jeune Femme.
  • C’est sa Maîtresse qui choisit les actifs ?
  • Oui bien sûr, mais parfois, c’est une récompense pour les soumis. Il y en a qui aime ça, car pour certains c’est leur seule sexualité. Alors, ils ont le droit de prendre un sp.
  • Donc ils se font prendre aussi ?
  • Bien sûr, fit la jeune Femme. Ils sont dressés, pour l’endroit comme pour l’envers. Si toi tu veux jouer avec ton gode ceinture, tu peux le faire aussi sur un sp. Les deux Femmes se mirent à rire largement.
  • C’est chacun leur tour ? Où ils passent tous en même temps ?
  • Ca dépend de la volonté de sa Maîtresse. Parfois, ils mettent une vingtaine de soumis dans la piste, et quatre ou cinq Maîtresses sont autour avec leurs martinets pour les faire s’accoupler. C’est marrant aussi ! Deux Maîtresses entrèrent dans la piste, avec chacun un soumis. Elles les firent mettre à genoux, puis leur enlevèrent bâillon et menotte. Ils n’avaient pas l’air fier d’être ainsi exposés aux regards de nombreuses Femmes qui commencèrent à applaudir. On fit rentrer les sp, deux par soumis. Ces derniers, parfaitement dressés, et habitués à ces accouplements, se présentèrent immédiatement de chaque coté des soumis. Et leur mains, habituées aux massages des corps, commencèrent sans tarder les caresses. On pouvait voir les deux soumis se tendrent, tenter désespérément de lutter pour résister à ces caresses humiliantes. Leurs regards cherchaient à fuir, la tête baissée. Mais ils ne devaient pas être à leur premier accouplement, et leur résistance ne fut que symbolique. Un dernier reste de fierté qu’ils voulaient vainement essayer de conserver. Mais ils savaient au fond d’eux même que toute résistance étaient parfaitement inutile. S’ils refusaient trop longtemps les tentatives de baisers et de caresses des sp, c’est à coup de cravache qu’ils allaient plier. Alors, les caresses aidant, on vit les soumis, résignés à vivre l’humiliation, commencer à poser leurs mains sur les corps musclés des sp. Puis, leurs bouches s’ouvrirent pour accueillir les baisers de deux mâles. Puis comme un spectacle bien huilé, les sp se levèrent pour offrir leurs sexes bien tendus à la bouche des soumis. Ces derniers ne résistaient plus, et commencèrent la fellation des deux sexes offerts. Les Femmes applaudirent cet acte de soumission. L’accouplement se poursuivit. On fit mettre les soumis à quatre pattes, un sp devant et l’autre derrière. Les deux soumis furent humiliés ainsi pendant un bon quart d’heure, les sp changeant régulièrement de place. Puis se fut autour de trois autres soumis de rentrer sur la piste. Mais eux étaient punis, et avaient déjà les fesses bien rouges. Ce ne fut pas la même musique, ni la même douceur. On les positionna directement à quatre pattes, et l’on fit rentrer six mâles soumis, se mettant à la queue leu leu derrière les punis. Puis leurs Maîtresses retirèrent leurs plugs. Des qu’un avait fini, un autre prenait la place. La Maîtresse des soumis restait derrière, et à coup de cravache sur l’actif, contrôlait le rythme de la punition. Je souffrais pour eux, et je frissonnais à la penser de cette punition. J’en arrivais à la conclusion que je devais obéir parfaitement à Ma Maîtresse pour qu’elle ne m’envoie jamais dans ce cirque. Je crois que j’aurais préféré cent coups de cravache, plutôt que d’être humilié de la sorte. Ce spectacle m’effrayait. J’essayai pourtant de détourner le regard. J’aurais voulu retourner lécher les chaussures de Ma Maîtresse. Mais l’ordre fut ferme.
  • clochard, tu regardes bien ce qui t’attends si tu me déçois un jour ! Cette menace décupla ma frayeur, et des coups de tambour commencèrent à résonner dans mon corps. Je n’étais plus fier du tout, et j’obéissais au doigt et à l’œil à la voix de Ma Divine Maîtresse. Je repris ma position du soumis, et je regardais avec angoisse ce spectacle. Puis la dernière partie commençait. Elle était plus joyeuse. On laissa alors la piste libre, et les Maîtresses du public pouvaient lâcher leurs soumis. Une dizaine de mâle se retrouvaient bientôt au centre. Mais là, ils étaient libres de s’accoupler selon leur plaisir. C’était une liberté que leur octroyait leurs Maîtresses. Ces mâles devaient avoir l’habitude, et pour beaucoup ce fut une récompense, un plaisir. Je m’aperçus d’ailleurs que les mâles devaient se connaître, puisque certains se cherchaient. Ils s’enlaçaient immédiatement, se caressant, s’embrassant. Une orgie romaine, mais seulement avec des mâles, gémissant avec plaisir. Les Maîtresses se tenaient juste sur le coté, discutant entre elles tout en gardant un œil sur la piste. Elles laissaient leurs soumis s’exprimer avec leur pulsion de mâle, et aimaient leur donner ce moment de liberté tant qu’ils jouissaient dans l’humiliation. Néanmoins, elles avaient l’œil et arbitraient l’orgie, car il n’était pas question de laisser rejaillir une quelconque supériorité d’un mâle sur un autre. Pour les Femmes, les soumis étaient tous inférieurs et au même rang. Alors quand elles jugeaient que leur chien était seulement actif, ou profitait trop de la situation sur un mâle plus faible de caractère, elles pénétraient dans l’arène pour le saisir par le collier afin de le mettre à quatre pattes à son tour. Chaque Maîtresse veillait à ce que son soumis offre aussi sa bouche et ses fesses à leurs petits copains. Et quand les Maîtresses étaient lasses de ce spectacle, elles donnaient le signal de fin. Et ils se vidèrent chacun leur tour dans les bouches d’autres soumis, pour la grand satisfaction des Femmes. A chaque fin de spectacle, un petit apéritif suivit d’un repas était offert aux Femmes. Tout le monde remonta alors tranquillement vers le château. Une trentaine de Femmes remontèrent alors, l’une derrière l’autre, ou par deux ou trois, avec leurs soumis à quatre pattes. Cette scène avait dû plaire à Ma Maîtresse. Voir autant de monde d’un seul coup, toutes ces Femmes tenant en laisse leur mâle, marchant à quatre pattes aux pieds du sexe faible. Ce spectacle de rêve, que seul le Royaume des Femmes pouvait offrir, avait du ravir Ma Maîtresse. Ma Maîtresse s’arrêta quelques secondes à l’abreuvoir afin que je boive un peu d’eau. Puis avec son amie et son chien, nous avons gagnés le devant du château, où il y avait un petit buffet de dresser. Les tables étaient un peu plus loin, sur la pelouse, sous de grand barnum. Ma Maîtresse prit un baileys, et son amie un Kir. Nous étions dehors, et une trentaine de Femmes conversaient amicalement. Chaque soumis était sagement assis aux pieds de sa Maîtresse. Je pus voir l’un des trois qui avait été puni dans le cirque. Il y avait marqué au rouge à lèvre sur sa poitrine et son dos, « sale chien incapable de satisfaire une Femme ». Il avait la tête particulièrement basse, marqué par la grande humiliation de sa punition. Je me demandais ce qui était pire. Se faire prendre par des soumis dans le cirque, ou se promener ensuite parmi toutes les Femmes avec son incompétence de marqué sur soi. En tout cas, une chose était sûre. J’allais obéir parfaitement à Ma Maîtresse. Pour rien au monde je ne voudrais risquer d’être un jour au milieu du cirque. Dans l’avenir, j’étais certain que Ma Maîtresse apprécierait que j’aille jouer à la fin avec les autres mâles, et que je m’accouple devant tout le monde. Mais ce n’était pas pareil. Certes il fallait se faire prendre et s’humilié avec d’autre soumis, mais il y avait un peu dans cette récréation finale, un petit parfum de liberté et de plaisir que nos Maîtresses voulaient bien nous octroyer. La directrice sortit de son bureau avec plusieurs petites balles. Elles les donnèrent à deux jeunes Maîtresses qui se placèrent ensuite près d’un grand carré de pelouse. Puis d’un coup, à notre grand étonnement à moi et à Ma Maîtresse, on vit tout les soumis partir à quatre pattes vers les deux Femmes.
  • Tu peux lâcher clochard, c’est le moment du jeu, où les soumis se défoulent ! Tu vas voir c’est amusant. Ma Maîtresse me détacha alors, et je compris que je devais rejoindre la meute. Les deux jeunes Maîtresses nous séparèrent en deux groupes, chacun regroupé autour d’elles. Elles tenaient chacune deux balles dans la main. Je me doutais de ce qui allait suivre, et cela ne m’enthousiasmait pas vraiment. Mais le souvenir du cirque était trop présent dans ma tête. J’étais certain que Ma Maîtresse n’apprécierait pas du tout de voir son chien refuser de jouer, comme un chien. Il fallait au moins que je fasse honneur à Ma Maîtresse, en lui montrant mon désir de lui plaire. Puis les deux Maîtresses lancèrent leur balle le plus loin possible. Et tous les soumis partirent à quatre pattes pour attraper la baballe. Au milieu de tous ces soumis nus et à quatre pattes, courant dans l’herbe pour attraper une petite baballe, et donc certains aboyait, j’ai ressenti une nouvelle fois un fort sentiment d’humiliation. Nous n’étions plus des hommes, nous étions des animaux, des simples chiens courant après une balle pour le plaisir des Femmes. Puis on entendit les encouragements des Maîtresses… allez médor, allez polux, allez mon chienchien. Puis j’entendis allez clochard. Cela amusait Ma Maîtresse de voir son chien courir dans l’herbe au milieu de la meute. J’imaginais le magnifique spectacle que nous devions donner à ces Femmes. Une meute de mâle courant nus à quatre pattes sur une pelouse. Alors d’un coup, j’oubliais toute mon humiliation. Après tout j’étais un chien ! Alors rien de plus normal que de courir à quatre pattes après une balle. Je fis des efforts pour essayer de rattraper les premiers, mais ces soumis avait déjà un peu de l’expérience dans ce jeu. Il y avait des soumis qui tombaient, entraînant les poursuivant dans leur chute. J’arrivais à avancer et je n’avais plus que trois chiens devant moi. Mais ils étaient plus costauds que moi, plus musclés, et avaient bien plus que moi l’habitude de marcher à quatre pattes. La première balle fut attraper par le premier soumis, partit bien en avance. Puis ils furent deux pour la deuxième balle. Les deux chiens se disputaient quelques instants la balle, avant que le plus maigre n’abandonne. Un peu essoufflé, je suis retourné vers Ma Maîtresse. J’avais la tête basse, un peu honteux d’avoir perdu et de ne pas avoir donner de plaisir à Ma Maîtresse. Pourtant, elle fut contente de moi.
  • C’est bien mon chien, tu t’es bien défendu… Tu as bien couru, mais tu as perdu du temps au départ. Et les autres, ils avaient l’air plus costaud que toi… Maintenant, on pourra s’entraîner à la balle tous les deux. J’espère qu’un jour tu pourras gagner pour que je sois fière de toi. Il y avait quatre vainqueurs, et la directrice leur passa autour du cou un ruban avec un os. Puis elle invita les Femmes à passer à table. Il y avait des grillades, et un buffet qui avait été dressé derrière les tables. Je pensais pouvoir rester aux pieds de Ma Maîtresse. Mais tout les soumis furent rappeler pour se regrouper près des tables. Je surveillais tout de même Ma Maîtresse afin de voir la place où elle allait s’installer. Nous sommes restés une bonne demi heure ainsi, regroupé ensemble. Chacun de nous pouvait voir sa Maîtresse manger et discuter entre elles. On entendait des rires, certaines chantaient, d’autres racontaient des histoires de mâle. Tout cela me donnait faim. Puis après avoir servis les Femmes, les soumis serveurs nous apportèrent des grandes gamelles qu’ils posèrent sur la pelouse. Les Maîtresses qui s’occupaient de nous ont alors maniées la cravache pour nous garder à notre place. C’était des grandes gamelles rondes en fer et nous pouvions mangés à une dizaine. Une fois les gamelles posées à quelques mètres, les Maîtresses nous désignaient en tapant un léger coup de cravache sur nos épaules. Dans l’ordre, chacun de nous prit sa place autour de la gamelle. C’était samedi, et nous avions le droit à un repas amélioré. C’était des boulettes de viande avec des pâtes. Une fois avoir mangé, nous étions autorisés à aller retrouver nos Maîtresses respectives. J’allais directement sous la table me couché aux pieds de Ma Maîtresse. Je vis sa divine main passer sous la table, et sans attendre, je lui déposais de doux baisers. Puis je l’ai vu se déchaussées. Je me suis alors coucher par terre pour lui lécher les pieds pendant qu’elle continuait de s’amuser avec ses amies. Nous avons regagné notre bungalow vers une heure du matin. Ma Maîtresse était fatiguée de cette belle et longue journée. Elle m’a tout de suite attaché à ma niche. Puis elle est rentrée faire de doux rêve et se reposer dans son bungalow. Le royaume des Femmes 8

Comme la veille, ce fut la voix de Ma Maîtresse qui me réveilla dans ma niche.

  • Debout le chien ! Mets-toi à quatre pattes !

Ma Maîtresse me voyait sur son petit écran. Je savais qu’elle attendait. Alors, à peine réveiller, je quittais la chaleur de la paille pour prendre le plus vite possible ma position animale. Il faisait déjà jour dehors, et j’avais du mal à me réveiller. Ce n’était pas très pratique, la niche était petite, mais je savais que Ma Maîtresse attendait. Alors comme je pu, je me mis à quatre pattes, face à la petite caméra. Satisfaite, Ma Maîtresse me parla de nouveau.

  • Tu vas aller prendre ta douche mon chien, ensuite, tu as des instructions sur la table de la salle. Ne traîne pas, je veux te voir à neuf heures précises dans ma chambre avec mon petit déjeuner. D’ici là, hum,… je vais dormir encore un peu. C’est bien trop tôt pour être debout…

Puis j’entendis le petit clic de l’ouverture de mon collier. Je me libéra alors, puis me dirigea vers ma douche. Dehors, il faisait encore un peu humide. Le soleil se levait à peine, et il n’avait pas encore absorbé la rosée du matin. Je frissonnais un peu, et l’eau fraîche du robinet me transperça. Cela me fit accélérer ma douche. Je me frottais vivement avec ma serviette, puis je gagnais sans attendre l’intérieur du bungalow. Ce traitement m’avait réveillé plutôt efficacement. Rien de tel pour être frais et dispo, afin de mieux servir sa Maîtresse. La première chose que j’ai vue en entrant, était une espèce de panier, en osier avec des petits arceaux en fer forgée. Je pris alors le mot de Ma Maîtresse pour avoir plus d’explications.

« Bonjour mon chien. D’abord tu commences par mettre ton plug avec ta jolie queue de cheval. Tu seras plus beau comme ça à déambuler dans le village. Ensuite, tu mets le panier autour de ton cou, puis tu accroches la petite pochette en cuir à ton collier. Il y a dedans la liste de ma commande. Les Maîtresses du magasin sauront comment faire. Tu te mets ensuite le petit écriteau « soumis en service » autour de ton cou, que tu laisses pendre dans ton dos. Fait attention à ce que l’écriteau soit lisible, sur la bonne face. Et comme tu sera seul dans le village, tu mets ton bâillon, et tu te menottes les mains dans le dos. Tu dois y arriver seul. Tu es un chien intelligent, mais je te conseille quand même de mettre tes menottes en dernier. Car si tu t’avises de venir déranger le sommeil sacré de ta Maîtresse, parce que tu as oublié quelques choses alors que tes mains sont attachées, je t’envoie au cirque ! Bon, ensuite, tu vas au centre commercial. Tu te présentes à une Maîtresse, et tu obéis bien. Je t’attends avec mon petit déjeuner à neuf heures précises. Ne soit surtout pas en retard, sinon tes fesses vont souffrir. Et comme tu seras seul dehors, n’oublie pas de bien baisser la tête en permanence, surtout devant les autres Femmes. Je n’ai pas envie non plus d’être obligée d’aller te récupérer au chenil ! ».

Les instructions étaient claires. Je commençais par mettre mon plug. Cela me faisait drôle d’avoir une queue pendre entre mes jambes, mais à quatre pattes je devais avoir belle allure. Le panier était spécialement conçu pour les soumis. Nous n’avions pas besoin de nos mains pour le tenir. Une fois l’arceau autour du cou, cela me faisait comme un petit panier poser à plat devant mon ventre. Il faisait 40x20 centimètres, et on pouvait le charger de provisions. Je fis ensuite comme Ma Maîtresse m’avait indiqué, et après avoir tout vérifié, je me menottais les mains dans mon dos. Puis je sortis dehors pour me diriger vers le centre commercial. Cela me faisait bizarre de marcher seul dehors, sans Ma Maîtresse, sans être tenu en laisse. On prend vite des habitudes. Je me sentais presque en danger. Alors je gardais bien la tête baissée. Et lorsque que je croisais une Femme, les battements de mon cœur s’accéléraient, et je priais pour qu’elle ne me demande rien. Mais je n’étais pas le seul dehors. Il y avait d’autres soumis comme moi, avec leur panier, qui convergeaient vers le centre commercial. Cela me rassura quelque peu, même si pourtant je n’avais pas à être inquiet. Mais sans Ma Maîtresse, je me sentais seul. Les autres soumis devaient avoir l’habitude d’aller en course pour leurs Maîtresses, mais moi c’était la première fois. Je n’avais pas encore bien mes repères, seul dans ce village.

Puis en arrivant devant le centre commercial, je vis tous les soumis s’engager sur un petit chemin de terre qui s’ouvrait derrière les magasins. Je suivis alors le mouvement. Une dizaine de soumis faisaient la queue devant un présentoir, où un soumis en service ouvrait les enveloppes. Deux Maîtresses surveillaient tous les mâles, et usaient de petits coups de cravache pour tenir la file bien droite et pour faire avancer les soumis au fur et à mesure. Je fis alors comme les autres, et attendait mon tour, sagement, la tête bien baissée pour ne pas me faire remarquer.

Mais cinq minutes plus tard, les deux Maîtresses arrivèrent à ma hauteur, une de chaque coté. Elles m’ont alors détaillé en silence. Je n’osais plus bouger. Je sentis une angoisse monter en moi. Mon cœur s’accéléra, alors je gardais les yeux bien rampant sur le sol. Je priais le ciel pour qu’elles ne me demandent rien, pour qu’elles continuent leur chemin vers les autres soumis derrière moi. Puis je vis le mâle devant moi avancer d’un pas. Je me préparais à faire de même, quand l’une des Maîtresses éleva sa cravache devant mon visage. Je ne bougeais plus, mais mon cœur se mit à battre à tout rompre. Une angoisse monta en moi. Ma Maîtresse m’avait marqué de bien obéir. Mais jusqu’où devrais-je obéir ? Et si ces Femmes voulaient m’humilier ou s’amuser avec moi ? Je pensais fort à Ma Maîtresse. Je me sentais seul, perdu. Et puis je me disais que je n’étais qu’un objet mâle, et que de toute façon, ces Maîtresses étaient supérieures à moi. Néanmoins, ces quelques secondes de silence me glaçait le sang.

  • Dis donc Séverine, tu le connais ce soumis ? fit la jeune Maîtresse de droite qui tenait sa cravache devant moi.
  • Non. Jamais vu. C’est peut être un nouveau. La Jeune Femme fit tomber sa cravache, puis se rapprocha de moi. Son gant de velours me caressa doucement les fesses, puis prit la base de ma queue de cheval. Elle essaya alors de faire bouger le plug en moi. Je me concentrais pour ne pas bouger, pour ne rien montrer.
  • Bipe le pour voir ! L’autre Femme passa alors sa petite machine sur mon code barre.
  • Clochard, fit elle. Oui c’est un nouveau, il est arrivé vendredi.
  • Et sa propriétaire, on la connaît ?
  • Non, elle est nouvelle aussi. Elle est juste invitée pour le week-end. Son visage était près du mien, et je devinais ses yeux qui me fixaient. Sa main reprit ses caresses, puis remonta sur mon dos. Alors que je me sentais presque en danger, je me détendis pourtant. Je savais que je n’avais rien à craindre si j’obéissais parfaitement. Cette Femme me caressait, et elle n’avait pas l’air méchante. Et puis je n’étais qu’un chien dressé à l’autorité Féminine, et elle avait bien le droit de s’amuser avec un objet mâle, même si elle n’était pas ma propriétaire. Nous étions là pour le plaisir des Femmes.
  • C’est un beau chien en tout cas, avec une jolie petite queue… Il doit être plus beau à quatre pattes, dans sa position animale !
  • Allez laisse le avancer, fit alors sa collègue. Ca va être à son tour. La Maîtresse s’éloigna un peu, puis me mit un petit coup de cravache sur les fesses pour me faire avancer.
  • Allez clochard, prend ta place. Et ne va pas faire attendre ta Maîtresse. On se reverra bien ! J’avançais alors près du soumis qui ouvrait les enveloppes. Je me sentais d’un coup soulagé.
  • Comptoir C et F pour toi, me dit-il après avoir ouvert l’enveloppe. Puis il remis la commande de Ma Maîtresse dans le panier.

J’avançais alors dans le chemin de terre. Il y avait derrière chaque magasin un petit comptoir avec une lettre. Je me présentais au comptoir C. Un soumis prit tout de suite la commande, puis disparut quelques minutes. A son retour, il déposa les produits de Ma Maîtresse dans mon panier. Je passais ensuite au comptoir F, celui de la boulangerie. Tout alla très vite, et était très organisé. Il y avait deux autres Maîtresses qui se promenaient entre les comptoirs, et qui veillaient à ce que les soumis ne traînent pas en route. Elles nous faisaient trottiner pour ne pas perdre de temps. Nous étions en service, et tous les soumis se dépêchaient afin de retourner au plus vite aux pieds de leurs Maîtresses. Il était neuf heures moins le quart quand je rentrais chez Ma Maîtresse. J’étais presque soulagé. Puis je fus pris de panique l’instant d’après quand je m’aperçus que j’avais les mains attachées dans le dos. Comment faire pour lui préparer son petit déjeuner ? Aller la réveiller avant l’heure était inconcevable, et la réveiller sans être à genoux sur la descente de lit et sans son petit déjeuner était encore plus inconcevable. Pendant une minute, je fus soudain perdu. Ma Maîtresse avait forcément du penser à la solution. Elle est supérieure à moi, et contrôlait tout. Puis je trouvais la solution comme une évidence. Je m’agenouillais alors, puis fis passer mes mains menottées devant mes jambes. A neuf heures précise, je rentrais dans la chambre de Ma Maîtresse, portant le plateau avec son petit déjeuner. J’avais les fruits frais qu’elle avait commandés, ainsi que la brioche.

  • Bonjour Maîtresse, il est neuf heures ! La faible lumière qui m’accompagnait par la porte m’offrit alors le plus beau spectacle qui m’était donné de voir. Je me serais cru comme dans un rêve, avec le désir fort de ne jamais me réveiller. Mon sexe se redressa immédiatement avec une puissance incroyable. Mais comment aurait-il pu rester sans réaction ? Il faudrait être mort pour cela. Mes yeux montaient et descendaient sans cesse le long de cette colonne vertébrale. Ma Maîtresse dormait sur le ventre, et me laissait en spectacle son dos nu que le drap de soie avait découvert. Puis, je vis son magnifique corps se tendre dans le lit, accompagné par un râle de plaisir. J’admirais son merveilleux dos, mes yeux posés avec fascination quand elle se retourna, s’enveloppant avec grâce dans le drap. Son visage et ses yeux tombèrent sur moi, tandis qu’elle se recala dans son oreiller. Je baissais alors les yeux, comme un bon soumis bien dressé doit le faire devant toutes les Femmes.
  • Hum,… mais c’est mon gentil chien qui est là !
  • Bonjour Maîtresse. Votre petit déjeuner est prêt !
  • J’espère bien mon chien ! Les petites courses se sont bien passées.
  • Oui Maîtresse.
  • Tu devais être beau à voir avec ton panier, et ton écriteau dans le dos. Il faudra que je t’envoie en course en journée, afin que je puisse t’admirer en panier à deux pattes ! La suite du petit déjeuner se déroula comme d’habitude. J’attendais que Ma Maîtresse se réveille puis demande le plateau. Ensuite, elle déjeunait tranquillement pendant que j’allais honorer ses pieds. Une heure plus tard, Ma Maîtresse sortait de la salle de bain en tenue de cavalière.
  • Bien, ce matin, je vais aller galoper un peu mon chien. J’ai trop envie de retrouver mon bel étalon et d’en profiter encore un peu. Par contre, tu vas rester ici. Notre week-end se termine ce soir, et nous devons rendre le bungalow. Alors tu vas me le nettoyer de fond en comble.
  • Bien Maîtresse. Dois-je aussi préparer les sacs ?
  • Non, pour mes affaires, tu feras les sacs ce soir. Je dois encore me changer, et je ne sais pas ce que je vais mettre. Contente toi de nettoyer la bungalow pour le moment.
  • Bien Maîtresse.
  • Et bien sûr, je t’interdis de sortir. Est-ce clair ?
  • Oui Maîtresse, tout est très claire !
  • Bien, alors à tout à l’heure. Ma Maîtresse sortit. Je pus alors déjeuner à mon tour, et ensuite je me mis au travail pour que le bungalow brille de mille feux. Ma Maîtresse rentra peu avant midi. J’étais dans la salle de bains entrain de finir de nettoyer la baignoire. Quand je l’entendis, je me précipitais à ses pieds, et je pris tout de suite la position du soumis. Elle me tendit alors sa cravache devant mon visage. Je déposais de suite de petits baisers.
  • Tu sais que j’aime bien voir mon chien à sa place quand je rentre ?
  • Oui je sais Maîtresse !
  • Et alors, pourquoi donc mon chien n’est-il pas à sa place ?
  • Je finissais la salle de bains Maîtresse! Pardonnez moi Maîtresse. Je travaillais, et je ne vous ai pas entendu arriver !
  • Bon on réglera ça plus tard. Ma Maîtresse se tourna et se dirigea vers la chambre. Je la suivais alors à quatre pattes avec le désir de faire oublier ma faute. J’avais refait le lit et changer les draps. Tout était propre. Elle termina l’inspection par la salle de bains.
  • C’est bien mon chien. Fait moi couler un bain. Ce midi, je suis invitée chez la directrice. Nous avons quelques petites choses à voir ensemble. Va me chercher mes affaires. Ta Maîtresse doit se faire belle ! Ensuite, tu m’attendras derrière la porte, et cette fois, je te veux à ta place quand je sortirais. C’est compris esclave ?
  • Bien Maîtresse. Je serais à ma place. Ma Maîtresse sortit vers midi et demi. Et j’étais à ma place, à genoux et tête bien baissée. Elle était particulièrement belle. Son parfum que j’aimais tant, enivrait déjà mes sens.
  • Mes bottines, dépêches-toi ! Je partis à quatre pattes dans le placard, puis je ramenais ses bottines dans ma gueule. Je chaussais ensuite Ma Maîtresse comme d’habitude, terminant le rituel avec un petit baiser sur le cuir de chaque bottine.
  • Bien, va me chercher ta gamelle, et ensuite tu iras m’attendre près de ta niche ! Tandis que j’étais dehors à attendre, je vis une calèche s’arrêter devant notre bungalow. C’était une voiture un peu plus petite que lors de notre arrivée. L’attelage était néanmoins de deux soumis. Ils étaient parfaitement dressés, et restèrent bien droit, le regard fixe. La conductrice attendait Ma Maîtresse. Elle sortit quelques minutes plus tard. Je l’attendais à genoux près de ma niche. Elle me passa le collier relié à la chaîne, puis posa ensuite ma gamelle par terre.
  • Bon appétit mon chien, et sois sage. A tout à l’heure ! Je vis Ma Maîtresse monter dans la calèche, puis les petites clochettes de l’attelage se mirent à vibrer. Quelques minutes plus tard, je mangeais tranquillement dans le petit jardin, sous les rayons du soleil qui me chauffaient doucement le dos. J’étais couché dans la paille quand j’entendis à nouveau les petites clochettes résonner au loin. Il devait être près de quinze heures. Je sortis alors la tête de ma niche, puis quelques minutes plus tard je vis une calèche passer devant le jardin. Je vis Ma Maîtresse, ainsi qu’un soumis qui trottinait derrière. Je sortis alors, pour attendre Ma Maîtresse afin de lui faire la fête. Elle descendit, donna un pourboire à la conductrice, et à ma grande surprise, elle alla ensuite à l’arrière détacher le mâle. Elle rentra quelques instants plus tard tenant le soumis en laisse. D’un coup, je n’avais plus goût à faire la fête. Je baissais les yeux. Je savais parfaitement ce que cela voulait dire. Si Ma Maîtresse ramenait un autre soumis à la maison, c’était soit pour elle, soit pour moi. Mais depuis le temps qu’elle voulait m’accoupler, je ne me faisais guère d’illusion sur mon sort. Et je savais que malgré l’humiliation que j’allais subir, il valait mieux que je me montre docile et obéissant à ses désirs. Ma Maîtresse me remit mon collier, puis ma laisse.
  • Allez les chiens, on va aller se promener un peu ! Nous sommes sortis dans le chemin. Ma Maîtresse tenait une laisse dans chaque main. Nous n’avons pas été vraiment loin, juste une petite promenade, pour le plaisir de Ma Maîtresse d’avoir deux chiens devant elle. Arrivée dans un petit square aménagé, elle prit place sur un banc.
  • Allez les chiens, chacun une botte. Je veux voir celui qui léchera le mieux.

On se prosterna tous les deux, puis dans le même instant, nos langues commencèrent à honorer Ma Maîtresse. Qu’elle devait être heureuse, ici, dans ce royaume, loin des clichés machistes de notre société. Quelle jubilation elle devait éprouvée à cet instant, une laisse dans chaque main, et au bout de chaque laisse, un homme, un mâle dressé, un chien, nu, prosterné, qui s’appliquait avec dévotion à correctement lécher le cuir de sa botte. Elle s’amusait de temps à autre à déplacer ses pieds. Nous devions bien sûr suivre le mouvement pour ne pas lâcher notre botte. Je l’entendais sourire. Elle à sa place, et nous à la notre.

A un moment, Ma Maîtresse colla pratiquement ses pieds l’un contre l’autre. On se retrouva presque joue contre joue. Le contact me fit frissonner. Je pouvais sentir son odeur, entendre le bruit de sa langue. Je léchais la botte de Ma Maîtresse, mais je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir un sentiment particulier. D’abord, un soupçon de jalousie de voir un autre mâle honorer Ma Maîtresse. Puis, le contact de sa joue, de sa peau, de son épaule contre la mienne. Je sentais nettement sa chaleur quand sa hanche se colla à la mienne. Ce n’était que le début. J’étais certain maintenant que ce mâle à coté de moi allait me prendre un peu plus tard. Je frissonnais de nouveau. Les jeux de Ma Maîtresse pour nous rapprocher n’étaient pas anodins. Elle voulait qu’on se frotte, qu’on se touche, qu’on fasse connaissance en quelque sorte. Et j’eus la confirmation quelques minutes plus tard. Ma Maîtresse changea de position, et croisa ses jambes en posant une botte sur son genou. Le soumis suivit la botte. Je constatais qu’il était parfaitement dressé et totalement obéissant. Il n’a pas hésité une demi seconde à monter sur moi pour rester en contact avec la botte de Ma Maîtresse qu’il devait lécher. Ce n’est pas un obstacle qui allait l’arrêter. Il ne s’occupait de rien d’autre que de l’ordre qu’il avait reçu. Il obéissait, et c’est tout. Ma Maîtresse fit plusieurs mouvements de la sorte. Elle croisait et décroisait ses pieds, ce qui nous faisait nous monter dessus et nous toucher, car bien sûr je ne voulais pas être en reste, et je voulais montrer à Ma Maîtresse que moi aussi, je ne voulais pas lâcher ma botte. Ma Maîtresse s’en amusait, mais les soumis que nous étions prenaient cela très au sérieux. Enfin, elle stoppa le jeu, et l’ordre fusa.

  • Aux pieds les chiens ! Elle remit alors nos bâillons pour continuer la promenade. Quand nous avons reprit le chemin du retour, je savais que l’heure fatidique se rapprochait. Plus nous avancions vers le bungalow, plus je m’imaginais la scène qui allait suivre. Une chaleur s’empara de moi, de mes hanches, dont je ne comprenais pas vraiment s’il s’agissait d’excitation ou d’angoisse. Je ne me sentais pas très fier du tout, et comme ce mâle marchait mieux que moi, quelques petits coups de cravache tombaient sur mes fesses pour m’encourager. Mais Ma Maîtresse devait ressentir mes hésitations et mes angoisses, alors elle restait tolérante. Une fois à l’intérieur, elle nous retira nos bâillons, puis le jeu repris. Cette fois Ma Maîtresse s’était confortablement installée dans le canapé. Chacun de nous commença par lui retirer délicatement sa botte, puis on continua de l’honorer avec son pied nu. Mais plus le temps avançait, plus je sentais des angoisses monter en moi. Du coup, je n’étais pas concentré à ce que je faisais. Mes pensées vagabondaient sur d’autres images, et immanquablement, ma langue manquait de dévotion. Cela ne trompa pas Ma Maîtresse, et le résultat fut immédiat. Quelques coups de cravaches tombèrent sur mes flancs.
  • Clochard, tu te concentres, et tu t’appliques fit d’un coup Ma Maîtresse en haussant la voix. Tu n’as rien d’autre à penser… Tu es mon objet de plaisir, mon esclave, alors tu obéis et c’est tout. Le jeu se poursuivit. Elle nous dirigeait avec sa cravache. Je dois dire que le soumis obéissait à la perfection. La qualité de son dressage dans ce Royaume ne faisait aucun doute. Il ne pensait pas, il obéissait et c’est tout. Ma Maîtresse lui faisait embrasser le bout de sa cravache, et partout où elle la posait. Ainsi, quand elle posa sa cravache sur sa botte posée à terre, le soumis embrassait et léchait la botte. Alors elle s’amusait à poser sa cravache un peu partout, par terre, sur le canapé, sur le pied d’une chaise, et le mâle ne se posait aucune question. Il embrassait tout ce que Ma Maîtresse lui indiquait. Puis, d’un coup, je sentis la cravache se poser sur mon épaule. Le mâle se mit alors à m’embrasser et à me lécher en suivant la cravache. En sentant sa langue chaude et humide se poser sur moi, je me tendis alors d’un coup. Ce n’était en rien désagréable. Mais c’était un homme. L’humiliation commençait. Et elle prit un degré supplémentaire quand Ma Maîtresse sortit un plug. Elle me fit relever pour me le faire lécher. Puis la honte s’empara totalement de moi quand je la vis tendre le plug au soumis, son regard de Maîtresse planté dans le mien. Puis elle attrapa ma petite tête pour la poser délicatement sur ses genoux. Elle me caressa doucement la joue pour me rassurer. Et malgré mon humiliation, je me détendis. Il fallait que je me fasse une raison. De toute façon, cela ne servait à rien de résister. Ce mâle allait me prendre tôt ou tard. Et Ma Maîtresse qui désirait prendre du plaisir à me voir, progressait avec douceur. Au-delà de l’humiliation, ce plug allait servir à me préparer. Et puis, j’avais parfaitement l’habitude d’être sodomisé par Ma Maîtresse. J’avais juste à rester passif, à fermer les yeux, à penser à autre chose. Cela ne changerait rien aux sensations. Il fallait juste que je ravale ma dignité, et que je me fasse à l’idée tout simple que cette fois c’était un homme, un mâle comme moi qui allait me prendre. Je vivais ma honte sous les douces caresses de Ma Maîtresse. Pourtant, ce soumis savait y faire. Il s’y prenait avec une grande douceur. Cela n’avait rien à voir avec les punitions du cirque. Je gémissais doucement quand je sentis le plug prendre sa place. Mais le plus dur pour moi fut de sentir le soumis déposer de petits baisers sur chacune de mes fesses. J’étais certain maintenant que ce mâle avait dû être briefé par Ma Maîtresse. Je commençais à me sentir détendu. J’étais résigné, et ma douce position sur les genoux de Ma Maîtresse me faisait du bien. Je ne voyais pas ce mâle, et je n’avais juste à m’imaginer une jolie Maîtresse derrière moi. J’attendais alors le moment fatidique. Mais voilà, Ma Maîtresse voulait beaucoup plus. Alors elle m’ordonna de me redresser. J’étais à genoux, et je sentis d’un coup le soumis me prendre par la taille et me serrer contre lui. Mon calme s’est enfui de nouveau, et c’est des battements puissants qui résonnèrent dans mon cœur. Je ne savais plus où me mettre. J’étais d’un coup perdu, dans un autre monde. Ses mains me caressaient sur le ventre, et la douceur mêlée à l’humiliation me donnait d’un coup la chair de poule. Mais le pire arriva ensuite. Ma Maîtresse se mit à rire quand elle constata que mon sexe était en train de se tendre. J’étais trahi par mon corps, et la honte qui s’en suivit s’inscrivit sur mes joues. Je baissais alors les yeux de dépit, de honte. Ma Maîtresse prit mon sexe entre ses mains puis fit avec douceur quelques allers-retours.
  • Tu vois mon chien, que c’est agréable, et surtout que tu aimes ça ! Les mots de Ma Maîtresse accentuèrent mon humiliation. Il continuait ses caresses partout sur mon corps, n’ignorant aucune partie. Elles étaient chaudes et douces, et il savait y faire. Mais c’était les mains d’un mâle. Je n’arrivais pas à m’y faire. Pourtant la douceur m’envahissait, et sous le sourire de Ma Maîtresse, je me sentais entraîner dans ce désir troublant.
  • Laisse toi faire mon chien, je veux te voir heureux et fier d’offrir ce joli spectacle à ta Maîtresse. Vous êtes très beaux tous les deux ! Le mâle commençait à m’embrasser le cou. Je me laissais faire. Toute résistance aurait provoqué la colère de Ma Maîtresse. La chaleur et la douceur me faisaient oublier progressivement mon humiliation. Pourtant, quand sa bouche glissa tout doucement vers la mienne, j’eus comme un réveil à la réalité. Je détournai la tête. Mais le mâle ne s’en préoccupa pas et continua ses caresses. Rien ne pouvait l’arrêter. Il obéissait. Je sentais son sexe dur venir se coller contre mes fesses. Cela provoqua une nouvelle honte quand il mimait l’acte en se frottant contre moi. J’aurais voulu fuir à cet instant, prendre cent coups de cravache sur le pilori du château. Puis je vis Ma Maîtresse se lever. Je pensais au cirque, à la punition, à sa déception de voir son chien lui refuser son plaisir. Elle se posta devant moi, debout, fière et autoritaire. Sa cravache me caressa le torse. Son regard se fit d’un coup très sévère.
  • Soit très soumis mon chien, soit très, très soumis ! Elle posa son index sur mon menton, puis d’une légère pression elle me fit tourner la tête vers celle de mon amant. Je n’osais pas résister à la volonté de Ma Maîtresse. Je devais lui obéir. Le mâle avait bien compris, et tout de suite il posa ses lèvres sur les miennes. Je ne pu m’empêcher de gémir, de plaisir ou de honte. Mon cœur battait à tout rompre. Puis je sentis sa langue chercher la mienne. Ma Maîtresse m’encourageait en pressant légèrement sur ma tête. J’embrassais un homme ! Elle nous laissa quelques longues minutes ainsi, jouissant du spectacle de deux soumis s’embrassant. Puis elle mit un terme d’un ordre sec et sans équivoque.
  • Suffit. Maintenant faite vous face, toujours à genoux, et reprenez moi ce merveilleux baiser ! Cet arrêt fut comme un nouveau réveil, une prise de conscience que c’était dans les bras d’un homme que je venais de me laisser aller. L’humiliation revenait à chaque occasion. Ma Maîtresse me fit cette fois accélérer avec deux coups de cravache sur les fesses.
  • Allez les chiens, on se dépêche. Clochard tu viens de le faire, alors tu recommences ! Donne moi du plaisir. Sans autre alternative, on se présenta l’un en face de l’autre. Le mâle obéissait. Moi aussi, mais gardant les yeux baissées pour ne pas croiser son regard. Nos bouches se sont recollées afin d’offrir un maximum de plaisir à Ma Maîtresse. Je fermais les yeux, oubliant mon sort, m’imaginant dans les bras d’une Femme. Mais Ma Maîtresse ne voulait pas s’arrêter là.
  • Allez mon chien, avec tes mains aussi ! Caresse ton amant… excite le, donne lui envie de te prendre…Je veux te voir participer aussi, que tu sois un bon petit chien ! Sans réelle conviction je posais mes mains sur le mâle. Mais il est vrai que le cœur n’y était pas vraiment. Je n’arrivais pas à me faire à l’idée que j’étais dans les bras d’un homme. C’était pour moi une première. Puis je compris quel allait être mon sort quand je sentis les doigts de Ma Maîtresse passer entre mon cou et mon collier.
  • Bon, j’ai compris, dit-elle d’une voix décidée. Elle tira d’un coup sec. Je n’ai pas mis longtemps à gagner le petit jardin. Ma Maîtresse me traînait littéralement en me tenant fermement par le collier. Je n’arrivais même plus à marcher à quatre pattes, et je ne pouvais pas non plus me relever. Je suivais tant bien que mal, à moitié debout, à moitié accroupi. Le pas rapide et décidé de Ma Maîtresse n’était pas pour me rassurer. Une fois arrivé devant ma niche, elle me fit mettre à genoux. Puis, me tenant toujours d’une main de fer par le collier, la cravache s’abattit à toute volée sur mes fesses. La douleur me transperça le corps en même temps qu’un cri s’échappait de mes lèvres. Ma Maîtresse ne s’amusait pas. Elle me corrigeait. J’avais l’impression d’une seule douleur tellement les coups étaient rapprochés, secs, et parfaitement distribués sur chaque fesse. Puis, elle s’arrêta net à ma grande surprise, et à mon grand soulagement. Je profitais de cette accalmie pour reprendre mon souffle, quand j’entendis dans mon dos une voix Féminine.
  • Et bien, voilà un joli fessier bien coloré !
  • Pas encore assez à mon goût, répondit Ma Maîtresse, ce qui m’indiqua de façon précise que la correction n’était pas terminée.
  • Ce vilain toutou aurait-il fait une grosse bêtise ?
  • Oh non, fit Ma Maîtresse. Ce vilain toutou fait juste des manières parce que je veux l’accoupler avec un autre soumis.
  • Ils sont tous pareils, rassurez vous. Après leur première fois, il y a ceux qui adorent et qui en redemandent, et ceux qui feront toujours des manières parce qu’ils n’aiment pas ça… des interdits, des tabous ! Quelques restes de leurs réflexes machistes. Raison de plus pour les accoupler ! Mais je vous en prie, je ne voudrais pas vous déranger. Ne laissez pas ce superbe fessier se refroidir.
  • Vous savez raison, je vais le rougir encore un peu… A peine Ma Maîtresse avait-elle finit sa phrase que la cravache s’abattit de nouveau. Cette fois, je ne gémissais plus, je criais. J’implorais. Et mes yeux se remplirent de larmes. Chaque claquement de cravache résonnait dans ma tête juste avant la brûlure. La douleur me semblait devenir insupportable, quand elle s’arrêta net.
  • Alors qu’en pensez-vous ? Fit Ma Maîtresse.
  • Beaucoup mieux, répondit la Femme qui n’avait pas quitté son poste d’observation. Je pense que maintenant il se laissera prendre sans problème.
  • C’est tout de même dommage d’être obligé d’en arriver là ! fit Ma Maîtresse d’un air songeur !
  • Vous savez, ils ont toujours besoin d’être corrigé. Ce doit être cyclique. Au bout d’un moment, ils savent bien que ça va leur tomber dessus, mais, c’est plus fort qu’eux. Ma Maîtresse lâcha mon collier, ce qui me fit remettre à quatre pattes. Puis elle accompagna ses dernières paroles d’un coup pied dans ce joli fessier rouge qui lui tendait le pied.
  • Allez maintenant file à la maison… et tu as intérêt à être un très, très bon chien soumis Je ne me fis pas prier. Je n’ai jamais été aussi vite pour disparaître à quatre pattes du jardin, les fesses brûlantes, les yeux noyés par les larmes, sous le regard amusé des deux Femmes. Quand Ma Maîtresse est rentrée dans la maison, j’ai vu qu’elle n’était pas seule. Elle avait invité la jeune spectatrice à assister à ma totale humiliation. J’étais réfugié sous la table. Je ne sais pas pourquoi, alors que je savais bien à quelle place j’allais finir. Certainement un sursaut d’orgueil, ou alors parce que je ne voulais pas prendre la décision de monter à l’échafaud de moi-même.
  • Tu te fous de moi, fit Ma Maîtresse. Tu en reveux encore ! Je sortis immédiatement, ne voulant pas la provoquer davantage. Puis sans attendre, j’allais retrouver le soumis qui m’attendait patiemment, toujours à genoux, le sexe tendu. Je ne sais pas si on peut appeler ça la solidarité des mâles, ou alors était-ce juste une sorte de compassion. Mais en me présentant devant le soumis, j’ai eu d’un coup l’impression qu’il me prenait tendrement dans ses bras, puis qu’il m’enlaçait avec douceur pour calmer mes peurs. Cette fois je n’ai pas résisté. Je me suis laissé guider par le soumis afin de donner un beau spectacle à Ma Maîtresse et à son invitée. Puis j’ai senti Ma Maîtresse arriver près de moi. Elle me caressait la tête, m’encourageant avec des mots tendres. La correction était passée, oubliée. L’autre Femme avait raison. Nous avons besoin des punitions, car nous nous en servons pour satisfaire pleinement nos Maîtresse. Je la savais contente de me voir ainsi m’abandonner à celui qui allait devenir mon premier amant. Puis l’ordre que j’attendais est arrivé..
  • Allez mon chien, à quatre pattes maintenant, et présente bien tes fesses à ton amant. Et toi, fit elle en direction du soumis, tu le prends doucement. Quand je te le dirais, tu accéléreras, et tu pourras le prendre ensuite sans ménagement. Je me mis à quatre pattes, présentant une belle croupe au soumis. Il posa ses mains de mâle sur mes hanches, puis n’eut aucune difficulté à me pénétrer après avoir retiré le plug. La punition avait servi à me déculpabiliser. Je me relâchais complètement. Finalement, c’était une position et une pratique qui m’étaient coutumier. Ma Maîtresse adorait me prendre. Mais il avait fallu que cérébralement, je me sente maté une fois de plus pour passer cette étape. Ma Maîtresse le savait. Je ne réfléchissais plus, et j’appliquais sans m’en rendre compte les conseils que Ma Maîtresse m’avait prodigués dans cette situation. J’ondulais des hanches, tout en essayant d’aller à la rencontre du soumis. J’ouvris les yeux. Je vis alors les bottes de Ma Maîtresse, un petit mètre devant moi. En forçant sur mes coudes, j’essayai alors d’avancer. Mais le soumis me tenait fermement par les hanches. Alors, je me mis à gémir plus fort. Ma Maîtresse s’en rendit compte, et s’avança. Aussitôt, je me prosternais davantage pour lécher ses bottes avec une grande dévotion. Cette fois, elle devait être fière de son soumis, maté et à sa place. J’avais perdu la notion de temps, mais je sentis néanmoins les mains du soumis me serrer davantage la taille. Sur l’ordre de Ma Maîtresse, il se mit alors à accélérer. Son bassin venait maintenant frapper fort et vite, et cela m’empêchait d’embrasser correctement le doux cuir dont je m’occupais. Je posais alors ma joue sur ses bottes, enserrant les chevilles de Ma Maîtresse. Je découvrais la véritable différence entre un mâle et une Maîtresse. Le mâle vivait l’acte avec ses sensations réelles, et sa puissance libérée me faisait perdre la tête. Je ne savais plus où j’étais, quand d’un coup, je sentis un vide. Le soumis venait de sortir de moi, et je sentis bientôt un liquide chaud se répandre sur mon dos. Puis, plus rien. Je ne sais pas combien de temps on est resté là. Je frottais ma joue contre le délicat cuir des bottes de Ma Maîtresse. Je reprenais calmement mon souffle, quand je sentis la langue chaude de mon amant sur mon dos. Ma Maîtresse lui faisait nettoyer.

Les deux Femmes ont ensuite partagées un thé, tandis qu’elle m’envoya à la douche avec le soumis. Vers 19h, Ma Maîtresse me ramena à ma niche. Elle m’attacha, me donna ma gamelle, puis me caressa tendrement la tête.

  • C’est bien mon chien, je suis fière de toi ! Tu es un bon soumis… et cela nous ouvre de bonnes perspectives pour passer encore de bons moments ici. Tu imagines bien que si tu n’avais pas été à la hauteur, et digne de ce village, on n’aurait pas pu y revenir…. Et ici, l’accouplement des mâles entre eux doit être une chose naturelle et parfaitement accepté par tous les soumis. Maintenant, c’est fait, et j’en suis ravie. La jeune femme que tu as vue n’était pas là par hasard. C’était notre témoin, pour confirmer que tu es dans de bonne disposition pour être un mâle du village. Et je dois te dire, qu’elle a particulièrement apprécié ton envie de me lécher les bottes pendant que le soumis te prenait. Cela a montré que la punition avait été bénéfique dans ton comportement. Tu t’es ensuite comporté comme un mâle complètement maté à la volonté de ta Maîtresse, et c’est bien. Voilà mon beau soumis. Je suis très fière de toi. Maintenant c’est à ta Maîtresse de s’amuser un peu. Je te laisse te reposer, et ce soir si tu veux, tu pourras écouter la radio. Et te caresser aussi si tu veux, je t’autorise pour te récompenser de cet après midi. Elle déposa un doux baiser sur mon front. Et je ne trouvais rien d’autre à dire que « merci Maîtresse ». Tandis, qu’elle regagna le bungalow, mon regard resta collé sur elle. Ma Maîtresse. Ma Divine Maîtresse. Ma propriétaire. Elle était tellement belle. J’étais d’un coup très heureux et très fier d’être son esclave. Je priais alors pour rester son chien le plus longtemps possible. Et ses mots prononcés quelques minutes plus tôt repassaient devant moi. Rien qu’à l’idée que j’aurais pu tout gâcher si j’avais refusé de me laisser prendre, cette pensée me donna une longue décharge de frissons. Finalement, j’étais passé à coté de la catastrophe. Je me mis à manger car la faim se faisait sentir. Puis le ventre plein, je me roulais dans la paille afin de gagner la chaleur. J’étais bien, et je repensais alors aux autres mots de Ma Maîtresse. « Tu pourras écouter la radio ce soir »… Diable que voulait-elle dire par là… Il devait être plus de 20 heures quand j’entendis un attelage s’arrêter dans le portail. Je ne bougeais pas, alors que j’aurais peut être dû me comporter en bon chien de garde. Puis je vis deux soumis en veste blanche passer devant ma niche. Ils portaient sur leur avant bras des plateaux recouverts de cloches argentés. « Son dîner » pensais-je aussitôt. Et quelques minutes plus tard, ils repassèrent dans l’autre sens, tandis qu’un soumis en veste noir gagnait le bungalow. Je compris immédiatement. Ma Maîtresse s’offrait une soirée avec un « soumis du plaisir ». Pourtant, je restais roulé dans ma paille. Je ne bougeais pas. A quoi bon de toute façon ? J’étais attaché à ma niche, à ma place. Je commençais à somnoler dans la chaleur de la paille, quand d’un coup j’entendis un râle profond. Il n’y avait aucune hésitation, c’était Ma Maîtresse. Et je compris alors l’histoire de la radio. Ma Maîtresse devait se faire masser, et avait allumé son micro. Le petit haut parleur de ma niche commença alors à émettre la plus belle des émissions jamais diffusée dans ce monde. LE PLAISIR de MA MAÎTRESSE. J’aurais pu, j’aurais dû éprouver instinctivement de la jalousie qu’un autre homme puisse toucher le merveilleux corps de Ma Maîtresse. Et pourtant, il n’en fut rien. C’est un sourire qui émergea de mon visage. Le plus important était bien le plaisir de Ma Maîtresse. Et ce soir, elle allait être heureuse entre les mains d’un expert, d’un soumis du plaisir dressé pour cela. Il n’y avait pas de jalousie à avoir. Tout était normal. Ma Maîtresse s’oubliait dans son lit douillet, sous les douces caresses d’un soumis du plaisir. Et le chien dormait à sa niche. Non, tout était bien normal. Le royaume des Femmes 9

Il était à peine 8h00 quand une calèche à deux soumis approcha de notre bungalow. J’attendais devant notre clôture, à genoux, à coté des deux valises de Ma Maîtresse. Quand la calèche s’immobilisa, je chargeais les bagages sur la malle arrière, puis sans attendre, je me remis à genoux, mains dans le dos, tête bien baissée. La conductrice arriva presque aussitôt. Quand elle se pencha pour attacher la longe à mon collier, je pus glisser un regard vers son décolleté. S’il était formellement interdit de fixer une Femme du regard ou de lui manquer de respects par rapport à son statut, elles nous permettaient de les admirer dans ce qui représentait leur féminité dont elles étaient très fières et nous très soumis. Bien sûr les chiens devaient être discrets et respectueux dans leur contemplation.

Dans l’étude de la psychologie du mâle soumis, que toutes les Femmes du Royaume avaient étudié, il était dit que les charmes Féminins étaient sans aucun doute la meilleure essence pour bien dominer un mâle. Il était rare de voir une dresseuse en bleu de travail ou avec un col roulée. Même si l’obéissance du mâle devait être identique, les Femmes savait parfaitement mettre leur charme en évidence pour mieux nous faire ramper à leurs pieds. Et je dois dire que cela marchait. La vision que j’avais était idyllique. La jeune Femme n’avait pas plus de 25 ans, un corps parfaitement bronzé aux lignes harmonieuses, le tout mis en valeur par un doux parfum enivrant mes sens. Penchés sur l’avant, ses deux petits seins en forme de poire balançaient légèrement, libres de toute entrave. Cette vision provoqua quelques frissons dans mon bas ventre. La réaction était immédiate. La jeune Femme le devina, et je la soupçonnai même de s’attarder sur mon collier pour mieux me montrer à qui je devais obéissance. A La Femme.

La méthode était efficace. Cette vision du bonheur ne dura que quelques secondes, mais chaque soumis comprenait immédiatement la chance inouï qu’il avait à être esclave dans ce royaume, et que nulle part ailleurs, l’homme ne pourrait trouver de meilleur place auprès des Femmes. Après m’avoir menotté les mains dans le dos, la jeune Maîtresse me caressa tendrement la tête, comme on le fait avec un chien, puis gagna la bungalow afin de prévenir Ma Maîtresse que ses affaires étaient prêtes.

J’ai du rester ainsi, à genoux derrière la calèche un petit quart d’heure. Les deux Femmes devaient converser ou partager une tasse de thé. Ce n’est pas tant l’attente qui me dérangea ce matin là. Un soumis est aussi un objet mâle et doit pouvoir rester là où sa Maîtresse le pose. Non, ce fut plutôt la fraîcheur matinale qui venait se déposer sur ma peau nue. Je serrai les dents tout en frissonnant légèrement. Je me demandais d’ailleurs comment cela se passait pour les soumis en plein hiver. Les Femmes habillaient-elles les mâles ou les laissaient-elles nus ? Je n’arrivais pas à m’imaginer un soumis marchant à quatre pattes avec un pantalon et un pull-over. Cela aurait été plutôt ridicule et incongru dans ce monde ou l’homme n’avait d’autre statut que celui d’animal domestique. Je fus tiré de mes rêves quand j’entendis les deux Femmes sortir du bungalow. Ma Maîtresse monta directement, puis quelques instants plus tard, je dus me lever pour suivre la calèche.

Pour quitter le Royaume des Femmes, nous n’avons pas commis la même erreur que pour y entrer. Le respect des protocoles était important dans ce monde. Alors une fois les bagages de Ma Maîtresse chargés dans le coffre de notre voiture, je montai à mon tour pour me blottir contre les valises. Et c’est bien à ma place, dans le coffre de la voiture que je sortis du Royaume des Femmes. En passant devant le poste de garde, Ma Maîtresse rouvrit la malle arrière, et une jeune Femme de garde passa la machine sur mon code barre. Elle indiqua à l’ordinateur que le mâle soumis clochard quittait l’enceinte du Royaume et ne faisait plus partie du cheptel de mâle. La voiture repartit, et comme on nous l’avait indiqué, un petit parking dans la forêt permettait à tous les soumis de reprendre une apparence plus conventionnée et plus légale pour retourner dans le monde dit « normal ».

A la demande de Ma Maîtresse, je repris le volant, et chacun bercées par toutes les images de bonheur que nous venions de vivre intensément, nous regagnâmes Paris. Les semaines suivantes furent assez difficiles. Disons qu’une forme de spleen nous avait gagné. Il faut dire qu’il était assez difficile de retourner dans le monde dit « normal », alors que nous venions de toucher le toit du monde. Ce passage dans le Royaume des Femmes avait laissé des traces. Depuis tant d’années que nous cherchions le bonheur sans jamais le trouver, même si parfois nous l’approchions, ce week-end nous avait ouvert les yeux et nous avait convaincu de façon définitive que c’était bien ce mode de vie qui nous convenait le mieux et qui nous rendrait vraiment heureux. Il fut donc assez difficile de reprendre les vieux réflexes de l’ancien monde. Ma Maîtresse fût atteinte d’une grande lassitude. La semaine suivante, elle ne me domina pratiquement pas et peu de mot furent échangés.

Bien sûr, même si je n’étais pas un soumis parfait, Ma Maîtresse m’avait tout de même éduqué, et je fis tout le nécessaire pour bien la servir, portant mon collier, me prosternant régulièrement à ses pieds. Mais je sentais bien comme quelque chose de cassé. Ma Maîtresse n’avait pas le moral. Et finalement, moi non plus. Si une Femme dominante peut sans aucun problème se passer de dominer un sujet mâle, simplement pas manque d’envie, ou pour le repos de son âme, un soumis mâle dressé pour obéir peut difficilement se passer d’être dominé. Un soumis a toujours besoin de sa Maîtresse. Sans elle, il se trouve perdu, abandonné. C’est ce qui m’arrivait. Et le plus dur fut sans doute de reprendre mon travail dans mon entreprise. Bien sûr, je ne venais pas de découvrir la soumission. J’avais suivi une évolution logique et ma progression dans ce monde fut on ne peut plus normale. Nous avions commencé par des petits jeux coquins, dans le lit, de façon à agrémenter notre vie sexuelle. Sans y réfléchir, comme si l’évidence s’imposait d’elle-même sans que nous nous en rendions compte, c’est ma Femme qui prenait les commandes. Puis, sa domination quitta le lit conjugal pour se faire sur toute la maison, puis sur notre vie de couple. Je n’y trouvais rien à redire tellement nos places se dessinant avaient de naturelles. Je suis vite devenu soumis à ma Femme. Puis la découverte du club fut un autre palier. Ma Femme est devenu Ma Maîtresse, et je suis devenu à sa demande son chien. Mais tout cela restait dans la sphère privé. Je rentrais du travail et je prenais ma nouvelle place d’animal domestique. Une sorte de Docteur Jekyll et Mister Hyde. Mais ce passage dans le Royaume des Femmes venait de nous apporter la vérité sur notre quête du bonheur. Je venais de trouver ma véritable place. Celle d’esclave. Mais pas seulement Esclave au service de Ma Maîtresse, mais esclave devant Toutes Les Femmes.

Aussi, j’éprouvais quelques difficultés au retour dans ma société. Je pris soudainement conscience ce jour là que j’avais sous mes ordres une dizaine de jolies Femmes. Ce ne fut pas sans me poser un grave problème de conscience. Alors que ma vraie place légitime était d’être aux pieds, nu avec mon collier et ma laisse, le regard baissé au sol pour bien marquer ma dévotion, je me retrouvais dans une position supérieure à ces Femmes. Et pire que cela, je m’aperçus qu’elles me vouvoyaient, avaient une tendance à baisser les yeux devant moi en attendant mes ordres. Je venais à peine de découvrir ma vraie place dans mon vrai monde, et là, dans ma propre société, le monde était à l’envers. Les semaines suivantes furent donc compliquées à vivre. Au lieu d’être à quatre pattes, ma place naturelle auprès des Femmes, je leur donnais des ordres. Je finis par me confier à Ma Maîtresse, et lui avoua mon malaise et mon incapacité grandissante à devoir diriger des Femmes. A son tour elle me confia que depuis le retour du Royaume, quelque chose en elle avait changé, et qu’elle éprouvait elle aussi des difficultés à devoir travailler avec des hommes. Non pas que cela se passait mal dans certains cas, mais plutôt qu’elle appréciait de moins en moins de voir des hommes mal éduqués, soutenant son regard, ou voulant à tout prix se montrer intéressant. Et c’est sans parler de toutes les tentatives de séduction, souvent maladroites voire pitoyables, qu’utilisait la gente masculine dans un maigre espoir de pouvoir « consommer ».

  • Décidément finit-elle par lâcher, c’est vraiment à quatre pattes avec une laisse que je vous aime le mieux. Et c’est tellement plus agréable d’avoir à faire à des mâles bien éduqués !

Nous avons passé un week-end entier à échanger nos impressions sur le Royaume des Femmes, sur nos nouveaux désirs, nos nouvelles envies et l’évolution que devait suivre notre couple. Et la conclusion fut évidente à nos yeux. Nous voulions retrouver ce bonheur que nous avions goûté au Royaume. Nous n’avions plus aucun doute sur nos places respectives. Ma vie de chef d’entreprise ne m’amusait plus guère, et depuis que j’avais goûté au plaisir de servir une Femme, tout le reste me semblait désormais bien fade, sans intérêt. J’éprouvais de plus de plus de difficultés à commander des Femmes, préférant largement être à leurs pieds, dressé et maté par elles. Ma Maîtresse non seulement me comprenait, mais trouvait cela très ennuyeux pour mon éducation que je sois contraint de diriger des Femmes. Je ne pouvais être à la fois soumis aux Femmes et en avoir sous mes ordres. C’était incompatible, impensable, car cela ne pouvait qu’accroître un certain désordre dans la tête d’un soumis. Nous en sommes donc arrivés à la même conclusion.

J’ai alors été chercher mon collier, je me suis mis nu et me suis présenté à genoux devant Ma Maîtresse. Elle m’a laissé faire, et d’une petite voix, je lui ai demandé si elle acceptait de me prendre comme esclave permanent, de me dresser comme elle le souhaitait pour que je lui appartienne totalement et définitivement. Je la sentais heureuse de ma demande. Elle me fit attendre de longue minute, puis me tendit le dos de sa main. Je déposais alors le plus tendrement de monde de multiples petits baisers. Elle acceptait avec une grande fierté, mais à la condition que je devienne réellement son esclave, sa propriété, son meuble, son objet, et cela de façon permanente et totale, et de la manière qu’elle déciderait. J’acceptais sans attendre.

« Alors vénère Ta Maîtresse » me dit-elle en me montrant ses chaussures.

Je me suis alors prosterné, et étant soudain l’homme le plus heureux du monde, je me suis appliqué à bien embrasser ses chaussures pendant de longues, de très longues minutes de bonheur.

Puis, Ma Maîtresse m’a fouetté, pour bien montrer qu’elle pouvait désormais disposer de son objet mâle comme elle le souhaitait, et sans avoir besoin de se justifier. Dès le lendemain, je fus comme soulagé. Une impression de légèreté m’avait gagné. J’étais comme libéré d’un poids qui devenait trop lourd à porter pour un soumis. Et même si Thérèse ma secrétaire restait sous mes ordres, et que je devais encore diriger ces femmes pour le moment, je savais que Ma Maîtresse s’occupait de régler le problème, car elle ne souhaitait pas que son objet mâle puisse continuer d’évoluer à une place supérieure à une Femme. C’était incompatible et malsain pour mon équilibre.

En attendant de trouver la solution, Ma Maîtresse m’envoya régulièrement chez son amie Maîtresse Sandrine. Elle dressait un nouveau chien, snoopy, qu’elle venait de rencontrer. Un beau jeune homme de 26 ans, 1m80 pour 75 kilos. Comme depuis notre retour du Royaume, presque un mois, je n’avais pas particulièrement été en séance de dressage, Ma Maîtresse admit qu’une remise à niveau avec son amie ne pouvait pas me faire de mal. Et cela me fit beaucoup de bien. Un chien ne peut pas rester trop longtemps sans être dressé. Et comme Maîtresse Sandrine était plutôt du genre pointilleuse sur l’obéissance du mâle, les séances furent rigoureuses et intenses. Aucun doute. Si une période de flottement s’était emparée de moi depuis ce fameux week-end, Maîtresse Sandrine ne mit guère longtemps à me réapprendre ma place. Et le soir, le service auprès de Ma Maîtresse fut impeccable. L’efficacité des séances de dressage était des plus évidentes. Nous en avions besoin, tout simplement.

Je fus aussi d’une aide précieuse à snoopy qui pouvait prendre exemple et me suivre. Je fus comme un moteur pour lui. Mais malheureusement pour moi, ce ne fut pas là sa seule motivation à ma présence.

Ce week-end au Royaume des Femmes avait permis à Ma Maîtresse de m’accoupler avec un autre mâle, chose qu’elle tenait particulièrement pour son soumis. Et il ne faisait aucun doute que Maîtresse Sandrine avait reçu des consignes, afin que mon dressage se poursuive aussi dans ce sens. Alors, à chaque fin de séance, quand snoopy avait bien travaillé, il était autorisé à venir prendre son plaisir dans ma bouche. Toute résistance était bien évidemment inutile. Mais je compris aussi, que je n’étais pas seulement une récompense pour snoopy. J’étais aussi là pour apprendre, et Maîtresse Sandrine me guida et m’enseigna les diverses techniques pour bien donner du plaisir à un sexe de mâle. Entre mon travail pour continuer tant bien que mal à diriger ma société, les séances de dressage avec snoopy, et mon travail pour servir Ma Maîtresse, je ne voyais guère passer les semaines suivantes. Mais mon travail dans ma société m’ennuyait de plus en plus. Et depuis que j’avais repris le dressage avec Maîtresse Sandrine, il me paraissait de plus en plus impossible non seulement de donner des ordres à mes employées, mais aussi et tout simplement de les regarder autrement que comme des Maîtresses potentielles, qui pourraient me mettre à leur pieds sur un simple claquement de doigt.

Je me demandais bien comment Ma Maîtresse allait bien pouvoir résoudre ce problème qui devenait de plus en plus ennuyeux. Et la solution arriva quelques jours plus tard. Ma secrétaire frappa à ma porte pour m’annoncer qu’un de mes rendez-vous était arrivé. Avant que je puisse me rendre compte que rien n’était stipulé sur mon agenda, une Femme des plus élégante entra dans mon bureau. Elle était grande, habillée avec soin, d’un tailleur et d’une veste bleu foncé, un chemisier blanc, le tout porté par des escarpins noirs et brillants.

Nos regards se sont croisés, mais le mien a rapidement rejoint le sol. L’expérience sans doute, le réflexe sûrement, mais au fond de moi-même, je savais que je n’allais pas tarder à ramper à ses pieds. Ma secrétaire qui devait se douter de quelque chose nous laissa, un demi sourire accroché à son visage. La jeune Femme prit place dans un des fauteuils faisant face à mon bureau. Puis toujours sans un mot, elle sortit une enveloppe de son sac et me l’a tendit. Son regard était posé sur moi, mais je lui montrais tout mon respect en m’empressant de baisser le mien. J’ouvris l’enveloppe. C’était Ma Maîtresse.

Mon chéri. Je te présente la solution à tous nos problèmes. Elle s’appelle Sandra. Pour toi, ce sera Mademoiselle Sandra. Je l’ai recruté pour te remplacer afin de gérer et diriger ta société. Tu pourras ainsi te consacrer entièrement à Ta Maîtresse et à ton travail d’esclave. Désormais, nous n’aurons plus de problème pour nous épanouir totalement dans le mode de vie que nous souhaitons. Comme tu peux t’en douter, Sandra n’a pas été choisit au hasard. Elle dispose de tous les diplômes et de toute l’expérience nécessaire pour mener à bien la gestion de ta société. Elle m’a été chaudement recommandée par une amie, et son parcours professionnel ne laisse aucun doute sur ses capacités. Je te laisse tous ses papiers afin que tu puisses en juger par toi-même. Bien sûr, tu peux refuser de laisser ta place. Mais tu devras m’expliquer comment faire pour être à la fois mon esclave permanent, et continuer de gérer une société. Mais je sais que tu souhaites notre bonheur. Alors Sandra est la solution à nos problèmes. Et comme elle est aussi un membre du Royaume des Femmes, elle a tout de suite compris notre situation. Je te laisse avec elle. Nous réglerons ensuite tous les autres problèmes. Sache seulement que nous nous sommes déjà mise d’accord. C’est moi qui garderai le contrôle avec les procurations que tu me donneras, et Sandra en sera la gestionnaire. A ce soir mon chéri. Ta Femme qui t’aime

Je repliai la lettre. Je n’avais pas besoin de vérifier quoique soit. Je savais Ma Maîtresse suffisamment sérieuse pour ne pas mettre en péril la société dans les mains de n’importe qui. Si l’on devait faire faillite, c’est tout notre niveau de vie qui en paierait les conséquences. Et je savais Ma Maîtresse être redoutable en affaire. Je n’avais donc aucune crainte à avoir sur le potentiel de Mademoiselle Sandra. Et Ma Femme avait raison, c’était bien là la meilleure solution. Là encore et sans trop savoir pourquoi, sans doute le dressage nous inculquant les bons réflexes, j’ai reposé la lettre sur le bureau, puis sans la regarder, je me suis levé de mon large fauteuil pour m’agenouiller juste à coté, mains dans le dos, tête baissée. Elle a attendu quelques minutes, puis je l’ai senti se lever, faire le tour du bureau, passer devant moi, puis s’assoir délicatement sur le cuir du fauteuil. Elle resta de longues minutes, à savourer sa nouvelle place, en pivotant sans cesse afin d’admirer tout les détails de son nouveau bureau. Puis, elle croisa ses jambes et s’immobilisa devant moi. Elle attendit encore quelques minutes, puis posa son index sur son escarpin. Je n’avais pas besoin d’explication. Je me suis approché, et le plus délicatement possible, j’ai commencé à embrasser sa chaussure.

  • Bien, je vois que tu es bien éduqué, et que tu connais ta place. C’est agréable, et cela va simplifier nos rapports.

  • Merci Mademoiselle Sandra, fis-je en relevant la tête

  • Par contre, je ne t’ai pas demandé de t’arrêter. Je sais que c’est difficile pour un mâle de faire deux choses en même temps, mais je suppose que tu dois pouvoir continuer de lécher ma chaussure tout en m’écoutant. Je ne répondais rien, ma langue s’activant à faire briller le cuir de son escarpin.

  • Bien. Je dois te préciser que je ne suis pas là pour m’amuser. Ce n’est pas l’envie qui me manque de te promener à quatre pattes devant tes employées, car c’est toujours agréable pour une Femme d’humilier un mâle devant d’autres Femmes, mais je ne suis pas là pour ça. Et je préfère que le calme règne dans cette entreprise, et que tout le monde garde une bonne image de leur ancien patron. Dans un premier temps, j’aurais besoin de toi quelques jours par semaine, afin que tu me transmettes tous les dossiers en cours. Ensuite, quelques heures devraient suffire, et nous verrons au cas par cas avec Ta Maîtresse.

  • Pour en finir, poursuivit-elle alors qu’elle me caressait la tête, je te laisse le soin de voir avec Ta Maîtresse pour annoncer à tout le monde mon arrivée, et fournir une explication de ton départ. Je veux que tout soit clarifié avant que j’arrive. Et d’autre part, même si Ta Maîtresse m’a bien évidemment autorisé à te punir au cas où, je ne te dominerai pas pendant nos séances de travail. Comme je te l’ai dis, je ne suis pas là pour ça. Mais je te demanderai de garder une attitude humble et respectueuse. On est bien d’accord ?

  • Oui Mademoiselle Sandra.

  • Bien, maintenant frotte bien ta joue sur ma semelle, et ensuite suce mon talon. Montre moi que tu es heureux ainsi ! C’est toujours très agréable la vue d’un mâle vénérant une chaussure de Femme !

Contrairement à bien des idées reçues qui dans ce genre de situation nous donnent des vielles femmes dominatrices tout de gris vêtues, aigries, froides et agressives, la réalité était tout autre. Mademoiselle Sandra était jeune et belle, sa voix était douce et posée, sa main caressant ma tête était chargée de tendresse, et sans le voir, je savais son sourire illuminant son visage. Il n’y avait pas de lutte de pouvoir, ni de séduction à avoir. Aucun combat. Nous étions du même monde, celui ou un mâle est dressé pour vénérer et servir La Femme. Elle le savait. Je le savais. Tout était normal. Seule une personne ne partageant pas notre philosophie aurait pu être choqué de voir un homme lécher une chaussure. Mais pour nous, il n’y avait rien d’autre qu’un geste de politesse et de respect qu’un mâle doit à une Femme.

Je m’appliquais pour bien sucer son talon, et lui montrer ainsi toute ma dévotion. Mais aussi pour faire mon devoir de mâle. Si un soumis n’honore pas bien une Femme, il se moque de toutes les Femmes, et donc de sa Maîtresse. Et celle-ci finit toujours par être au courant. Et rien n’est pire. Un mâle soumis peut est récalcitrant à certains ordres, à certaines pratiques, ne pas être en forme, faire brûler le plat préféré de sa Maîtresse, être maladroit ou peu enthousiaste pour servir, mais manquer de respect et de dévotion à une Femme était considéré comme un acte grave, qui pouvait, selon récidive conduire à l’abandon. Je m’appliquais donc, pour faire honneur au dressage de Ma Maîtresse. Et mon entraînement récent sur le sexe de snoopy, guidé par les bons conseils de Maîtresse Sandrine, me permit de bien m’exprimer sur le talon de l’escarpin, et d’offrir à Mademoiselle Sandra un joli spectacle digne d’une Femme supérieure. C’est en me caressant la joue et en lâchant un sourire épanoui qu’elle me fit stopper.

  • C’est bien. Tu es un bon soumis, et je ne doute pas un instant que tu deviennes un bon esclave pour Ta Maîtresse. Maintenant file sous ton bureau, enfin, mon bureau maintenant. Tu ne sortiras que quand je serais partie. A bientôt esclave.
  • Au revoir Mademoiselle Sandra.

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai du rester sous le bureau dix bonnes minutes après son départ. C’est Thérèse, ma secrétaire qui vint me sortir de mon rêve éveillé. Je n’avais vraiment plus aucun doute sur ma véritable place. C’est être aux pieds des Femmes qui me rendait le plus heureux. En même temps que Thérèse me parlait alors que je n’entendais plus rien, je regardais ce bureau et tout ces fichus dossiers s’entassant pêle-mêle, tous ces papiers qui respiraient autant de soucis, de problèmes, de questions, de réunions, de décisions, de stress. Adieu tout cela, me disais-je en moi-même, alors que je n’osais laisser éclater ma joie devant ma secrétaire. Adieu c’est quête perpétuelle du pouvoir, ce devoir permanent de réussite, ces innombrables heures de travail souvent au détriment de sa propre famille, de sa propre Femme qu’on délaisse trop souvent pour le soi-disant bien être de son entreprise.

C’est une légèreté absolue qui m’avait gagné. Je me sentais d’un coup plus heureux que je ne l’avais jamais été. Et là encore, contrairement à toutes les idées reçues, c’est bien en abandonnant tout cela et en gagnant ma place d’esclave permanent aux pieds de Ma Maîtresse, que j’allais enfin être le plus libre, le plus utile, et surtout, le plus heureux des hommes.

Le royaume des Femmes 10

C’est d’un pas léger que je suis rentré à la maison cet après midi là. Thérèse, ma secrétaire, enfin, celle qui avait été ma fidèle secrétaire pendant de nombreuses années, et que je considérais depuis la visite de Mademoiselle Sandra, comme mon ancienne secrétaire, avait beau battre le vent pour m’expliquer le travail en retard, je n’entendais plus rien. Où plus exactement, je ne voulais plus rien entendre. « Mademoiselle Sandra résoudra tout ça », pensais-je aussitôt dans ma tête. J’étais libre. Je quittais donc mon bureau, non sans avoir rassuré ma secrétaire que tout allait bientôt rentrer dans l’ordre. Elle râlait pour la forme, comme à chaque fois où je la laissais dans l’embarras avec quelques clients. Néanmoins, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle était au courant de quelque chose. Elle connaissait bien Ma Femme, ou plutôt Ma Maîtresse, et je restais persuadé que pour l’embauche de Mademoiselle Sandra, elle avait du être consulté, et donc tenue au courant de la situation. Mais finalement, tout cela ne me regardait plus.

Aussitôt rentré à la maison, je mis une machine en route. J’avais du linge en retard, ainsi que du repassage. Et tandis que je m’affairais en jouant du fer, je réfléchissais déjà à quelques aménagements, plus pratique pour moi, et surtout plus digne pour Ma Maîtresse. Comme celui d’installer au sous-sol une pièce de travail, avec de réunis toutes les machines, à laver, à sécher, à coudre, table à repasser, bref tout le matériel n’étant d’aucune utilité à une Maîtresse. Je pensais même à sceller dans les murs ou au plafond, plusieurs anneaux pour le cas où Ma Maîtresse voudrait enchaîner son esclave pour la journée. On pourrait même y mettre une niche, et y faire ma salle de bains. Comprenons, un simple tuyau d’eau froide, avec une évacuation au sol.

Pour ne pas me mettre en retard, je commençais à préparer le dîner, tout en nettoyant la salle à manger. Je me rendais compte à quel point il était plus facile de s’organiser quand on n’avait que ça à penser. Et à 18h30, soit approximativement un quart d’heure avant la probable arrivée de Ma Maîtresse, je l’attendais derrière la porte. Le dîner était prêt, j’étais douché, rasé, nu, portant mon collier de chien et ma laisse, et dès que j’entendrais le cliquetis de la serrure, je pourrais me mettre à genoux, les mains dans le dos, la tête bien baissée, et recevoir Ma Maîtresse dignement, comme un bon esclave.

Je n’ai attendu que 20 minutes près de la porte. Mais quand Ma Maîtresse est entrée, elle a pu trouver son chien à sa place. Elle n’a rien dit, mais je la savais heureuse. Elle m’a proposé le dos de sa main que je me suis empressé d’embrasser délicatement. Puis ce fût le tour de ses chaussures. Une fois satisfaite, Ma Maîtresse se laissa débarrasser de ses affaires, puis gagna le salon afin d’y lire son courrier qui l’attendait dans un plat en cristal. La soirée se déroula ensuite comme à l’accoutumer. Elle me laissa partager sa table, et mis à part ma nudité et mon collier, nous avons dîné comme n’importe quelle couple.

  • J’ai eu Sandra au téléphone après votre rendez-vous, me dit-elle tandis que j’apportais les plats. Et elle m’a dit du bien de toi !
  • J’en suis bien heureux Maîtresse. Elle avait l’air satisfaite de mon comportement. En tout cas, j’ai tout fait pour lui plaire.
  • Tu lui as plu. Elle t’a trouvé bien élevé, et volontaire dans ta façon de te soumettre. En tout cas, ça fait plaisir à entendre, fit Ma Maîtresse avec un sourire laissant deviner qu’il valait mieux ça que l’inverse.

Je ne répondis rien, mais j’étais tout de même rassurer que Ma Maîtresse eu un bon retour de Mademoiselle Sandra.

  • La semaine prochaine, tu la passeras avec elle, afin de tout lui expliquer, de lui transmette les dossiers en cours, et de la présenter à tous le monde. Tu essaieras d’être le plus humble et le plus serviable possible. Bien sûr, elle est autorisée à te punir si nécessaire. Ensuite, tu resteras à sa disposition quelques heures par semaine. Le reste du temps, tu le consacreras à tes travaux d’esclave. Et si par hasard elle avait besoin de toi, de toute façon elle saura où te trouver. Est-ce clair mon chéri ?
  • Oui Maîtresse, tout est parfaitement clair.
  • Ah oui, j’oubliais, fit-elle avec un léger sourire en coin, je lui ai proposé en plus de son salaire, que tu t’occupes de son ménage et de son linge. Elle vient d’arriver dans la région, et n’a pas encore de soumis à elle, alors entre Femmes du Royaume, il faut bien être solidaire, non ?
  • Oui, Maîtresse tu as eu raison. Ce n’est pas à Mademoiselle Sandra de faire du ménage. Mais le Royaume ne pouvait pas lui prêter un esclave pour tenir sa maison ?
  • Si bien sûr. Mais je dois dire que j’ai un peu insisté pour que ce soit toi. J’ai trouvé amusant qu’un patron vienne faire le ménage et le linge d’une de ses employées ! N’ai-je pas eu raison ?
  • Si Maîtresse. C’est une bonne idée.
  • Je savais que ça te plairait. Et de toute façon, comme maintenant j’ai un esclave à la maison, il va bien falloir que je l’occupe. Il ne va pas être question que tu restes à rien faire. Il y a tellement de Femmes à servir, fit-elle avec un grand sourire. Ma Maîtresse gagna le salon. Je lui apportai ensuite son thé, alluma la télévision puis posa la télécommande à porter de sa divine main.
  • Maîtresse a-t-elle besoin d’autre chose ? fis-je d’une petite voix humble, gardant les yeux au sol.
  • Non mon chéri. Tu peux desservir et nettoyer ta cuisine. Quand tu auras finis tu reviendras aux pieds.
  • Bien Maîtresse.
  • Tu n’oublie rien ? fit-elle tandis que je repartais. Je me retournais, et découvrit Ma Maîtresse le dos de sa main tendu dans le vide. Une chaleur m’envahit d’un coup tout le visage. Une rougeur devait montrer ma honte. Je m’empressais alors de déposer sur sa main un délicat baiser.
  • Un seul, fit-elle. Un sur le dos de ma main et un autre sur ma chaussure, ou mon pied nu. Juste pour me montrer ta dévotion, ton amour, ton bonheur à me servir. Tu dois mériter ta place. Je m’appliquais ensuite à bien poser mes lèvres sur sa chaussure.
  • Tes fesses ! Me dit-elle alors d’une voix plus haute. Visiblement, tu ne connais pas encore bien ta place, insistait-elle alors que j’étais de nouveau à genoux devant elle. Je me confondais en excuse. Ma Maîtresse restait calme, mais je la savais irritée, agacée par cette mauvaise position.
  • Que tu ne connaisses pas encore ce petit rituel, soit… mais maintenant, tu devrais savoir te prosterner correctement, les fesses bien en l’air, le bas de dos creuser, les mains bien à plat au sol et tes lèvres sur ma chaussure, comme si tu voulais offrir tes fesses à un amant.
  • Oui Maîtresse.
  • Là, tu ressemblais plus à un sac de pomme de terre effondré à mes pieds. C’est comme ça que tu lèches les bottes de Maîtresse Sandrine ?
  • Non Maîtresse, répondis-je l’air effondré, les yeux ne pouvant pas aller plus bas.
  • Oui, ça m’étonnerais aussi qu’elle laisse un vulgaire sac de patates lui lécher les pieds. Elle t’accouple avec snoopy ?
  • Elle m’apprend surtout à me servir de ma bouche.
  • Et pas avec tes fesses, en position bien offerte ? bien prosterner ? dans cette magnifique position de soumission que tous les mâles devaient connaître.
  • Non Maîtresse
  • Bien. Je vais l’appeler. Tu iras te faire prendre par snoopy matin et soir, pendant quinze jours, dans cette belle position. Ce qui ne t’empêchera pas de te servir de ta bouche afin d’appliquer les bons conseils de mon amie, et aussi pour remercier snoopy de t’avoir pris.
  • Bien Maîtresse.
  • Voilà qui devrait t’apprendre à bien respecter Ta Maîtresse. Maintenant, file à la cuisine. Le film commence. Je repartis vers la cuisine, à quatre pattes, veillant bien cette fois à adopter la bonne démarche canine que Ma Maîtresse appréciait tant. Quand le film se termina, la cuisine brillait de mille feux.

Je rejoignis Ma Maîtresse pour lui apporter son infusion du soir. Elle s’étirait sur le canapé, poussant de petits gémissements de béatitude. Je voyais une Femme heureuse, épanouie. Quel changement par rapport à notre retour du royaume. Ma Maîtresse semblait d’un coup retrouver une grande joie de vivre.

  • Tu sais, me dit-elle tandis que je posais son infusion sur la table, je suis vraiment heureuse de notre décision. Plus j’y réfléchis, plus je me dis qu’il n’y avait pas d’autre solution pour l’avenir de notre couple.

  • J’en suis aussi très heureux Maîtresse.

  • C’est préférable pour toi… dit-elle alors qu’elle jouait avec son pied nu sur ma hanche. Je ne pourrais plus jamais vivre avec un homme « normal ». Et d’un coup elle poussa fortement sur sa jambe, ce qui eu pour effet de me projeter sur le sol. Elle éclata de rire. Un rire libéré. Joyeux. Un rire de Maîtresse qui s’amuse avec son jouet.

  • Reprends ta place esclave ! fit-elle d’un ton sec, mais accompagné d’un demi-sourire. A quatre pattes, près de ta Maîtresse, comme un bon chien que tu es devenu…comme un bon mâle… Je repris ma place. Puis je sentis son pied de nouveau se poser sur ma hanche.

  • Et maintenant que Mademoiselle Sandra est là pour s’occuper de notre société, tu vas pouvoir consacrer chaque minute de ton temps à ton nouveau statut d’esclave permanent. Tu n’auras plus à penser à des idées malsaines, comme donner des ordres à des Femmes. Je veux qu’il te reste que trois chose à penser ; obéir, obéir, et …. Et quoi esclave ?

  • Et obéir Maîtresse.

  • Bien j’espère que le message est clair. C’est ce que nous voulons tous les deux pour notre couple, alors je veux que tu sois un bon esclave, le plus bel objet mâle de la planète.

  • Oui Maîtresse, le message est très clair.

  • Je ne laisserais rien passer. Si bien sûr, je n’oublierais jamais l’homme que tu étais, celui que j’ai rencontré avec tous les merveilleux moments que tu m’as fait passés, je ne veux voir en toi maintenant qu’un mâle soumis qui rampe aux pieds des Femmes. A présent, je te considère comme mon esclave, ma propriété, ma chose, sans autre droit que d’obéir à ta Reine. Clair ?

  • Oui Maîtresse, et j’en suis très heureux.

  • Bien. Autre chose, je t’aime ! Et elle appuya fortement sur son pied ce qui m’envoya de nouveau au sol. Je roulai sur le dos, mais sans broncher, comme un objet, je repris ma place à quatre patte près de ma Maîtresse. Elle me flatta la croupe avec de petites claques, puis elle me caressa le dos, pour finir par m’enserrer le cou.

  • C’est vrai, je t’aime mon chien. Maintenant que nous avons trouvé nos vraies places, je crois que je retombe amoureuse. C’est pour ça que je serais exigeante avec toi…. Je ne veux pas être amoureuse d’un mâle qui ne tienne pas correctement sa place… Tache de t’en souvenir !!

  • Oui Maîtresse.

  • Bien maintenant, file… va chauffer mon lit. Je partis sans attendre.

Quand elle arriva une petite demi heure plus tard, le corps encore humide des caresses de la douche, la chambre était prête pour la nuit. J’étais sous la couette à sa place, lui chauffant le lit. La vision était idyllique. Ma Maîtresse était nue. Elle déambulait dans la chambre avec grâce et élégance. Elle était belle. Je l’avais presque oublié. Ma Maîtresse avait raison. Comme si le changement de statut nous faisait redécouvrir, j’avais l’impression moi aussi de retomber amoureux, de contempler un nouveau corps, que l’habitude et le quotidien m’avaient fait oublier les courbes et la beauté. J’avais subitement envie de faire l’amour à Ma Femme. Mais je savais que ce genre de désir ou de décision ne fait pas partie de la vie d’un esclave. Après des années passées à l’ignorer, je n’avais plus maintenant que trois choses à penser pour bien servir Ma Femme et la rendre enfin heureuse ; obéir, obéir, et… Obéir.

Elle se présenta devant le lit, ouvrit la couette. Elle était toujours nue, belle, désirable.

  • Je pense me fit-elle en souriant avec sa voix douce, que tu imagines très bien qu’une Dame supérieure ne peut pas décemment se rabaisser à partager sa couche avec un esclave mâle…
  • Oui Maîtresse, je comprends tout à fait.
  • Tu imagines donc où peut être ta place ?
  • Par terre Maîtresse, à la place de la descente de lit ?
  • Pas mal ! Mais sais-tu où les esclaves dormaient au moyen âge ?
  • Non Maîtresse
  • Couchés devant la porte de leur Reine, simplement pour la protéger. Si quelqu’un voulait entrer, ces esclaves donnaient l’alarme. Et si la porte était franchie par l’inconnu, peut être même que ces esclaves étaient égorgés… Sans doute, fit Ma Maîtresse avec une moue. Mais il était plus facile à l’époque de trouver de nouveaux esclaves.
  • Mais ils n’étaient peut être pas aussi bien dressés Maîtresse !
  • C’est vrai qu’aujourd’hui, l’avantage, c’est que nous avons des mâles volontaires, qui assument pleinement leurs besoins et leurs désirs de servir la Femme. Ce qui est manifestement un plus car vous demandez vous-même à être dressé pour devenir esclave.
  • Mais, poursuivit-elle alors qu’elle rabattait la couette pour faire disparaître son joli corps, ce qui ne change pas, c’est que nous avons remplacé le fouet par la cravache, mais que volontaire ou pas, vous avez toujours besoin d’être corrigé pour bien obéir.
  • C’est vrai Maîtresse, avouais-je tout penaud, alors que j’avais repris ma place à genoux.
  • Ceci dit, soufflait Ma Maîtresse qui se calait sur son oreiller, c’est tellement agréable de fouetter un mâle ! Va me lécher les pieds, et quand je dormirais, tu éteindras la lumière et tu te coucheras aux pieds du lit. Et si tu ronfles, tu fileras devant ma porte.
  • Bien Maîtresse. Bonne nuit Maîtresse !
  • Bonne nuit esclave.

Il était dix heures du matin quand le texto de Maîtresse Sandrine arriva sur mon téléphone. Avec la machine à laver qui tournait j’avais bien failli ne pas l’entendre. Le message était simple et clair. « Amène tes fesses, et vite ! ». Ma Maîtresse avait dû tout expliquer à son amie, et cette dernière n’avait pas dû se faire prier pour exécuter la sentence. J’eus néanmoins le temps de mettre le sèche-linge en marche. J’en profiterais aussi pour faire les courses en rentrant. Ca ne devrait pas durer longtemps pensais-je. Une fois arrivée chez Maîtresse Sandrine, elle me fit tout de suite prendre la position qui m’avait fait défaut la veille. J’ai commencé par lécher ses bottines, puis comme elle avait autre chose à faire, elle me confia ensuite un pied de chaise que je dû continuer à honorer, comme si cela était un divin pied de Femme, et toujours les fesses bien en l’air, prêtes à les offrir au premier venu. C’est Maîtresse Sandrine elle-même qui se chargea de la punition.

  • Snoopy n’est pas là le matin, me dit-elle tandis qu’elle me pénétrait, il travaille, alors je vais te prendre moi-même. Mais ne t’inquiète pas, cela me fait bien plaisir de te sodomiser, me fit-elle en distribuant des claques sur chaque fesse. Ca me fera faire un peu d’exercice le matin… J’adore sodomiser un mâle au petit déjeuner !

Ce n’est qu’en fin de matinée que je sortis de chez Maîtresse Sandrine, ayant un peu de mal à marcher correctement. Au supermarché, j’avais l’impression que tous le monde pouvait voir que j’avais passé une heure en levrette, les fesses bien relevées, offertes, bien remplis par le god-ceinture tandis que je m’évertuais à lécher un pied de chaise qui ne voulait pas bander. J’avais encore le goût du vernis dans la bouche. Et le pire pensais-je aussitôt, c’est que Maîtresse Sandrine m’avait dit de revenir à 18h pour refaire la même chose. Une punition, c’est une punition, m’avait-elle dit avec son sourire habituel. La seule note optimiste qui me restait, était de penser que snoopy ne tiendrait peut être pas aussi longtemps, et serait plus doux pour me prendre.

Je n’avais guère le temps de n’ennuyer. D’ailleurs, un esclave a-t-il ce droit ? En tout cas, je m’habituais parfaitement à cette nouvelle vie. Pour la maison, Ma Maîtresse me laissait carte blanche dans mon organisation. Elle se contentait de corriger certaines petites choses qui ne lui plaisaient pas, comme la façon de plier son linge, ou de faire le ménage. J’écoutais, j’apprenais, et suivait ses recommandations à la lettre. C’était elle la Maîtresse. De temps en temps, j’avais le droit à une inspection générale. C’est à quatre pattes, en laisse, que Ma Maîtresse me faisait faire le tour de la maison, la cravache à la main. La première inspection me laissa les fesses assez rouges. Puis rapidement je suis devenu une parfaite petite soubrette. Et cela me plaisait. C’est Mademoiselle Sandra qui m’appela ainsi la première fois. J’allais chez elle deux fois par semaine pour faire le ménage complet, ainsi que son linge avec le repassage. Mais comme elle n’aimait pas me voir nu, elle m’acheta une petite robe de soubrette pour être à son service. Au départ, Ma Maîtresse n’avait pas trop apprécié que je sois habillé, surtout en robe, qui représentait tout de même un habit de Femme. Comme au Royaume, Ma Maîtresse pensait que les mâles devaient être dans le plus simple appareil, c'est-à-dire le plus nu possible. Comme un bon esclave, ou un bon animal. Les vêtements étaient destinés à mettre en valeur la beauté des Femmes. Les mâles n’en n’avaient pas besoin. Néanmoins, comme chaque Femme était Maîtresse en sa demeure, elle accepta que je porte une tenue de soubrette, mais juste chez Mademoiselle Sandra. A la maison, je devrais continuer à être nu avec mon collier de chien.

Il ne me fallut pas plus de quinze jours pour transmettre tous les dossiers et donner toutes les clefs de ma société à Mademoiselle Sandra. Je n’en fus pas surpris. Son CV parlait de lui-même. Je n’avais pas besoin de lui expliquer deux fois. Et déjà elle avait des idées pour améliorer la qualité et les services que ma société pouvait offrir. Même dans ma partie, elle se montrait supérieure à moi. Pourtant elle n’abusait pas sa position dominante pendant ces séances de travail. Mais une fois chez elle, avec ma tenue de soubrette et mes chiffons pour le ménage, sa vraie nature de Femme supérieure reprenait sa place.

Les derniers jours, je n’avais plus rien à lui apprendre. Elle me gardait juste pour faire la liaison avec les derniers clients et fournisseurs qu’elle n’avait pas encore joint. En attendant qu’elle ait besoin de moi, je faisais le ménage, réorganisais le bureau à sa convenance, servais les cafés. Et puis, enfin, je fus libéré de toutes mes responsabilités de patron. Mademoiselle Sandra prenait les rênes, en complète association avec Ma Femme et Divine Maîtresse.

Le dernier jour, une dernière humiliation m’attendait. Juste avant de partir, Mademoiselle Sandra me fit mettre nu et à genoux devant son bureau. Cela ne lui ressemblait pas.

  • Rassure-toi, j’ai la complète approbation de ta Propriétaire… Peut-être t’en doutes-tu, mais Ta Maîtresse a été plus ou moins obligé de tenir Thérèse, ta secrétaire, au courant de l’affaire qui nous concerne. Ne serait ce que par mon recrutement, et ton comportement ces derniers temps. Au départ, elle fut, comment dire, plutôt étonnée, voire bouleversée d’apprendre ton entrée en esclavage au service des Femmes. Mais je dois dire, que bien vite, la curiosité a pris le dessus. Alors, pour ton départ, elle nous a demandé un petit service qu’il nous était difficile de refuser, vu le nombre d’années passées à votre service… Avons-nous eu tord, monsieur le directeur ?
  • Non, Mademoiselle Sandra. Maintenant, je suis inférieur à toutes les Femmes, y compris mon ex-secrétaire.
  • Bien. Tu es un bon patron. Mademoiselle Sandra se leva, puis gagna la porte.
  • Thérèse…
  • Oui Madame.
  • Votre patron vous attend. J’étais de dos, et ne put voir l’expression de son visage. Mais le long silence qui suivit son entrée dans la pièce me laissait supposer un étonnement de sa part. Ce qui pouvait sembler légitime, de voir pour la première fois son patron nu et à genoux, attendant sagement l’ordre de bouger.
  • Alors, vous ne l’avez jamais vu comme ça…
  • Oh non Madame, répondit-elle l’air gêné.
  • Vous n’avez pas à être gêné, Thérèse. C’est ainsi que se comportent les esclaves qui ont compris leur place. Vous avez un collier ? et une laisse ?
  • Euh, non, Madame.
  • Bon, je vais vous trouver ça. Mademoiselle Sandra fit le tour du bureau, puis sortit un collier et une laisse d’un tiroir.
  • Je l’ai acheté ce matin dans l’animalerie du coin, fit-elle alors qu’elle me passait le collier autour du cou.

Elle accrocha la laisse, puis me fit mettre à quatre pattes pour la suivre vers Thérèse. Elle lui tendit alors la laisse.

  • Tenez Thérèse, amusez-vous. Vous l’avez bien mérité depuis le temps où vous êtes à son service.
  • Vous savez, fit alors mon ex secrétaire d’un air hésitant, c’est que je n’ai rien à lui reprocher. Il a toujours été correct et bienveillant pour moi.
  • La question n’est pas là Thérèse. Mais votre patron a décidé de lui-même de changer de vie. Il a voulu rentrer au service des Femmes. C’est pour cela qu’il a été dressé et maté par nous, pour nous servir d’esclave. C’est son désir, et il faut le respecter Thérèse. C’est un chien maintenant, et la moindre des choses c’est de respecter la volonté de votre patron, en le traitant comme tel.
  • Oui, j’ai bien compris, fit Thérèse d’une voix plus sûre.
  • Alors amusez vous… Promenez le, donnez lui une gamelle d’eau, et dites vous qu’il n’y a pas de différence entre le chien que vous tenez en laisse et un berger allemand ou un Yorkshire. Ce sont des animaux domestiques pour nous, et c’est tout. Sauf, qu’on n’aime pas trop fouetter les bergers allemands et les Yorkshire. Et puis, c’est vous qui nous avez demandé…
  • Oui je sais, coupa Thérèse. Je vous remercie vous et Madame de bien vouloir me prêter votre…. votre chien.
  • Allez amusez vous Thérèse. Ramenez-le dans une demi-heure… Et prenez ça, fit-elle en tendant une cravache. Les premiers mètres étaient hésitants. Je sentais plutôt une Femme observer la situation plutôt qu’une Femme Dominante qui promène naturellement son animal préféré. Puis elle prit de l’assurance, non sans s’excuser d’une petite voix timide.
  • Vous savez, j’espère que vous ne m’en voudrez pas. J’ignorais tout. Mais comment dire, je suis un peu curieuse tout de même…

Mademoiselle Sandra avait raison. La meilleure façon de respecter un soumis qui a fait vœu d’obéissance et d’esclavage, c’était bien de le traiter comme tel. Thérèse voyait encore son patron, alors que Ma Maîtresse et Mademoiselle Sandra ne voyait en moi qu’un mâle qui rampe aux pieds des Femmes pour les servir. Toujours curieuse elle m’avait demandé de lécher ses chaussures, chose que je fis sans hésiter. Puis elle me fit redresser et me tapota les fesses du bout de la cravache. Elle se risqua à appuyer quelques coups. Sans conviction, mais avec une envie certaine.

  • Pas comme ça, fit alors Mademoiselle Sandra qui arrivait vers nous.
  • C’est que je n’ai pas l’habitude, et surtout je ne voudrais pas lui faire du mal !
  • Thérèse ! Ce n’est pas un gant de velours qui vous avez là, mais une cravache, et c’est aussi pour faire mal.

Mademoiselle Sandra reprit ma laisse, et me dirigea vers un bureau d’une de mes employées. Elle tira légèrement sur la laisse pour me faire arrêter. Je restais à quatre pattes. Immobile.

  • Il ne faut pas avoir peur Thérèse. La cravache c’est fait pour les dresser !

Et avant que je puisse comprendre, j’entendis un sifflement, puis la cravache me cingla la fesse gauche. Mon corps se tendit d’un coup sous la brûlure alors que je laissais échapper un gémissement.

  • Lèche le pied du bureau esclave !

Sans attendre un instant, je me prosternais correctement, puis les deux coudes posés près du bureau je sortis ma langue pour l’enrouler sur le pied en bois.

  • Vous voyez Thérèse, maintenant, cet esclave est à l’écoute, il a compris, il sait qui commande, qu’il doit obéir sans discuter à ma voix, sinon, il sait qu’il en prendra d’autre. Vous saisissez.
  • Oui, je vois. J’imagine alors que s’il est volontaire, c’est qu’il apprécie ce genre de traitement…
  • Vous supposer parfaitement Thérèse. En fait, ils adorent ça qu’on les dresse, qu’on les mate, qu’on les punisse à coup de cravache ou de martinet. Ils ont ça au fond d’eux, un besoin de servir et d’être diriger par une Femme. Mais peu aujourd’hui le reconnaissent et l’assument. Votre patron a compris qu’il était heureux et épanouie en étant aux pieds de sa Maîtresse.

Mademoiselle Sandra s’était accroupie à coté de moi, puis après m’avoir flatté la croupe, elle me caressait tendrement le dos.

  • La cravache les aide à mieux obéir et mieux servir, et ils sont conscients qu’ils en ont besoin. Sinon, vous pensez bien qu’il se serait relevé, m’aurait arraché la cravache des mains, m’aurait insulté, giflé peut être, votre patron est tellement plus fort que moi. Mais non, vous voyez Thérèse, il continue de lécher un vulgaire pied de bureau, à quatre pattes les fesses bien en l’air, en attendant d’avoir un autre ordre de celle qui tient la cravache. C’est un esclave maintenant, et nous Femmes dominantes, nous devons nous en occuper pour les rendre plus heureux à nous servir. Vous avez un mari Thérèse ? Et il ne ressemble pas vraiment à votre patron ?
  • Oh ça non, il serait plutôt du genre à donner des ordres les fesses dans son fauteuil ! C’est impossible qu’il puisse un jour lécher quoique ce soit.
  • Ne soyez pas si formel Thérèse. Il suffit de leur montrer le chemin, de leur apprendre leur place, et souvent quant ils rencontrent le bonheur, ensuite, ils ne veulent plus le quitter. Vous aimeriez tenir votre mari en laisse ?
  • Je crois que oui, fait alors Thérèse d’une petite voix. Ça me changerait bougrement la vie ça !
  • En tout cas, ça vaut le coup d’essayer… il n’est jamais trop tard pour être heureuse.
  • Je n’oserai jamais Mademoiselle… il ne voudra jamais…
  • C’est ce qu’ils disent tous au départ, Thérèse, et c’est ce que nous pensons toutes, mais souvent, nous sommes les premières surprises de les voir si dociles. Vous voulez ramener votre patron dans mon bureau ?
  • Oui, ça je veux bien… Merci… c’est tellement agréable… mais ce n’est plus mon patron ! !
  • Vous voyez, vous commencez déjà à y prendre goût. Après, on ne peut plus s’en passer. Ramenez donc ce chien dans mon bureau Thérèse…
  • Oui, Mademoiselle.

Il ne faisait aucun doute que Thérèse, ma fidèle secrétaire depuis quinze ans, prenait soudainement du plaisir à dominer son ancien patron, ou tout simplement un mâle. Mon sentiment était partagé. L’expérience était humiliante pour moi, mais en même temps, cela mettait un point final à mon ancienne vie. Le dernier jour, je quittais ma société nu, marchant à quatre pattes au bout d’une laisse tenue par ma secrétaire. La boucle était bouclée. Je partais en esclave, sous l’autorité de Mademoiselle Sandra, la nouvelle directrice. Mais je n’avais aucun regret. Et je pourrais même dire que j’éprouvais une certaine fierté à avoir offert ce cadeau à Thérèse. Je serais heureux qu’elle se mette aussi à dominer, à adhérer à ce style de vie, à être heureuse avec un mâle soumis. Après avoir passée sa vie à servir les hommes, elle méritait maintenant d’avoir un esclave mâle à elle.

Le voyage qui me ramenait à la maison était peuplé de souvenirs. Tout de même, j’avais fondé cette société, recruté chaque femme qui travaillait pour moi, y compris Thérèse, ma fidèle secrétaire qui avait conclu cette tranche de vie en voyant son patron quitter l’entreprise à quatre pattes au bout d’une laisse. Mais finalement, j’étais heureux qu’elle soit le témoin de mon bonheur, et qu’elle puisse me promener pour terminer l’histoire. Quand je suis rentré à la maison, un mot était posé sur la table de la cuisine.

« Ce soir nous avons une invitée de marque. Soit à la hauteur. Signé, Ta Maîtresse. »

Sans tarder je me mettais au travail. Cuisine et ménage était au programme. Et à 18h30, comme chaque jour, j’étais derrière la porte, nu, douché, rasé, portant collier de chien et laisse. Quand j’entendis du monde arrivé, je prenais alors ma position de bon esclave attendant sa propriétaire. Si je ne voyais pas de visage, je pu reconnaître facilement les bottes, le parfum, et la voix de l’invitée de marque. Il s’agissait de la patronne du cercle. Idéfix suivait. Il était déjà nu et à quatre pattes, sage derrière sa Maîtresse, les fesses striées de rouge, portant mors et une jolie queue en panache plantée dans les fesses.

Dès que Ma Maîtresse claqua des doigts, je me précipitais sur les bottes de notre invitée, la langue active pour bien faire briller le cuir, afin de bien montrer à cette Dame que j’étais un bon chien bien dressé et surtout, très heureux de l’être. Elle s’agenouilla, me caressa le dos, et les flancs.

  • Vraiment un bon chien ! c’est agréable de voir à quel point il aime sa place, et de voir que sa reconversion d’homme à esclave s’est bien passé. Surtout si vite !
  • C’est vrai, cela a été bien vite. Il aime vraiment ça. Je pense qu’il était fait pour obéir, et que les petits jeux de soumissions qu’on a pratiqués au début ont été une révélation pour lui.
  • Et par là aussi ? Fit la patronne en flattant ma croupe.
  • Oui, ça va mieux maintenant. Il sort d’un petit stage avec Maîtresse Sandrine. Tu verras ça tout à l’heure, Idéfix n’aura aucun mal pour le couvrir. Les deux Femmes éclatèrent de rire.
  • J’espère bien, enchaîna alors la patronne. Idéfix adore ce genre de petit arrière-train, et depuis le temps que je lui promets une récompense… Ton clochard sera parfait.
  • Je vais quand mettre lui dire de mettre un plug… d’abord ce sera plus beau à regarder, et Idéfix perdra moins de temps.
  • Bonne idée. En tout cas, il fait plaisir à voir, fit la patronne qui s’était relevée.
  • Oui, il s’épanouit complètement à quatre pattes. Tu ne peux pas savoir comme je suis contente.
  • Je vois ça… Il sera heureux là-bas ! Je ne comprenais guère la discussion. La première chose que les Femmes vous apprennent, c’est de ne pas essayer de faire deux choses à la fois, chose impossible pour un mâle, mais de vous concentrer sur l’ordre que vous avez reçu, et c’est tout. Alors je m’occupais des bottes, déposant ma salive sur chaque cm² de cuir. Un bon esclave devait tout faire briller, même les talons. Puis je posai ma joue à terre, essayant de m’immiscer sous sa chaussure.
  • Il te propose d’essuyer tes semelles sur sa joue, fait Ma Maîtresse a son amie.
  • Ah, charmant, bonne idée en tout cas, et bon dressage !
  • Oh, ce n’est pas moi. Je ne sais pas qui lui a appris, mais il a toujours aimé ça…. Va t’en comprendre ?
  • Avec les mâles, une fois qu’ils ont compris leur place, ils nous étonnerons toujours ! A croire qu’ils en veulent toujours plus, surtout une fois qu’ils sont libérés.
  • Mais c’est plus agréable quand il pleut dehors. Et les deux Femmes éclatèrent de rire.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, j’étais plutôt heureux d’être à ma place à cet instant là, et même plutôt fier d’arriver à étonner la patronne en lui servant de paillasson. Néanmoins, même concentré à ma tâche, j’avais perçu des petites phrases intrigantes, et aussi que j’allais être le dessert à Idéfix. D’ailleurs, ce dernier commençait déjà à essayer de me renifler les fesses pour marquer son désir.

  • Suffit Idéfix ! coupa sa Maîtresse. Tout à l’heure tu pourras lui grimper dessus. Je le l’ai promis. Alors sage maintenant, sinon, pas de dessert ! ! Je quittais ensuite mon rôle canin pour servir les Maîtresses, au salon pour l’apéritif, et ensuite à table pour le dîner. Quand la cuisine ne m’appelait pas, je restais près de la porte, à genoux, mains dans le dos, le regard fixe sur Ma Maîtresse, veillant à ce que les Femmes ne manquent de rien. D’un simple regard, Ma Maîtresse pouvait me commander. Ainsi, dès que les verres étaient vides, l’ordre m’arrivait de resservir. C’était discret, efficace, comme un bon serviteur qu’on ne remarque pas. Je servis ensuite le dîner. idéfix resta sous la table aux pieds de sa Maîtresse. Il était sage, désirant certainement ne pas louper son dessert. Puis, retour au salon où je servis les infusions. Ma Maîtresse me fit ensuite mettre à genoux devant les deux Femmes.

  • Bien. Si mon amie est venue ce soir nous rendre visite, c’est d’abord pour que l’on passe une soirée ensemble, entre copine, mais aussi pour deux autres choses. La première, c’est qu’elle cherchait une femelle pour idefix, une chienne pour son chien. Je lui ai dit de ne plus chercher, que tu étais là et que tu servais aussi à ça pour mes amies. Elle veut une femelle permanente afin qu’idéfix puisse s’accoupler régulièrement..

  • Tu es bien éduqué, et tu plais beaucoup à idéfix, reprend la patronne avec un large sourire. Et j’en ai marre de courir après les arrières trains de soumis qui plaisent à mon chien. Tu en penses quoi ?

  • J’appartiens à Ma Maîtresse Madame. Si c’est son désir, je serais la chienne d’idefix, et je ferais de mon mieux pour être une bonne femelle.

  • Voilà qui est bien répondu, fit la patronne. Je n’en attendais pas moins d’un esclave bien dressé. Je crois que tu peux alors lui annoncé la deuxième nouvelle.

  • La deuxième chose, fit Ma Maîtresse en m’attirant vers elle, c’est que tu as été accepté aux Royaume des Femmes comme pensionnaire. Tu y suivras une éducation complète.

  • J’ai pu t’éviter l’examen d’entrée, mais tu devras incorporer la classe élémentaire première année. Tu seras un peu en avance par rapport aux autres soumis, mais tu dois passer par là.

C’est obligatoire si tu veux devenir un jour esclave du Royaume. Ma Maîtresse me prit dans ses bras. Je ne l’ai jamais senti aussi heureuse. Elle m’enserrait tendrement, tandis qu’elle me chuchotait des mots doux à l’oreille.

  • Tu vas retourner à l’école mon chéri ! Je suis tellement contente, on va pouvoir aller au bout de notre rêve, être vraiment nous, chacun à notre place…. Elle me fixait maintenant dans les yeux. Nous avions un large sourire.

  • Je sais que tu vas bien t’épanouir, que tu seras bien dressé, et comme je viens d’investir et d’acheter un bungalow dans ce Royaume, j’aurais un parfait esclave sur place pour s’occuper de sa Maîtresse ! J’espère que tu seras sérieux, et que tu apprendras bien !!

  • Ne sois pas inquiète Maîtresse. Je suis à toi, et je veux devenir le meilleur des esclaves pour Ma Maîtresse ! Je sais que le Royaume m’aidera pour ça, et que c’est là bas que je serais le plus heureux… et tu seras fière de moi !

  • Je suis déjà fière de toi mon chien. Maintenant continue à me faire honneur, et va donner du plaisir à ton mâle !

  • Oui Maîtresse.

  • Idéfix, viens ici !

Le chien de la patronne du cercle arriva sans tarder. Il était déjà plein de désir pour moi, mais depuis mon stage avec snoopy, cela ne me posait plus de problème. Des barrières étaient tombées. Je regardais même ce sexe tendu avec un autre regard. Je le désirais moi aussi. Et puis, les Maîtresses avaient décidé que dorénavant idéfix serait mon mâle. Je n’avais rien à dire, mais à bien servir et bien obéir.

Ma Maîtresse mit ma laisse entre les dents d’idéfix.

  • Aller, filez à la cuisine tous les deux. Clochard, tu te soumets à ton mâle, et toi idéfix, tu prends bien soin de mon chien ! Allez oust ! Nous sommes partis côte à côte, à quatre pattes, ma laisse dans la gueule d’idéfix, offrant aux Femmes le merveilleux spectacle de deux mâles à la démarche canine, parfaitement obéissant et à leurs places. Puis avant de m’offrir et me soumettre aux désirs d’idéfix comme j’en ai reçu l’ordre et les désirs des Maîtresses, j’ai refermé la porte pour laisser les Femmes en paix. Ma nouvelle vie commençait.

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